Le Temps des Rêves

Je suis à Athènes avec une amie. Nous allons en boîte de nuit bien qu'il fasse grand soleil. Mon amie porte un bonnet et nous nous faisons arrêter par la police (nous sommes vendredi et en signe de pénitence on n'a pas le droit d'arborer un couvre-chef), mais après une petite discussion à la suite de laquelle mon amie enlève son bonnet, nous repartons et escaladons l'Acropole au sommet de laquelle se trouve la boîte.

Dans la queue, nous discutons avec un couple d'Américains à qui j'apprends à chanter "Paroles, paroles" de Dalida puis, après quelques minutes, je décide de laisser mon amie seule en boîte et de sortir visiter la ville. Nous nous donnons rendez-vous chez Korres (un magasin de produits de beauté).

En sortant, je suis agacée de remarquer que, dans la rue, toutes les filles portent la même robe que moi (un modèle en dentelle transparente) et l'une d'entre elles m'explique que c'est la mode en Grèce. Je m'adresse à la seule habillée de manière un peu différente (une robe à volants blanche à pois jaunes) et lui demande le chemin pour aller chez Korres. Elle me montre un bâtiment blanc situé à l'autre bout de la ville et me conseille de me dépêcher si je veux y arriver avant la fermeture. Je lui réplique que j'ai le temps et je décide de flâner dans les rues adjacentes. Une vitrine présentant des manuscrits byzantins (superbement calligraphiés avec des caractères bleus et rouges) attire mon attention. Je décide de les prendre en photo mais la vitrine n'arrête pas de faire des reflets et ma photo n'est jamais comme je le voudrais. Tous les touristes de la rue se précipitent avec leur téléphone pour prendre la même photo et c'est là que, en fouillant dans mon sac, je m'aperçois que j'ai oublié mon téléphone à la maison et que je ne pourrais pas retrouver mon amie.

J'aime les manuscrits byzantins qui débarquent^^

Mais comment fais-tu pour te souvenir de tes rêves avec une telle précision ?

Nani : Oui, c'est étrange, on se demande pourquoi des manuscrits, tiens ^^

Zinzo : Je ne sais pas, quand j'en fait un particulièrement farfelu je m'exhorte à m'en souvenir au réveil et je le repasse dans ma tête comme un film, généralement ça marche !

^^ !

Un rêve récurrent :

Je me vois moi-même, ou plutôt une fille plus jeune que moi mais dont je sais qu'elle est moi, mais je ne vois pas par ses yeux, c'est plutôt comme dans un film ou dans un roman, quand on suit le point de vue d'un personnage.

Je suis servante dans le palais d'un roi. Nous partons pour une "excursion" dans la campagne environnante. Je marche avec d'autres serviteurs aux côtés du roi et de ses chevaliers. Nous sommes tous vêtus de rouge car c'est la couleur de la famille royale. Le roi lui même est un homme d'une quarantaine d'années, robuste, avec des cheveux et une barbe d'un blond tirant sur le roux.

Nous nous arrêtons au pied d'une falaise assez escarpée, très blanche. Nous sommes au milieu d'une sorte de bocage mais les bords et le sommet de la falaise disparaissent sous une forêt très épaisse et très sombre. Nous nous installons, nous sortons les provisions des paniers et nous commençons à manger. Les gens sourient, l'ambiance est vraiment festive. Soudain, un chevalier sort de la forêt. Il est jeune (16 ? 18 ans ?) brun avec la peau très pâle, il porte une cotte bleue et il monte un cheval noir. Il s'avance au milieu de l'assemblée, descend de cheval et défie le roi de le battre en duel. Le roi se met à rire et accepte.

Il faut que nous sortions l'armure du roi, ses armes, etc. Puis les deux hommes remontent à cheval et s'affrontent au pied de la falaise, dans une prairie délimitée par la forêt et un fossé. Nous nous asseyons au bord du fossé pour regarder, nous sommes détendus car le roi est un excellent combattant et qu'il ne peut que remporter le duel. Je discute avec l'écuyer du chevalier bleu, nous sympathisons, je lui offre une partie de mon déjeuner.

