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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 13/04/2012 23:55:15

Ceci est un topic évolutif, une mosaïque de textes. J'ai envie de faire quelque chose de simple.
Je posterai au fur et à mesure les textes que j'y intégrerai. Peut-être pas tous parce que, si la mayonnaise prend bien, j'en ferai peut-être une publication papier.
Sur ce, je me tais, et laisse la parole à (heuuuu) à moi-même ^^

aezreta

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Défi ni tion
[texte supprimé pour cause de publication à venir !]


Prémices
[texte supprimé pour cause de publication à venir !]

Farine et dents de lait
[texte supprimé pour cause de publication à venir !]


Grammaire souterraine

[à suivre... ]

Avatar de Lune Lune Mode Lecture - Citer - 14/04/2012 12:20:01

Grand Sourire

Spoiler - Afficher

c'est tout ce que j'arrive à dire Clin d'oeil

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 14/04/2012 16:16:01

J'adore ! C'est pétillant et léger. J'ai l'impression d'être dans l'envers du décors, de voir avec des yeux qui surplombent... et à la fois, d'être plongée complètement dans la petite scène de vie quotidienne, jusqu'à saliver en imaginant l'odeur du pain chaud... Génial !

Je veux la suite !!

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 15/04/2012 01:12:06

Merci les filles ! Vos sourires font plaisir. Cétait un peu (complètement) le but de faire jaillir le sourire de la simplicité.

La grammaire souterraine ne devrait pas tarder.
Je viens d'écrire une autre "histoire"... mais... celle-là... je la garde en exclu jusqu'à nouvel ordre ^^

Promis, vous aurez bientôt quelque chose d'autre à vous mettre sous la dent ! (ptêtre pas du pain, on peut pas le faire à chaque fois)

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 15/04/2012 10:46:28

yeah ! J'ai bien aimé l'introduction, qui m'a intrigué, mais pas tout de suie embarqué. Tant mieux parce que ça vaut le coup d'embarquer avec l'histoire, c'est vraiment très bien raconté, léger, frais, plein de petits jeux de mots, de l'humour, de la simplicité, la présence du narrateur n'est pas du tout lourde, bref bravo c'est génial !

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 19/04/2012 19:37:40

Que d'enthousiasme ! Ca fait plaisir !

Alooors
1)Lazouli possède la seule version manuscrite d'une des parcelles de la mosaïque (parce que c'est tellement plus drôle) ^^
2)voici deux autres parcelles

Bonne lecture !!!

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Grammaire souterraine


I[texte supprimé pour cause de publication à venir]


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Réflexion parcellaire

[texte supprimé pour cause de publication à venir]

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L'homme qui avait perdu ses griffes
Un des mille chemins tortueux de la grammaire souterraine

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 20/04/2012 15:22:11

J'adore toujours autant. Ta façon de magnifier des scène qu'on a tous vécues cent fois (enfin, ceux qui vivent dans une ville avec des métros) est purement géniale ! C'est drôle de me souvenir de toutes les fois où je me suis émerveillée de la manière dont le quai se vidait et de voir cela écrit noir sur blanc, presque comme c'était écrit dans ma petite tête.
La suite ! la suite ! (Je suis frustrée, je voulais savoir, moi, pour le loup-garou^^.)

Avatar de Lune Lune Mode Lecture - Citer - 20/04/2012 16:14:26

J'ai encore envie de répondre : Grand Sourire

Ma petite pêche personnelle :

tentant désespérément de nouer un contact avec le monde, le plus loin possible du lieu où ils se trouvent

Cette phrase est magnifique et horriblement vraie ...

Le quai est vide, il n'y a plus d'homme et ce n'est pas triste.
Parce que déjà, dans l'escalier d'en face, j'entends les pas pressés des voyageurs qui viennent de rater leur métro.

Magnifique ! (dico des synonymes pour termes élogieux épuisés? :p)

Est-ce qu'on ne perd pas toujours quelque chose à prendre un chemin plutôt qu'un autre ? Dans la vie, nous faisons des choix. Nous perdons des chemins mais celui que l'on parcourt nous en offrira d'autres.

