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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de Sheedo Sheedo Mode Lecture - Citer - 19/01/2012 13:05:32

Cercle figé aux piliers de bois
Enferme en son centre une silhouette sans voix
Éclair perdu à l'ombre du hasard
D'une absence ornée d'une part de désespoir.

S'ouvre le cercle bordé d'infini
Ses géants croissent, bardés de gris,
Racines d'épines lient l'asservi
Agenouillé la voix s'amplifie.

Charges de douleur se joignent au zénith
Sans vergogne ni âme s'abattent sur le site.


Des confins s'ouvre l'oeil du dernier défunt
Du cercle brisé se retire le malsain
En ses pas luisent l'apogée des éclats
S'approchent pas à pas les landes de l'au-delà.

Avatar de [Utilisateur supprimé] [Utilisateur supprimé] Mode Lecture - Citer - 19/01/2012 17:06:15

[Contenu supprimé]

Avatar de Sheedo Sheedo Mode Lecture - Citer - 19/01/2012 17:28:56

L'image que j'ai est très très difficile à retranscrire... c'est qu'un premier essai Petit Sourire

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 19/01/2012 18:50:50

En me concentrant un peu j'arrive à avoir une image intéressante en tête et j'aime bin les deux premières strophes (sauf que au lieu de "d'une absence ornée d'une part de désespoir" je verrais plutôt "d'une absence ornée de désespoir"Clin d'oeil mais par contre le deuxième vers en italique je ne le comprend pas du tout et "sur le site" ça fait bizarre... est-ce un site archéologique ?
Pour la dernière strophe elle coule plutôt bien mais là par contre si chaque vers un par un me parle, leur enchaînement me laisse de marbre... Et petite répétition :" dans ses pas... " puis "pas à pas...".
Voilà, je suis mitigé mais j'aime bien.

Avatar de Contraste Contraste Mode Lecture - Citer - 19/01/2012 19:13:34

D'une absence ornée d'une part de désespoir.


De même que Nani, ça se répète le "D'" et ce n'est pas agréable.
Sinon je ne saurais comment le dire mais j'ai l'impression que ça manque de force, peut-être est-ce trop abstrait sans pour autant percuter le lecteur...

J'aime l'ambiance, sans la trouver achevée.

Avatar de violette violette Mode Lecture - Citer - 19/01/2012 19:54:05

Idem que les commentaires précédents,
c'est obscure et quelques vers me laissent assez perplexe
Pourtant il y a dans le tout quelque chose qui m'attire irrévocablement,
et c'est un peu de la même nature que le poème lui-même;
Je n'y voit pas d'unité absolue, je ne peux le comprendre entièrement,
encore moins l'expliquer, mais, c'est là!
Je n'ai pas non plus une image qui me vient en tête, mais au contraire plein
de petits flash qui m'assaillent
Bref, malgré tout, j'aime bien

Avatar de Sheedo Sheedo Mode Lecture - Citer - 19/01/2012 20:06:03

La plupart des répétitions sont volontaires, pour casser le rythme. (pour une fois.) Comme je le dis c'est qu'une première écriture un peu bancale, je le retravaillerai dès que possible.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 20/01/2012 16:14:42

je crois que je vois ton idée, avec ta Lande et les géants, on sent un univers qui se construit et qui peut être riche, il ne demande qu'à sortir, alors que le réveil se fasse ^^ en attendant ta nouvelle version.

Avatar de Sheedo Sheedo Mode Lecture - Citer - 21/01/2012 18:27:51

Mon image en prose, style épuré, c'est vraiment juste pour décrire.

Elle lui tourne le dos. Il ferme et ouvre les yeux.

Il est au centre d'un cercle étrange, le sol est couvert de racines. Des arbres l'encerclent et des palpitations étranges émanent de gousses gigantesques marquées de réseaux de veines verdies reliant chaque pilier de bois.

Il esquisse un mouvement, les racines le retiennent. Un autre mouvement, l'étreinte se resserre dans un grincement. Il est pris au piège. Il pousse un crie de désespoir, une âme errante pourrait l'entendre... L'écho de sa voix se perd dans l'infinité qui entoure ce site. Il l'appelle. Encore et encore. De tout son corps, tout son coeur. Son coeur... il ne le sent plus battre, ne l'entend plus. Il n'y a plus qu'un battement. Celui des gousses.

Ce battement s'accélère. Chaque palpitation fait croître ces géants de bois. Chaque palpitation lui arrache un cri de douleur de plus en plus puissant.

Un rayon lumineux, sorte d'éclair, déchire l'air et l'espace au dessus de lui, rejoins par une centaine d'autres se joignant au dessus de sa tête depuis les gousses, avant de s'abattre sur son corps meurtri.

Douleur indescriptible. Il se sent séparé en deux, son corps n'est que douleur et profond malheur. Ses hurlements se perdent dans l'oubli.

Il ferme et ouvre les yeux. Elle lui tourne le dos et part sans se retourner.