Soudain, les combattants se ruent au galop l'un vers l'autre en brandissant des lances, je lève la tête et je m'aperçois que ce ne sont pas des lances de tournoi en bois peint, mais de vraies lances de guerre. Je me lève et je veux les prévenir mais je me réveille avant, en sachant qu'ils vont s'embrocher réciproquement et mourir tous les deux.

La fin est trop triste T.T

Oui... ça ferait un joli conte.

la chute est si rapide que c'est inattendu ^^ ça sent le complot pour prendre le trône ça !

Je suis capitaine de sous-marin pendant une guerre de magiciens. Il faut que je trouve un moyen d'échapper à mes ennemis : j'active les commandes à fond et plonge très loin sous la surface de la mer pour qu'il ne puisse pas me localiser avec leurs sortilèges. Pendant que nous explorons les abysses, mon équipage fait du tricot et lit des albums d'Astérix.
Nous finissons par remonter à la surface sur une île occupée par un hôtel un peu miteux. Je décide d'aller nager mais les vagues sont pleines de fantômes noirs, qui se dissipent heureusement lorsque je rentre dans l'eau. J'observe un peu les poissons alors qu'une sorte d'ouragan se lève. Comme l'eau est trop froide, je sors et fait le tour de l'hôtel. Des cris déchirants attirent mon attention ; ils proviennent de sous une sorte de bâche posée sur l'eau. Je me rends compte que ce sont des dauphins retenus prisonniers sous la bâche. Alors que je m'apprête à les délivrer, leur propriétaire surgit dans mon dos. Il me hurle dessus mais je me réveille avant de savoir ce qu'il me dit.

Je vais vous raconter une pensée qui m'a traversé l'esprit alors que j'étais dans un demi-sommeil, cette scène est basée sur des musiques que mon lecteur a lu en aléatoire: "La déclaration" de Debout sur le Zinc (en live) et "Beirut" de Ibrahim Maalouf.

C'était une scène vu du dessus mais tout était fait de filins lumineux (même les gens), au sol se déroule un bal. Les gens dansent une sorte de valse et au dessus d'eux, deux carrousels tournoient dans le ciel. Un couple (fait de filins lui aussi) passe d'un carrousel à l'autre en marchant sur un pont d'argent, valsant au milieu de chaque carrousel. Progressivement les chevaux de bois du carrousel inoccupé se détachent de celui-ci en une frise et tournent autour du carrousel où danse le couple alors que la musique s'intensifie puis tout s'arrête. Les musiciens ne jouent plus, les gens ne dansent plus, les carrousels ne tournent plus.

La foule en bas se disperse, le carrousel disparaît et le couple atterrit doucement sur le sol, main dans la main, au pied d'un arbre, en haut d'une colline surplombant la place. La femme disparaît et on entend les premières notes de "Beirut". À partis de ce moment l'homme n'est plus fait de filins d'argent mais de chaire.

Au fil de la musique, l'homme resté seul au pied de l'arbre et observant les nuages s'élève lentement de terre avant de s'accrocher à une étoile. Celle-ci l'emmène au loin, vers un trou dans le ciel, s'approchant peu à peu de la source de la musique. Il voit un homme jouer au loin, assis au bord d'une autre étoile et laissant pendre ses jambes dans le vide. Il reconnaît immédiatement son père. Mais au moment de toucher l'étoile qui coïncide avec l'accélération de la musique à la fin du morceau l'homme qui s’élevait commence à chuter, un morceau de l'étoile de son père dans la main. Il atterrit enfin en douceur sur le sol contre l'arbre, se lève et tourne le dos à se trou dans le ciel pour retourner à la ville en contrebas, marquant la fin du morceau.

