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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 01/07/2015 04:46:31

Bonjour à tous et à toutes !
Voilà, je me lance à tenter de vous expliquer mes délires cinématographicolittéraires ^^

Pas mal d'auteurs disent s'inspirer de films quand on écrit. Perso, fan de ciné, c'était mon cas depuis longtemps. Lorsque j'écris, j'imagine le film. Là, un zoom sur le héros, la discussion ping-pong, là grande scène de bataille sur musique épique. Mais je voyais ça "scène par scène" et je visualisais l'enchaînement des scènes pour rendre le tout dynamique en mode "scénario" en oubliant de nombreux points importants (en mode "stroyboard"Clin d'oeil. Le cinéma ce n'est pas juste une image et un enchaînement de scènes :
- il y a le son (et les odeurs suggérées) ou le silence
- il y a l'angle de la caméra, la focal, sa position par rapport à la scène et le point de vue qu'elle adopte et le mouvement qu'elle a ou pas dans la scène
- il y a le montage c'est à dire la manière dont s'enchaîne les chaines

L'émission qui m'a fait comprendre tout ça c'est la suivante : https://vimeo.com/channels/everyframeapainting/103554797
Bon, c'est tout en anglais mais ... (un jour je lui proposerai de sous-titrer en français ^^).

Une vraie révélation pour moi, et je me suis rendue compte que de nombreux procédés pouvaient être réinvestis dans l'écriture et donner des effets bluffants (enfin d'après les lecteurs tests, ça marche bien quoi ^^) et niveau style, je vous assure c'est du pur délice d'essayer de reproduire un "oner" ou bien une "match scene transition" (j'ai pas retrouvé mon exemple sur le sujet SNIF) entre deux chapitres.

Voici quelques exemples de mes essais, et je mets les analyses/mes intentions en dessous pour que vous compreniez comment j'ai essayé de me dépatouiller sans caméra :p.
Attention, ils sont tirés du tome deux de ma série l'Empereur ! Normalement, ils ne spoilent pas mais si vous êtes vraiment allergiques aux avant première, abstenez vous ^^

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 01/07/2015 04:48:23

ONER


(inspiré de One scene, one shot https://vimeo.com/channels/everyframeapainting/94628727)
L’idée : on est caméra à l’épaule est on se déplace à travers les différentes sceynettes d’un grand tableau sans jamais couper la caméra.

Bon l'extrait qui suit, pour la dynamique du livre, était beaucoup plus long au départ puis s'est vu raccourci, et je n'en suis pas très satisfaite mais... il faut s'entraîner ^^


Enjan avait d’abord cherché le repos. Paortère avait refusé de le lui accorder. Il avait donc tenté d’analyser les actions du Maître Voleur, de déceler dans sa stratégie une faiblesse à retourner contre lui. Peine perdue. Il n’était parvenu qu’à une conclusion :
— Alyosha nous cache ses véritables intentions.
— Vraiment ? ironisa Kahlan.
— Son objectif n’est pas la capitale, insista Enjan.
Le problème était qu’il n’arrivait pas à poursuivre son raisonnement. Que préparait le bandit ? Que gagnait-il à contrôler Corona ? D’où provenaient ses hommes si nombreux, si entraînés et si organisés ? Pourquoi ne tuait-il aucun civil, pas même les rebelles les plus récalcitrants ?
Régulièrement, une aspiration belliqueuse l’embrasait. Surtout lorsque la cloche des réservistes sonnait et que Sham ou Seiren venait l’informer des derniers événements. [on passe d’Enjan à Seiren, donc on sort du bureau] Ils en profitaient pour s’assurer de la sécurité de Thomas, [on passe de Seiren à Thomas, qui se trouve juste après le bureau] qui restait prostré sur son lit et refusait de se nourrir. La haine que lui portait ses camarades [de Thomas aux réservistes, sur la muraille] augmentait proportionnellement à leur désespoir. [des réservistes à au champ de bataille, en bas de la muraille] Les Vengeurs frappaient sans retenue, blessant alliés et ennemis. La caserne grinçait sous leurs attaques, le Maître du Cœur et Aleji faiblissaient. Seule la présence du Sergent empêchait les réservistes de se rendre.

