C'est mon premier post ici. Bonne lecture!
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Écrasé par le torrent terne
Que déversent les cieux gris
Il marche l'esprit léger et rien,
Pas même le ciel ne l'arrêterait
Il évolue sur cette route froide
Il s'avance alors qu'autour
Les mondes des morts et des vivants
S'immobilisaient comme foudroyés.
Là où les arbres ne poussaient plus,
Où les ténèbres se faisaient reines,
Là où le temps n'avançait plus,
Et où les ombres régnaient en maîtres
Il ne voyait ni n'entendait
L'or que la faucheuse récoltait
De sa faux nacrée tourbillonnante
Tachée de la poussière des sens.
Son avenir voilé du nuage noir
Qu'aucun astre n'illuminait
Ne se révélait que lentement
Par la lumière de son cœur.
Une guerre face à lui-même,
Dans laquelle il s'engageait,
Sur la voie du destin, parsemée
Des débris de sa conscience.
Voie du destin
Écrasé par le torrent terne
Que déversent les cieux gris
Il marche l'esprit léger et rien
Pas même le ciel ne l'arrêterait.
Évoluant sur ce sentier de glace
Il s'élance pendant qu'autour
Les mondes des morts et des vivants
S'immobilisent en un silence.
Là où les arbres ne poussaient plus
Où les ténèbres se faisaient reines
Là où le temps n'avançait plus
Et où les ombres régnaient sereines.
Il ne voyait ni n'entendait
L'or que la faucheuse récoltait
De sa lame nacrée tourbillonnante
Tachée de la poussière des sens.
Son avenir voilé de sombres nuages
Qu'aucun astre n'illuminait plus
Ne se révélait que lentement
Au son des hymnes de la vengeance.
Et bien pour un premier post (et même pour un post tout court), c'est un très beau post !
Je passe à la phase critique ? ^^
Il évolue sur cette route froide
Il s'avance alors qu'autour
Les mondes des morts et des vivants
S'immobilisaient comme foudroyés.
--> je pense qu'il y a ici un problème de concordance des temps (oui, je sais, cette expression fait en général peur ^^). Puisque le début de la strophe est au présent, pourquoi passer à l'imparfait au dernier vers ? Ca perd le lecteur. Comme toute la suite du poème est au passé, je pense qu'il suffirait de mettre tes deux premières strophes au présent et cela suffirait.
De sa faux nacrée tourbillonnante
Tachée de la poussière des sens.
--> Ca, j'ahère. J'adore même ^^. Parce que si tu utilises l'image déjà vue et revue de la faux, tu réussis à la rendre personnelle avec "la poussière des sens". On s'attend à ce qu'elle soit tout bêtement tachée de sang et... non ! Bien joué !
Qu'aucun astre n'illuminait
--> C'est peut-être tout à fait subjectif mais j'ai du mal avec les sonorités de ce vers (quand tu lis à voix haute, avec les liaisons, il y a beaucoup de "n"
Là où les arbres ne poussaient plus,
Où les ténèbres se faisaient reines,
Là où le temps n'avançait plus,
Et où les ombres régnaient en maîtres
--> Je ne suis d'ordinaire pas du tout attachée aux rimes mais je trouve que tu introduis un terre parallélisme dans cette strophe qu'il serait positif que tu fasses rimer "maîtres" avec "reines" (donc en changer un des deux ^^)
Par la lumière de son cœur.
--> un peu "bateau" comme expression non ?
Sinon, sur l'ensemble du poème, j'aime les images que tu fais surgir. Le rythme ne dégage pas une énergie énorme mais cela s'adapte bien au thème d'une marche solitaire.
Au plaisir de te relire,
C'est l'un de mes tout premier poèmes et je manquais quelque peu de maîtrise. De plus, par une faute de mise en page totalement involontaire, le derniers vers est tout en bas à gauche... Enfin je te remercie pour cette critique, et je suis en tous points d'accord avec toi.
P.S: D'un point de vue très personnel, je n'aime pas ce poème. Mais j'ai tout de même voulu le poster afin de récolter vos différents avis.
Pour modifier la faute de mis en page, tu peux éditer ton texte (en haut, à droite, en petit, en bleu de ton texte).
Si tu n'aimes pas ce poème, pourquoi ne pas le retravailler en partant de nos commentaires et de l'expérience que tu as acquise ? C'est en partie à ça que peut servir ce forum.
C'est ce que je compte faire.
Merci pour ton conseil!
Je l'aime bien, celui-là ! Je suis d'accord avec les remarques de Poulix, moi aussi. Je pense que j'apprécie la simplicité de ce poème. Peut-être est-ce justement parce que c'est un de tes premiers, mais tu n'as pas ajouté de petites tournures décoratives ni de rimes un peu forcées, et du coup on a (j'ai) l'impression de quelque chose de plus spontané.
Je viens de relire, le dernier vers de la première strophe est au conditionnel , il exprime le fait que rien ne l'arrêterait dans sa marche.
Là où les arbres ne poussaient plus,
Où les ténèbres se faisaient reines,
Là où le temps n'avançait plus,
Et où les ombres régnaient en maîtres
--> Je ne suis d'ordinaire pas du tout attachée aux rimes mais je trouve que tu introduis un terre parallélisme dans cette strophe qu'il serait positif que tu fasses rimer "maîtres" avec "reines" (donc en changer un des deux ^^)
Là où les arbres ne poussaient plus,
Où les ténèbres se faisaient reines,
Là où le temps n'avançait plus,
Où les ombres déchaînaient la haine.
C'est mieux?
Par la lumière de son cœur.
--> un peu "bateau" comme expression non ?
Au son des hymnes de la vengeance.
C'est mieux?
"déchaînaient la haine" c'est un peu classique je trouve. Surtout que dechainer ne va pas vraiment avec l'image d'un temps figé.
Où les ombres enchaînaient la peine?
(ça fait très supermarché aux vers.... x) )
Pourquoi pas remplacer "en maître" par "sereines" ?
Euh, je me tape l'incruste alors : moi aussi j'aime beaucoup et je suis d'accord pour changer ce vers, comme tu l'auras compris.
Tu me retires une épine du pied Zinzolin, j'arrivais pas à trouver! ^^ Merci!
Écrasé par le torrent terne
Que déversent les cieux gris
Il marche l'esprit léger et rien,
Pas même le ciel ne l'arrêterait
Il évolue sur cette route froide
Il s'avance alors qu'autour
Les mondes des morts et des vivants
S'immobilisaient comme foudroyés.
Là où les arbres ne poussaient plus,
Où les ténèbres se faisaient reines,
Là où le temps n'avançait plus,
Et où les ombres régnaient sereines.
Il ne voyait ni n'entendait
L'or que la faucheuse récoltait
De sa faux nacrée tourbillonnante
Tachée de la poussière des sens.
Son avenir voilé du nuage noir
Qu'aucun astre n'illuminait
Ne se révélait que lentement
Au son des hymnes de la vengeance.
Une guerre face à lui-même,
Dans laquelle il s'engageait,
Sur la voie du destin parsemée,
Des débris de sa conscience.
Sheedo
Mode Lecture -
Citer - 09/12/2011 15:47:06
