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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 20/05/2013 11:11:38

http://ecrits-vains.com/EV/Livres/Entrees/2012/11/19_GLAS_POUR_ENCYCLOPDIA_UNIVERSALIS.html

Avatar de Lune Lune Mode Lecture - Citer - 20/05/2013 11:44:01

Je sais pas trop quoi dire. Le numérique (internet !) est un outils plus abordable et à la porté de tous et tellement pratique ! Mais je ferais toujours plus confiance aux livres (pourquoi?), je trouve qu'ils donnent plus de valeurs aux choses (pas dans le sens financier), lorsqu'un sujet nous intéresse vraiment on trouve un livre, un objet palpable, un ami qui nous ouvre son monde (Clin d'oeil), et ça je trouve ça irremplaçable ...

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 20/05/2013 12:12:19

Je trouve le numérique absolument génial, rien qu'aujourd'hui j'ai lu une dizaine de poèmes et de nouvelles géniales que je n'aurais jamais trouvé sans ça, mais il y a un truc que j'aime avec le livre, c'est qu'il n'y a pas d'intermédiaire. C'est de toi à lui, de tes mains à la feuille, de tes yeux au papier. Tu pourrais lire un livre au fond d'une caverne, à la lumière d'une torche. Alors que le numérique, ça implique forcément de demander à un appareil électronique de te laisser lire le texte...

Avatar de Lune Lune Mode Lecture - Citer - 20/05/2013 12:19:30

Voilà, c'est ça ! Comme dans beaucoup de choses, un juste milieu est la meilleure solution ...

Avatar de UnAutreLapin UnAutreLapin Mode Lecture - Citer - 20/05/2013 20:48:22

J'ai passé des heures avec ça sur les genoux. Internet n'existait pas vraiment. Et... Comment dire...

Faire une recherche avec des encyclopédies papier, ou avec un outil multimédia, c'est la même différence je trouve qu'entre regarder un film au cinéma et zapper sur sa TV.
Avec la version papier, il y a une implication quand à la recherche sur un thème. on peut zapper, aussi, mais suivre un sujet nécessite un travail sur soi, pas un simple "clic" vers un hyperlien. On sort des pages, on ouvre plusieurs volumes dont un thésaurus, on revient sur un mot voir si la phrase n'a pas un double sens, on recherche la définition d'un mot, et on s'imprègne de l'article qui en découle...
Avec le net, on a une source quasi illimitée d'informations. Du coup on se laisse diriger par une grande marque quotée en bourse (Google) pour s'instruire. Ou mieux : on inscrit direct dans la rétine des infos collectées par une foule inconnue d'amateurs pas forcément éclairés (Wiki).

Pour moi, une recherche sur le net est à l'image de celui qui recherche : du coup il y a rarement de vraies découvertes inattendues (les TED sur Youtube, j'adore ça, mais à force c'est carrément stéréotypé ^^). Alors qu'un article sur support papier est forcément le résultat du travail d'un ou plusieurs auteurs : on peut ne pas être d'accord, et ne pas zapper pour autant (j'ai un grand souvenir d'un article sur Tolkien...).

Enfin, tout ça pour dire que je reposerai les mains sur la ligne de cuir qui trône au milieu de la bibliothèque du séjour de mes parents avec nostalgie, la prochaine fois.
Mais que dans ma vie de tous les jours, facilité, efficacité, rentabilité, etc. priment.


"Okay Google... je suis un produit de la société de consommation"



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Et Universalis répond :
"Lorsque l'implication est minimale, le consommateur accorde peu d'importance aux produits et aux marques, et se décide rapidement. À la limite, on peut parler d'achat routinier dans lequel les habitudes et donc les phénomènes d'apprentissage sont décisifs. La publicité dans ce cas joue plus un rôle de familiarisation ou de rappel à la mémoire que de persuasion. Elle doit être simple, répétitive et fait souvent appel à des éléments d'identification forts, d'ordre visuel ou sonore. "

Il en va donc de la recherche d'information comme pour la culture ou les relations humaines...
"À l'opposé, l'achat complexe ne peut se résumer à une simple phase de transaction. Pour comprendre cette dernière, il faut y associer les étapes qui la précèdent comme celles qui la suivent : la reconnaissance du problème ; la recherche et le traitement des informations ; la prise de décision ; l'expérience post-achat."

Sérieux, tomber sur un sujet comme ça dans un relié cuir en étant entouré de papier, ça serait plus classe, non? ^^

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 20/05/2013 21:28:09

Je suis d'accord avec pas mal de ce que tu as dit, mais remarquons quand même que ce sera toujours possible de se balader à travers l'encyclopedia universalis, même si c'est sur le web ou sur un dvd. Mais ça n'a pas le même charme, on est d'accord...