=> Pourquoi sur cette scène : c'est une scène "résumé" où on fait le point sur la situation, sans que ce soit les personnages qui fasse un (énième) compte rendu dans un dialogue. Ca permet de montrer l'action plutôt que de la rapporter et c'est comme si on faisait un tour de la caserne assiégée, donc une ronde du Sergent. En quelque sorte ça permet d'avoir un aperçu total de l'environnement et de l'état des personnages, juste avant que l'élément de résolution vienne les sauver (ou pas ^^)

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 01/07/2015 05:00:49

TROMPER LE LECTEUR SUR LE POINT DE VUE


(avec cette vidéo plus particulièrement https://vimeo.com/channels/everyframeapainting/101675469)


Le grenier du maréchal-ferrant était spacieux, empoussiéré et haut de plafond. De vieilles poutres tordues soutenaient la toiture inclinée. Leurs toiles d’araignée scintillaient sous la caresse des rayons du Soleil, qui inondaient la pièce grâce à deux lucarnes orientées plein Est.
Au milieu des volutes de poussière se tenait la Princesse. Agenouillée à même le sol, les mains abandonnées sur ses cuisses, elle méditait. Ses cheveux d’encre, longs et dénattés, tombaient sur ses épaules avec fluidité puis s’écoulaient au sol, y dessinant des entrelacs d’ébène. Un mouvement presque imperceptible fit onduler sa chevelure. En réponse, le calme féerique du grenier se mua en une tension pleine de retenue.
L’air autour de l’Elfe se dilata en filins de brume qui se mirent à voguer paresseusement dans la pièce. Certains s’amarrèrent aux poutres, se mêlant aux soies arachnéennes. D’autres accostèrent les creux du plancher pour y ondoyer au gré d’une brise frivole.
— Vous allez tomber, prévint la Princesse sans se retourner.
Son ton était riche de malice. Une pointe d’inquiétude le nuançait.
— Maître Poète, vous allez tomber.
Vincent sursauta et se rattrapa de justesse au bord de la trappe qui menait aux combles. Il se hissa sur le plancher blanc de poussière.


C’est donc Vincent qui décrivait la scène et non Wen ou le narrateur omniscient habituel qui me permet de switcher de point de vue (et donc d'accéder facilement à toutes les données) au cours du roman.

Pourquoi cette scène ? Parce que l'idée ici est de mettre en avant Wen, le fait que ce soit un personnage peu commun, pleine de secrets (c'est pas peu dire) et de découvrir la magie de son pouvoir, sa féérie. Avec un point de vue neutre, je n'aurais pas réussi à décrire la matérialisation de son pouvoir avec autant de finesse (enfin je trouve que c'est fin ^^'), je me serais concentré sur des éléments plus "gros", plus visibles, plus "données importantes pour que le lecteur sache ce qu'il doit savoir". En employant un vrai point de vue, je fais une pause dans l'histoire. Un vrai stop entre les combats qui se déroulent avant et après. Genre, c'est la guerre partout, on s'en fiche on prend le temps d'admirer ce tableau, juste parce qu'il est beau. Et j'ai le droit car ce n'est pas le narrateur qui le fait mais un personnage (à qui cette attitude correspond bien ^^). De plus le fait que ce soit un autre perso qui décrive la scène donne du mystère à Wen : on entre pas dans ses pensées, on ne sait pas vraiment ce qu'elle fait, etc. Finalement on voit mais on ne sait rien.

L'autre chose que cela permet : calmer le lecteur. Ce n'est pas un simple arrêt sur image ou un ralenti pour donner plus d'effet à l'action. Comme je l'ai dit cette scène se case entre deux combats. Cette pause, cette légèreté est importante, elle permet au lecteur de souffler et de retrouver son calme pour 1) les explications qui vont suivre (et faut être en pleine possession de ses moyens pour les lires ^^) 2) les combats sur lesquels ça va enchaîner.

