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Arbre

Le Temps des Rêves

Je suis à Athènes avec une amie. Nous allons en boîte de nuit bien qu'il fasse grand soleil. Mon amie porte un bonnet et nous nous faisons arrêter par la police (nous sommes vendredi et en signe de pénitence on n'a pas le droit d'arborer un couvre-chef), mais après une petite discussion à la suite de laquelle mon amie enlève son bonnet, nous repartons et escaladons l'Acropole au sommet de laquelle se trouve la boîte.

Dans la queue, nous discutons avec un couple d'Américains à qui j'apprends à chanter "Paroles, paroles" de Dalida puis, après quelques minutes, je décide de laisser mon amie seule en boîte et de sortir visiter la ville. Nous nous donnons rendez-vous chez Korres (un magasin de produits de beauté).

En sortant, je suis agacée de remarquer que, dans la rue, toutes les filles portent la même robe que moi (un modèle en dentelle transparente) et l'une d'entre elles m'explique que c'est la mode en Grèce. Je m'adresse à la seule habillée de manière un peu différente (une robe à volants blanche à pois jaunes) et lui demande le chemin pour aller chez Korres. Elle me montre un bâtiment blanc situé à l'autre bout de la ville et me conseille de me dépêcher si je veux y arriver avant la fermeture. Je lui réplique que j'ai le temps et je décide de flâner dans les rues adjacentes. Une vitrine présentant des manuscrits byzantins (superbement calligraphiés avec des caractères bleus et rouges) attire mon attention. Je décide de les prendre en photo mais la vitrine n'arrête pas de faire des reflets et ma photo n'est jamais comme je le voudrais. Tous les touristes de la rue se précipitent avec leur téléphone pour prendre la même photo et c'est là que, en fouillant dans mon sac, je m'aperçois que j'ai oublié mon téléphone à la maison et que je ne pourrais pas retrouver mon amie.