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 21/05/2013 08:22:44

Moi je trouve que le numérique c'est super pratique et une très bonne idée pour partager les livres. Mais bien sur, il ne doit pas interdire le tirage papier, parce qu'on a pas toujours de l'électricité à portée de main, et pour beaucoup d'autres raisons qui sont très personnelles à chacun (par ex aimer ou ressentir le besoin de tourner des pages). Techniquement, un livre informatique se lit-il plus vite qu'un livre papier ? Et est-ce qu'un livre papier donne plus au lecteur la possibilité de se décourager (oooh il me reste tout ça de page) ou bien c'est le livre numérique (combien de page il me reste encore? et tu passes ton temps à faire scroller ton écran pour les compter, tu arrêtes à 30, reprend ta lecture...). Bref, de mon côté je suis autant amoureuse des livres papiers que numériques en ce moment, à condition pour les deux qu'ils soient faits avec attention et amour Petit Sourire Ce qui m'intéresse plus de savoir c'est : qu'est ce que chacun apporte comme comportement et du coup quel comportement je veux engager chez mon lecteur? par ex, si je veux le faire stresser sur la fin pour qu'il se dise "il reste 3 pages, les héros sont dans la merde, oh nooon faites qu'ils ne meurent pas" alors je pense préférer une version papier : sentir le peu de matière qui lui reste à parcourir accentuera l'effet...
quant à l'encyclopédie : si je souhaite faire une recherche pour un dossier par ex, je préfère l'avoir sur mon pc (possibilité d’interactivité, d'embrayer direct sur une recherche plus large et sur des sites spécialisés), mais si je suis à table et qu'on cherche la définition exacte d'un mot, alors je préfère avec la version papier...(on lit, on ferme, on reprend la discussion et personne ne se perd dans les limbes du net pendant que les autres font un acte de socialisation).

Avatar de Faël Faël Mode Lecture - Citer - 02/06/2013 21:22:31

Je n'ai jamais lu de livres numériques, mais ça ne m'attire pas vraiment : je me fatigue plus vite à lire sur un écran... Et puis, pour moi, mais c'est probablement une question d'habitude, le livre, eh bien... il est irremplaçable. Ne serait-ce que l'odeur du papier neuf en ouvrant un livre tout juste acheté, ou la vue du papier jauni d'un vieux livre redécouvert... et encore tant d'autres charmes qui font défaut au numériques. En plus des contraintes matérielles dont vous avez déjà parlé (électricité, voire connexion internet, etc). Je ne vois qu'un avantage rationnel au numérique : le gain de place. Même si une bibliothèque bien remplie a un attrait que je ne pourrai jamais nier.

Quant à l'Encyclopedia, j'aimais bien le fait qu'elle soit disponible à la fois en numérique et en papier. Les versions du cdi vont devenir collector, alors ? Vendues à prix d'or ? Intéressant... Clin d'oeil Et je suis d'accord avec Wen.

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 22/06/2013 10:48:41

Rah ! Le type qui a écrit l'article a une sacrée plume et son ton m'empêche de savoir si je suis triste par manipulation ou par conviction personnelle.
Je pense qu'il faut faire la part des choses entre le livre d'auteurs, qu'on peut acheter en poche, transporter sur soi, lire et relire n'importe où, dans n'importe quelles condition, en cornant les pages, en le prêtant, en le donnant, en griffonnant parfois dans les marges... C'est peut-être lié à mes études mais j'ai un rapport très physique à ce genre de bouquins : une couverture que tu uses sous tes doigts, une autre que tu caches parce qu'elle te fait peur, ce réflexe de chaque matin de tâtonner à l'endroit où j'ai laissé le livre hier, dans des endroits peut-être improbables, pour reprendre le fil de cette deuxième vie qui ne me quitte presque jamais. Il y a des livres que l'on déteste, pas seulement l'histoire mais l'objet en lui-même, à cause de l'histoire qu'il renferme (de Gaulle ?). Bref, je ne vois pas comment une liseuse pourrait remplacer ce rapport-là au livre.

Mais pour les dictionnaires, les encyclopédies, le rapport n'est pas le même et les consulter nécessite de toute façon tout un attirail. Je pense que pour ça, le numérique est une bénédiction parce qu'on n'a pas tous les moyens d'avoir universalis chez soi, et que dépendre des caprices d'internet ou des horaires d'une bibliothèque (et du tram pour y aller), la calcul est vite fait, je trouve...
Et je suis d'accord avec Nani en ce qui concerne la poésie (et la nouvelle) : ce sont des genres très délaissés des lecteurs à notre époque et internet est vraiment un moyen extraordinaire de les faire vivre encore, et d'y sensibiliser un public qui n'aurait jamais mis le nez dans un recueil papier.