Et enfin : introduire de l'humour et de la surprise, lorsqu'on comprend que c'est Vincent qui décrit la scène et pas juste de la narration. Encore une fois cela à pour but de faire respirer le lecteur (il doit se souvenir qu'il peut respirer ! rigolez pas ! on a tous arrêtez de respirer en lisant un livre !) et puis l'humour ça fait toujours du bien ("Punaise, ils vont tous creveeeer ! Ouf je peux rire u peu pour évacuer mon stress ^^"Clin d'oeil

Le plus amusant c'est de plus de laisser des indices aux lecteurs pour qu'il comprenne avant la fin de la scène que Vincent est là. Cela ce sens notamment dans le vocabulaire et la métaphore filée : Vincent étant un Poète, il décrit plus savamment les choses que le narrateur habituel.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 01/07/2015 05:04:33

NOIR FONDU ET REPRISE


(comme dans les séries avant les pubs ou au climax pour laisser le spectateur retenir sa respiration et assimiler LA révélation -oui maintenant on ne veut plus qu'il respire)



Enjan voulut se débattre mais ce qu’il vit le pétrifia. Il manqua même de perdre connaissance.
Il était déjà sur l’estrade.
Il était déjà sur l’estrade, un sourire soulagé aux lèvres et sans la moindre trace de sang au visage.


(je peux pas mettre plus de contexte, ça va vous spoiler)
Voilà tout simplement cette scène se déroule à la fin du livre et disons que le fait de monter sur la scène est le but du héros or il ne peut pas.
Le fait qu'il se voit sur scène est donc un choc pour lui mais aussi pour le lecteur qui se paye un bon gros WTF qui se passe-t-il ?
Comme je suis en focalisation interne sur Enjan, la répétition marche bien (je trouve) car c'est un peu comme si notre cher héros essayer de se convaincre lui-même de ce qu'il voit. pour le lecteur, il s'agit de lui dire oui, oui, tu as bien lu, il est déjà sur la scène.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 01/07/2015 05:28:48

SILENCE


Avec cette vidéo https://vimeo.com/channels/everyframeapainting/98240271

Mine de rien dans un livre il y a du bruit aussi. Encore plus là, dans mon tome 2, qui est plein de combat ^^ et j'ai trouvé cette idée de mettre des silences aux climax des scènes juste géniale, donc j'ai tenté ma chance.
Alors, cet extrait est assez long parce que pour apprécier le silence littéraire il vous faudra du bruit ^^

[SPOILER ALERT]