Avatar de Azouras Lazuli Tintomara Azouras Lazuli Tintomara Mode Lecture - Citer - 20/04/2012 20:52:28

Bon, j'imprime tout ça et on en parle demain Grand Sourire

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 24/04/2012 21:23:03

Votre enthousiasme aiguillonne la soif de l'auteur ^^

L'homme sans griffes

Un des mille chemins tortueux de la grammaire souterraine

Note au lecteur : Si tu lis ce recueil comme on feuillette une vie, d'un temps à l'autre, sans te préoccuper de la chronologie des pages, sache que cette histoire prend source dans une autre histoire. Ou plutôt que, par son ambiance souterraine, elle fut la source spatiale d'un autre conte. Elle était si intimement liée à cet autre flot de phrases qu'elle s'en est oubliée, a été effacée pour ne devenir que le début d'un décor. Aussi, aujourd'hui, je la réhabilite et lui redonne le droit d'exister, de cheminer vers sa propre fin, libérant l'autre du poids de son vol innocent. Les deux histoires seront siamoises, partageront ce commencement où elles étaient encore fondues l'une dans l'autre.
[texte supprimé pour cause de publication à venir]

Avatar de Lune Lune Mode Lecture - Citer - 24/04/2012 21:35:30

Grand Sourire (ça devient une habitude! mais quelle habitude !)

Chère jeune fille grammaticale, ces textes ont un nouveau souffle, ffffffiuuuut, qui emporte !
Sachez qu'une inconnue (et bien d'autres n'en doutons pas!), entre la ligne 8 et la ligne 11, la ligne 10 et la ligne 2, s'assoie(nt) sur des sièges en plastique pour observe le monde qui s'évite...

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 25/04/2012 17:57:55

Bravo encore une fois ! Je suis d'accord avec Lune, cela emporte de façon encore différente, avec toujours la douce présence du narrateur. J'ai adoré certains jeux de mots et ta façon de réutiliser le même début, qui renforce l'image du conteur qui change sans cesse un détail. Et la chute est formidable !
Merci.

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 29/04/2012 00:03:42

(c'est cool, j'ai deux fans ^^)
(les autres, vous avez le droit de n'en lire qu'un et de me dire ce que vous en pensez ^^)

