Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

Et bien pour un premier post (et même pour un post tout court), c'est un très beau post !
Je passe à la phase critique ? ^^

Il évolue sur cette route froide
Il s'avance alors qu'autour
Les mondes des morts et des vivants
S'immobilisaient comme foudroyés.

--> je pense qu'il y a ici un problème de concordance des temps (oui, je sais, cette expression fait en général peur ^^). Puisque le début de la strophe est au présent, pourquoi passer à l'imparfait au dernier vers ? Ca perd le lecteur. Comme toute la suite du poème est au passé, je pense qu'il suffirait de mettre tes deux premières strophes au présent et cela suffirait.

De sa faux nacrée tourbillonnante
Tachée de la poussière des sens.

--> Ca, j'ahère. J'adore même ^^. Parce que si tu utilises l'image déjà vue et revue de la faux, tu réussis à la rendre personnelle avec "la poussière des sens". On s'attend à ce qu'elle soit tout bêtement tachée de sang et... non ! Bien joué !

Qu'aucun astre n'illuminait

--> C'est peut-être tout à fait subjectif mais j'ai du mal avec les sonorités de ce vers (quand tu lis à voix haute, avec les liaisons, il y a beaucoup de "n"Clin d'oeil

Là où les arbres ne poussaient plus,
Où les ténèbres se faisaient reines,
Là où le temps n'avançait plus,
Et où les ombres régnaient en maîtres

--> Je ne suis d'ordinaire pas du tout attachée aux rimes mais je trouve que tu introduis un terre parallélisme dans cette strophe qu'il serait positif que tu fasses rimer "maîtres" avec "reines" (donc en changer un des deux ^^)

Par la lumière de son cœur.

--> un peu "bateau" comme expression non ?

Sinon, sur l'ensemble du poème, j'aime les images que tu fais surgir. Le rythme ne dégage pas une énergie énorme mais cela s'adapte bien au thème d'une marche solitaire.

Au plaisir de te relire,