Les réservistes passèrent la pire journée de leur existence. Dès l’aube, les bandits les harcelèrent de tirs. À l’habituelle pluie de flèches se mêlèrent fragments de poutres et moellons projetés grâce à l’artillerie lourde empruntée à la caserne de l’Est. Les soldats du Roi n’avaient d’autres choix que de subir ce déluge. Abandonner la courtine était impensable : des brigands gravissaient l’amas de meubles malgré les giboulées assassines. Les réservistes menaient donc une garde vigilante sous un toit compact de boucliers. Le métal se tordait, geignait. Chaque choc bourdonnait à leurs oreilles comme un coup de glas. Ils avaient manqué à leur parole en acceptant l’aide des Poètes. La punition que leur réservaient les bandits promettait d’être terrible. Et la Chorin déclinait les déciles, imperturbable.
La situation présentait quand même un avantage : les Poètes n’avaient plus à se cacher. Ils érigeaient en toute impunité des champs de force afin de couvrir les réservistes les plus téméraires. Se relayaient pour affaiblir la construction hétéroclite qui supportait l’assaut ennemi. Perçaient les formations adverses de leurs vers. S’épuisaient.
Aleji, lui, s’était armé d’un arc et d’un carquois aux flèches empennées de vert. Seiren l’avait vu les arracher à un bandit avant de le tuer. L’apprenti aidait joyeusement Jamil à massacrer les lieutenants ennemis qui commettaient l’erreur de crier leurs directives d’une voix trop puissante. L’Elfe se révéla d’une précision redoutable. Il sabota même une catapulte en coupant les torons de ses cordes un à un, jusqu’à ce que les derniers brins lâchent d’eux-mêmes.
Le mestre se leva aux environs de la midi. Il cingla les réservistes avec un mordant animal, accentua la dangerosité des projectiles. Il chassa vers la côte les nuages accumulés au-dessus de la ville, découvrant un ciel d’azur plombé. Les réservistes tombaient un à un, suffoqués de chaleur, écrasés de fatigue ou assommés par un grêlon ennemi. Seiren réorganisa les équipes et les roulements. Chaque homme à terre laissait une plaie béante dans les rangs. Les bandits essuyaient des pertes bien plus importantes mais cela les affectait à peine tant ils étaient nombreux. Trop nombreux.
Les réservistes tenaient la muraille avec la volonté acharnée d’hommes ayant dépassé les limites de la fatigue. Les sens de Seiren s’émoussaient. Paradoxalement, une acuité nouvelle l’habitait. Il percevait le champ de bataille avec une précision abstraite. À la manière d’une fresque dont il n’aurait saisi que les détails. Une ivresse indistincte coulait en lui. Elle contrôlait chacun de ses muscles. Ainsi, il n’avait pas à réfléchir. Il n’agissait que par instinct. Sa plus grande peur était de lever le voile rouge qui embuait ses yeux et de voir qu’il n’enfonçait plus son épée dans l’ennemi mais dans un corps allié. Si Enjan se présentait soudainement, le reconnaîtrait-il ? Saurait-il retenir sa lame ?
Contrepoint à la violence dans laquelle il plongeait, une chanson voguait dans son esprit, en occupant les moindres recoins.
« Homme
Qui embrasse la désespérance
Entre tes mains
Tu garderas l’avenir. »
Seiren n’en avait jamais aussi bien compris les paroles. Plus le fil de ses espoirs diminuait, plus il s’y accrochait. Et plus il souffrait. Chaque déception gagnait en amertume. Tout perdait son sens. Il évoluait au cœur d’une brume de sang, de cris, de dépit, d’acidité, dans l’attente qu’une main se pose sur son épaule. Pour lui intimer de lâcher son arme. Pour lui annoncer la victoire.
En fin d’après-midi, les bandits mirent un terme à leur tactique d’épuisement et le mestre charria un épais brouillard sur la ville. Plus un voleur ne montait à l’assaut de la caserne. Un calme irréel tomba sur la place du Nord.


Le Sergent n’eut pas le courage de donner des ordres ou d’aller rassurer les civils. Il s’appuya sur son épée, haletant. Puis se laissa choir sans élégance. Il inspirait par saccade l’air vicié, humide et chaud. À ses côtés, les Poètes et les réservistes s’écroulèrent aussi, toute fièvre combative envolée. Le brouillard obstruait la lumière crue du Soleil. Il dispensait un fin crachin désagréable, qui collait aux vêtements et aux cils.
Seiren était pétri de douleur. Il se défendait bien mais malgré cela, et malgré ses protections, de nombreuses ecchymoses le brûlaient.
Une plainte s’éleva. Elle s’atténua piteusement, comme désolée d’avoir rompu le silence. Un sommeil visqueux assomma le Sergent. Le temps s’étiolait au rythme de la bruine qui dégouttait sous la visière d’un casque abandonné.

Un rire, improbable, sortit Seiren de sa somnolence. Il se leva.



Analyse (oui j'aime analyser mes textes ^^ en tout cas c'est comme ça que j'ai étudié/perçu mon travail, bien sûr vous pouvez ne pas être d'accord, n'hésitez pas à donner votre propre analyse si vous voulez aussi ^^)

Le silence est là pour marquer non seulement la trêve dans la bataille, mais surtout le fait, qui va avec les mots que j'ai souligné, que Seiren a finalement lâché prise et qu'il est OUT en fin de scène, moralement et physiquement.

