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Arbre

Le Temps des Rêves

Cercle figé aux piliers de bois
Enferme en son centre une silhouette sans voix
Éclair perdu à l'ombre du hasard
D'une absence ornée d'une part de désespoir.

S'ouvre le cercle bordé d'infini
Ses géants croissent, bardés de gris,
Racines d'épines lient l'asservi
Agenouillé la voix s'amplifie.

Charges de douleur se joignent au zénith
Sans vergogne ni âme s'abattent sur le site.


Des confins s'ouvre l'oeil du dernier défunt
Du cercle brisé se retire le malsain
En ses pas luisent l'apogée des éclats
S'approchent pas à pas les landes de l'au-delà.