Je suis avec une amie servante, Alienor. Nous allons dans une auberge manger des huîtres. On nous apprend que la reine est morte et Alienor doit la remplacer. Je deviens sa fidèle conseillère. Nous organisons des grands repas somptueux. Un jour, quelqu'un calomnie Alienor et sa mauvaise réputation fait que la révolte gronde. Comme je suis en colère, parce que c'est parce qu'elle ne m'a pas écouté qu'on en est là, je renvoi les serviteurs et je range seules les chaises pliables qui servaient pour la fête. Puis nous allons dans une chapelle, et nous faisons un conseil pour voir ce que nous devons faire afin de sauver la situation. Dans l'ombre d'un bas relief, j'aperçois alors une sarbacane. Je crie à Alienor de se pencher et on évite l'assassinat. Je pars à la poursuite du tueur, un maître espion à en juger par son arme de lâche. Il disparaît dans un passage secret que je ne peux pas rouvrir. Un serviteur arrive et me dit "Vous avez des amis". Il soulève une tapisserie qui dévoile un autre passage secret, il me dit où mène celui emprunter par le maître espion. J'arrive devant la maison du concierge (mélange de l'accueil de la maison des asso de la Colline au Coquelicot et de l'accueil concierge de Budapest Grand Hôtel) des passages secrets et je lui dit où je veux aller, il répond "les gens ne sont pas toujours où on les cherche, donner un nom serait plus précis". Mais je ne sais pas le nom. Alors il m'envoi en cabine 16. Pour ça, je dois me laisser tomber dans le vide, puis un grand ventilateur s'active et me fait remonter. Je m'accroche a une barre de pompier et arrive en haut, dans la cabine 16. Wonderwoman arrive alors, elle me dit qu'elle va m'emmener où il faut. Elle me prend par la taille et me fait redescendre. On arrive dans un magasin. Elle dit qu'il vaut mieux se préparer pour affronter l'ennemi. Elle a un super sac qui duplique (à l'intérieur du sac) tout ce qu'elle touche, et le sac est sans fond. Elle commence à me dire que j'aurais besoin d'un savon pendant mon séjour et comme je suis trop paumée pour choisir, elle les dupliques tous. Puis elle duplique les déos "ça peut servir", puis les fer à lisser, puis un kit de manucure.

Et là ma tête fumée trop et le facteur à sonné, alors je me suis réveillée.

Je suis institutrice dans une école, avec plein d'adorables enfants dont une petite blondinette qui est ma chouchoute. Alors que je fais cours, la sirène qui annonce les bombardements retentit. Je me dépêche d'aller à la cave avec mes élèves, le bombardement est violent mais nous nous en tirons sans trop de bobos. Quand nous ressortons à l'air libre, je m'aperçois que, dans la campagne environnante, il n'y a plus aucun signe de vie. Pas de cadavres, rien : c'est simplement comme si tout le monde avait disparu sans laisser de traces.
Mes élèves et moi commençons à marcher vers la ville pour chercher d'autres personnes et comprendre ce qui se passe. La petite blondinette a été bouleversée par le bombardement, elle pleure tout le temps, alors je lui promets qu'à la ville, je lui achèterai un lapin. Cela calme la petite et elle passe son temps à me parler de son futur animal de compagnie.
Le voyage vers la ville dure très longtemps. Au fur et à mesure que nous marchons, des phénomènes étranges ont lieu (je ne me souviens plus de tous, mais il y a notamment ces sortes de démons chevauchant des véhicules en forme d'échalote). Alors que les enfants, terrorisés, me pressent de questions, et que la petite blondinette me parle du lapin que j'ai promis de lui acheter, je comprends que nous sommes morts dans le bombardement et que la ville vers laquelle nous nous dirigeons est en fait la porte vers l'au-delà.

terrible; coup de foudre pour les démons sur échalotes !

Je confirme, pour les démons sur échalottes ! J'aime beaucoup lire vos rêves, c'est amusant de voir à quel point ils peuvent être différents d'une personne à l'autre.