je n'ai pas lu la première mouture du texte et les commentaires qui ont suivis, je m'attarde sur ton dernier résultat.
je sais qu'il y a eu un travail et pourtant, les mots semblent avoir coulés d'eux-mêmes. J'aime beaucoup les images et les associations que tu as fait avec. Le rythme est bon, fluide. Le seul petit défaut très subjectif est la chute, j'ai l'impression qu'il manque une strophe et peut-être même juste une phrase ou un mot. Au plaisir de lire tes prochains textes!
Et bien à l'inverse de ton impression MKL, je retirerait plutôt la dernière strophe qui est, je trouve, un peu hors sujet par rapport au reste du poème. Je l'ai gardée pour l'instant car personne n'avait encore fait la remarque!
en effet je viens du coup de relire sans la dernière strophe, ça fonctionne très bien mais ce serait dommage d'effacer...
Je la garde juste pour te faire plaisir!
Merci beaucoup mais c'est ton texte avant tout
Je sais mais j'ai déjà reposté une version, ici il suffit juste de relire sans la dernière strophe!
J'ai buté sur ce vers. Pourquoi l'emploi de ce temps ?
S'immobilisaient comme foudroyés.
Et puis également sur la fin. Tu nous as habitué à plus de rythme et là j'ai comme l'impression d'une chute plate ...
Des débris de sa conscience.
Il faut peut être que je le relise avec une autre intonation ^^
Moi aussi ce vers me bloque.. c'est justement ce que je disais avec MKL, je pourrai supprimer la dernière strophe, le poème serait meilleur:
Écrasé par le torrent terne
Que déversent les cieux gris
Il marche l'esprit léger et rien,
Pas même le ciel ne l'arrêterait
Il évolue sur cette route froide
Il s'avance alors qu'autour
Les mondes des morts et des vivants
S'immobilisent comme foudroyés.
Là où les arbres ne poussaient plus,
Où les ténèbres se faisaient reines,
Là où le temps n'avançait plus,
Et où les ombres régnaient sereines.
Il ne voyait ni n'entendait
L'or que la faucheuse récoltait
De sa faux nacrée tourbillonnante
Tachée de la poussière des sens.
Son avenir voilé du nuage noir
Qu'aucun astre n'illuminait
Ne se révélait que lentement
Au son des hymnes de la vengeance.
S'immobilisaient comme foudroyés.
bonne question...
J'ai corrigé dans le commentaire précédent, c'est mieux?
Je vote pour !!
Mais du coup je me demande (là c'est pas rhétorique mais vraiment une question ^^) pourquoi ne pas tout mettre au présent (je parle de la seconde partie à partir de "Là où les arbres ne poussaient plus"
. Est-ce que le passé a une signification particulière ? Parce qu'au début ton personnage "marche" et à la fin il "ne voyait ni n'entendait" ... Il remonte le temps ?
En quelque sorte oui, le temps est une boucle pour moi, et le destin n'est qu'un retour perpétuel à ce qu'on a déjà fait.
Lorsque j'ai écrit se poème, l'image était fixe, et le visage "flouté" et vide. À la fin de l'écriture du poème, il y avait une expression mais pas de traits sur le visage.
J'ai adoré ce poème! Coup de coeur de la soirée! (vue l'heure, il était temps! et je m'excuse à tous pour toutes les fautes que j'ai parsemé sur les divers sujets)
Quelques modifications apportées. (premier post du topic)
J'aime bien cette nouvelle deuxième strophe ! Par contre dans l'avant dernière, "sa faux nacrée tourbillonnante" je trouve que tu en fais un peu trop ("sombres nuages" aussi, c'est un peu cliché), et la dernière strophe tombe un peu à plat je trouve alors que le début était très rythmé.
MKL
Mode Lecture -
Citer - 12/12/2011 14:51:54