Au début du passage on annonce la fin et au milieu on met du remplissage bien bourrin pour faire croire que non, les héros sont trop fort et qu'ils vont réussir à se surpasser... et finalement à la fin du passage on retombe vers le désespoir, et je n'ai jamais vécu de bataille mais quand je me bat contre mes projets d'archi ou mes romans c'est un peu ça que je ressens : tu déprimes, tu a s un moment épic ou tu penses y arriver... et finalement non.

Cette montée - descente donne le "volume" du bruit qui va être mis en place. Au début on introduit les combats, puis on est en plein dedans, puis ils s'arrêtent et donc le son va crescendo decresendo avec la description de la violence. J'ai essayé d'employé du vocabulaire qui évoquait des sons afin de rendre les combats plus bruyants encore, et finalement quand Seiren passe en pré-mode Berzerk "Les sens de Seiren s’émoussaient. Paradoxalement, une acuité nouvelle l’habitait. Il percevait le champ de bataille avec une précision abstraite. " je me concentre sur ses mouvements, il y a donc un premier silence qui n'est pas dit mais "brouillé" (un peu comme dans les films quand le héros est tellement à fond que les bruits sont "flous"Clin d'oeil et pour l'habiller (et aussi parce que c'est plus glauque ^^) j'ai mis une vraie chanson. Aka la scène de Hunger Games 3.1 quand l'héroïne chante la chanson de Hanging Tree puis la caméra passe sur les rebelles qui vont faire sauter le barrage et que la même chanson passe en fond (avec des choeurs et pas avec un chanseur soliste) et que c'est le seul bruit de la scène.

Personnellement cet enchaînement et surtout la fin me donne toujours des frissons. De la scène de pique-nique soleil on passe au plan de la rébellion pour démolir le gouvernement à un vrai acte de résistance et la chanson tourne en boucle pour tout lier. La chanson devient vraiment le symbole de la rébellion.

Sauf qu'ici la chanson est vite coupée, les phrases se font plates et c'est ça qui amène le vrai silence. Sauf que je ne cite pas le silence je dis "calme irréel", ce qui laisse suggérer la présence du silence et (je pense ici) lui donne sa force.
L'idée ensuite est d'appuyer le silence : "Le Sergent n’eut pas le courage de donner des ordres ou d’aller rassurer les civils. " => il n'a pas le courage de faire du bruit, en fait !
Graduellement on peut enfin citer le silence, tout en ajoutant un "piment" histoire que le contraste soit visible "Une plainte s’éleva. Elle s’atténua piteusement, comme désolée d’avoir rompu le silence." et à ce moment là, Seiren se laisse définitivement aller en s'endormant sur le champ de bataille (la honte mec).
Et ce qui permet de redémarrer l'action c'est un rire, donc un bruit.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 01/07/2015 05:40:03

Voilà pour les exemples que j'ai pu travailler ces derniers mois !
J'espère que ces vidéos, ces textes et ces analyses vous donneront des idées/des outils/vous auront aidés (et me font pas trop passer pour une folle ^^), je frétille à l'idée de voir vos textes essayant (réussissant ^^) à reprendre des effets de vidéo, j'espère que vous serez nombreux à tenter l'expérience (genre, vous savez pas quoi écrire pendant que vous vous ennuyez dans votre cours de biochimie/paléographie/design informatique ? Pas de panique ! Ecrivez un "Oner" ^^) ! Si quelqu'un réussit à faire un "oner" ce serait magnifique d'ailleurs !

A vos plumes & vos écrans cinés Petit Sourire

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 01/07/2015 15:01:56

Je pense que c'est une excellente idée de développer ce genre de technique d'écriture. Souvent on en utilise un peu instinctivement (comme les dialogues ping-pong, les plans fixes quelquefois, les zoom, etc.) mais y réfléchir comme ça permet de bien développer sa panoplie et de l'utiliser au bon moment je pense. La prochaine fois que j'écris, j'y penserai !