En espérant que ça vous aura éclairé sur le sens premier du texte. Comme je vous l'ai dit c'est très difficile à exprimer en vers dans mon style. Mais peut-être y arriverez vous? Petit Sourire

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 21/01/2012 18:56:14

J'aime l'image et ça m'éclaire un peu ton poème, mais ça reste quand même très loin de me transporter dans cet univers. Je pense que tu te compliques la vie. Tu désignes tout métaphoriquement, par exemple "piliers de bois" moi je vois tout de suite des bon gros piliers de chêne fixes et solides. Où est passée la palpitation dans ton texte ? le cercle est dit "figé". Pourquoi si peu d'allusions au végétal ? De même, quand tu dis "ces géants" ben moi je pense tout bêtement à des géants, en chair et en os !
Beaucoup de vers ne m'aident pas à former une image dans ma tête, ils m'embrouillent :

Cercle figé aux piliers de bois (ça me montre un cercle figé alors que tu voudrias des gousses et des palpitations, du mouvement quoi !)
Enferme en son centre une silhouette sans voix (là ça va mais peut-être que tu peux inclure un peu de végétal, à la place de "sans voix" qui n'apporte peut-être pas grand chose à la notion de "silhouette" qui est déjà muette"Clin d'oeil
Éclair perdu à l'ombre du hasard (pourquoi introduire l'éclair dès le départ ? ça nous fait un élément de plus à gérer alors que les autres sont à peine posés)
D'une absence ornée d'une part de désespoir. (là je pense que c'est bien de finir sur l'absence)

S'ouvre le cercle bordé d'infini (Le cercle s'ouvre ? Il est libéré ?)
Ses géants croissent, bardés de gris, (encore un nouvel élément, des géants. Et aucun moyen de s'imaginer à quoi ils ressemblent à part qu'ils ont du gris. Déjà à partir de là ça devient très confus dans mon pauvre petit cerveau).
Racines d'épines lient l'asservi (là je peux sans mal me l'imaginer. Peut-être un verbe plus fort que "lient" ? "enserrent", "entravent" ?
Agenouillé la voix s'amplifie. (pareil, j'arrive à m'imaginer quelque chose, sauf que je ne sais pas de quelle voix tu parle, ni même si elle vient de l'extérieur ou du cercle, mais là ça ne me gêne pas.)

Charges de douleur se joignent au zénith (je peux m'imaginer quelque chose mais c'est un peu dur de l'intégrer à ce qu'il y a avant, on me parlait de géants, de racines, de piliers, de prison, de voix, de désespoir, d'éclair, mais jusque là pas de soleil ni de zénith)
Sans vergogne ni âme s'abattent sur le site. (ce deuxième vers ne passe pas du tout à mon avis il est très froid pour ce qu'il décrit).)

Des confins s'ouvre l'oeil du dernier défunt (encore une fois l'image isolée est belle mais quels confins et quel défunt ? Quel impact sur les racines, la silhouette... Je suis perdu.)
Du cercle brisé se retire le malsain ( le malsain, c'est le diable ? L'éclair ? celui là il passe plutôt bien parce que j'arrive à l'ancrer dans l'image confuse que j'avais déjà : OK, quelque chose de pas bien y était, et c'est parti du cercle-prison)
En ses pas luisent l'apogée des éclats (euh, là par contre... ses pas ? Ils marche ? Il est donc bien libre ? Pourquoi l'éclair s'abattait sur le cercle alors ? Ses pas de qui ? De la silhouette dont je n'ai plus entendu parler depuis le début ou le malsain qui est sensé s'être déjà retiré ?)
S'approchent pas à pas les landes de l'au-delà. (Celui là, il se comprend^^).

Bref, beaucoup de vers me plaisent, les images sont intéressantes, mais elles se superposent sans beaucoup de structure, on entend parler d'éléments sans pouvoir vraiment les imaginer et sans qu'on nous les rappelle ensuite, du coup à la fin j'ai plein de petits bouts d'images inachevées au lieu d'avoir un tableau dans ma tête comme celui que tu le décris en prose. Je pense tu devrais te concentrer plus sur les éléments essentiels (la voix, la silhouette, les épines, le cercle, l'éclair, c'est déjà beaucoup à décrire pour un poème si court) sans forcément les métaphoriser, ça ne t'empêchera pas d'être élégant, et tenter de poser le décor petit à petit plutôt que de décrire quelque chose comme si nous l'avions déjà sous les yeux. Le tableau passerait bien mieux et il le mérite à mon avis.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 14/06/2012 11:17:48

J'aime l'ambiance de la deuxième version et ta narration, qui est légère et en même tant suffisamment prenante. Soit je suis trop fatiguée soit il me manque quelques connections poétiques, mais je n'ai pas vu le lien entre les deux textes (ce qui n'est pas non plus terrible je suppose) mais il y a une certaine résonance. En tout cas j'espère que tu vas écrire de nouveau en prose un de ces quatre matins, parce que tu as un style intéressant.

Avatar de Sheedo Sheedo Mode Lecture - Citer - 20/06/2012 14:37:06

je pense que le problème du lien entre les deux textes est dû au fait que j'ai.... complétement raté celui en vers x)

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 20/06/2012 18:44:21

je te laisse juge de cela :p