Chantier poétique

L'histoire que je vais te raconter se passe à Rennes, au début du printemps. Zélie et Solène s'étaient rencontrées à Grenoble quelques années plus tôt. Déjà, ma voix vacille entre deux épisodes de leur vie commune.
Préfères-tu entendre l'histoire de leur rencontre ou bien celle qui prend ses racines en Bretagne, de nuit, dans les rues aux pavés émoussés ? L'histoire de leur rencontre, c'est celle de toutes les rencontres : deux inconnues qui se croisent et comprennent qu'elles ne se quitteront plus, qu'elles ont trop en commun pour ne plus se revoir. Comme dans toutes les rencontres, il y a des sourires, des paroles, des passions. Comme toutes les rencontres, elle est unique et mériterait qu'on la raconte. Mais pour te faire partager tous ces croisements d'âmes, il faudrait que j'apprenne à écrire sur la page blanche du ciel. Les rencontres, le mieux, c'est encore de les vivre. Après la rencontre, il y a les adieux. Après l'absence, il y a les retrouvailles.
C'est décidé, mon histoire se passera à Rennes. Ce sera l'histoire de Solène et Zélie, deux femmes qui ne se manquaient pas mais qui faisaient des étincelles chaque fois qu'elles se retrouvaient. Cette histoire commence dans une rue, au moment où le soleil va bientôt décliner.
C'était un temps à mettre des T-Shirts. Solène allait bientôt avoir froid mais elle ne le savait pas. Ils étaient quatre amis : Solène, Zélie, Lou et Yann. Ils devaient rejoindre Lucie au point de rendez-vous le plus visible de Rennes : devant les Galeries Lafayette. Je crois que dans toutes les villes, les Galeries Lafayette sont un point de repère éternel, comme un phare dans la mer. Avec ses grandes vitrines, ses lettres rouges immenses et ses lumières artificielles, le parvis des Galeries accueille sûrement des milliers de retrouvailles. Ils allaient être en retard, comme souvent. Les points de rendez-vous sont des endroits où l'on attend toujours un peu trop longtemps. D'ailleurs, Lucie attendait déjà nos amis pendant qu'ils couraient pour tenter de rattraper le temps.
Je pourrais raconter le début de la soirée mais ce sont ici Solène et Zélie qui nous intéressent. Je laisserai donc de côté quelques SMS impatients, les horaires de bus de la ligne 1, les ampoules aux pieds de Lou. Je laisserai le soin à tes papilles d'imaginer les falafels et leurs poids chiches, les quelques bières et jus d'orange de ceux qui n'ont pas encore appris à aimer l'alcool. Je ralentirai à peine sur les discussions de tous poils, les yeux qui papillonnent et les au revoir.
À une heure du matin, Zélie et Solène s'était retrouvées seules. Les bars fermaient. Il ne restait plus que les rues, la nuit et quelques passants plus ou moins claudicants et plus ou moins conscients.
La nuit, je t'assure que tous les chats ne sont pas gris. C'est un nouveau monde qui s'ouvre. Une nouvelle faune humaine qui se réveille. Les noctambules se retrouvent par petits groupes, se croisent, s'interpellent, échangent alors qu'ils ne se connaissent pas. C'est un espace-temps où le partage est possible avec le premier que tu croises. Parfois, la flamme d'un briquet vient illuminer un visage, un petit trait de fumée s'élève vers le ciel : une cigarette vient de s'allumer et se consume en même temps que le grésillement d'une musique un peu trop forte pour un simple téléphone portable. Il y a des paroles qui s'envolent. Parfois, quelques-unes restent.
Les paroles qu'elles ont prononcées ce soir-là, Solène et Zélie ne sauront jamais si elles sont restées ailleurs que dans leur mémoire. La nuit, baignée dans les vapeurs d'alcool, a cela de mystérieux que tout s'estompe naturellement. Elles avaient beaucoup ri. Et cette histoire serait bien différente si elle n'avait rencontré un élément – élément que nous appellerons « perturbateur » puisqu'il faut toujours nommer les éléments d'un récit. Sans lui, elles seraient probablement rentrées à pied chez Solène, riant de tout et de rien, réinventant le monde comme à chaque fois qu'elles se voyaient. Mais je t'ai promis une histoire et tu m'écoutes, attendant de savoir ce qui s'est passé cette nuit-là. Il a bien dû se passer quelque chose pour que j'aie envie de te le raconter. Cette chose, c'est notre élément perturbateur. Cette chose, c'est un clin d'œil à la vie. Oui, promis, je te dis bientôt ce que c'est. On peut jouer aux devinettes ? Oui ? Ça m'amuse. Qu'est-ce qui pourrait changer le cours d'une nuit ? Qu'est-ce qui a pu garder éveillées deux femmes en pleine ville, qu'est-ce qui a pu les pousser à arpenter les rues comme elles l'ont fait. Tu sais, grâce à lui, elles ont rencontré beaucoup de sourires et quelques yeux brillants. Ce n'est pas un être humain puisque c'est « une chose ». C'est un élément masculin puisque c'est « lui ». Il les attendaient au détour d'une rue. Pas très discret pour tout dire. Pourtant, tout le monde l'ignorait.
C'était un vulgaire plot de chantier.



Avatar de Azouras Lazuli Tintomara Azouras Lazuli Tintomara Mode Lecture - Citer - 30/04/2012 12:55:55

Haha, j'aime comme tu essaies d'apprivoiser tous les possibles^^ Je voulais faire ça aussi, à une époque. Mais je suis pas très douée pour la pratique :P (ça s'appelait "Les vies rêvées d'Alexander" ^^)
Continue ma poule Grand Sourire

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 01/05/2012 20:20:50

Toujours autant d'adhésion à partir du milieu, quand tu rentres dans la narration et la fin est toujours aussi légère et inattendue. J'adore la manière dont tu nous fais nous intéresser à des choses infimes, que l'on a tendance à ignorer, à mépriser.
Simplement, cette fois-ci, j'ai trouvé la présence du narrateur trop importante au début, surtout avec l'emploi du futur qui anticipe sur la suite et les nombreuses digressions sur chacun des personnages. J'ai eu l'impression de me retrouver au début d'un Woody Allen avec cette voix off, qui a toujours le don de m'exaspérer un peu...