Il parcourt les obscures frondaisons. Silencieux comme la panthère à la robe d’ébène. Ses bottes effleurent à peine les feuilles mortes... Alors, il fond sur sa proie, avec qui le tueur esthète danse un ballet funeste. Qu’il chorégraphie toujours à la perfection. Les gerbes de sang viennent réchauffer la toile qu’il compose de ses méfaits.
Un torse de viking, des jambes d’athlète grec, un visage d’ange déchu tout juste éclairé par une couronne d’hirsutes cheveux d’or. Une fine tresse court le long de sa tempe, emprisonnée dans le métal orné de runes antiques.
"Lazlo, prince de Valachie, de Thuringe ou d’Asgard, peu importe les lieux, peu importe les siècles, seul compte ta haine : loup pour l’homme, telle est ta voie. Sublime misanthropie, dandysme sanguinaire. Ton épée transperce des cœurs forcément impurs, alors que dans ton poitrail bat un diamant de la plus sublime noirceur."
La vie n’est qu’un jeu cruel, où l’on naît déjà mort. Attendant sereinement la faucheuse, tu t’es fait son amant, son allié.
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh : J'avais écrit un loooooooong commentaire... et pfiout, disparitu !
Bon, je vais noyer mes pleurs dans le sommeil et je m'attèle de nouveau à ton texte demain.
je trouve que "d’athlète " rime avec 'esthète' d'une étrange manière.
je trouve aussi qu'il manque un petit truc... de dynamisme ou ... je ne sais pas comment dire, mais là je trouve ça un peu "plat".
J'aime ce petit texte, les images me parlent bien et le sujet m'intéresse (le mec qui fait ami-ami avec la mort...) ça me donne envie d'écrire une nouvelle!!
contente de te (re)voir ici ^^
(je me tape et je vais corriger mon roman)
(bon, allez, un peu de courage : on recommence)
Comme Wen, je trouve qu'il manque un peu de dynamisme mais j'aime bien le sujet, l'ensemble.
je trouve aussi que certaines phrases sont trop longues et perdent alors de leur force. Un exemple ?
Ses bottes effleurent à peine les feuilles mortes, alors qu’il fond sur sa proie, avec qui le tueur esthète danse un ballet funeste qu’il chorégraphie toujours à la perfection, les gerbes de sang venant réchauffer la toile qu’il compose de ses méfaits.
C'est censé être un minimum violent (même si élégant) et on s'étale de proposition subordonnées en proposition subordonnées. C'est dommage.
Un torse de viking, des jambes d’athlète grec, un visage d’ange déchu tout juste éclairé par une couronne d’hirsutes cheveux d’or.
Ca, j'aime beaucoup. C'est un peu "à la manière des zanimaux rigolos", le jeu qu'on faisait en primaire quand on déssinait un gicrocoval avec un tête de cheval, un coup de girafe et un corps de crocodile. On garde la richesse de l'image et on ajoute un côté beaucoup plus class. Bien joué !
Ensuite, au niveau du destinataire. Si j'ai bien compris tu commences par décrire un perso et, dans le second paragraphe, tu t'adresses à lui ? Si c'est le cas, je trouve que tu pourrais marquer ce changement de destinataire par des guillemets ou par de l'italique. Non ?
Voili voilou, texte édité selon vos sages conseils ^^
c'est clairement plus dynamique comme ça, or ça correspond du coup mieux à l'idée de départ !
Est-il possible d'avoir la version originale en spoiler dans le message numéro 1, pour pouvoir faire la comparaison??
"dandysme sanguinaire."
au passage, j'avais oublié mais je salue cette expression que j'aime beaucoup
Dans le massage Wen? hum... si c'est numéro 1, combien en veux-tu?
aaaaaah ! C'est largement mieux !
Chouette !
(le plaisir du commentateur quand ses remarques permettent de faire approcher un peu plus l'auteur de son sentiment initial ^^)
Thorfynwolfodyn
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Citer - 20/01/2012 19:10:38
