Le Temps des Rêves

La quadrature du cercle,
Un carré dans un rond.
Avec la perspective s’il vous plaît !
Et le bâtiment est là,
La cour en contre bas.
En vis-à-vis, la bibliothèque des instants de minuit,
Au couleur noir rouge.
Le feu des passions gravées dans la littérature des constellations.
Le ciel s’est couvert.

Il aura chaud comme ça.

Il a raison car les cordes se pleuvent sur les pavés,
Les engloutissent,
Les érodent…
Mais n’éteignent pas les cigarettes.
Petite corde.
Tire dessus.
Et même la queue du diable.
Noir et rouge et des passions littéraires.
Les flammes de l’enfer s’éteignent car
Il pleut des cordes, pour se pendre, il pleut.
La circonférence des bâtiments cubique est bien étrange,
Et toujours cette bibliothèque rassasiée ou presque…
Des cigarettes pour les lire.
Lire le blues page par page.
Raide du papier jauni.
Raide d’un black out des mémoires.
La réminiscence déjà s’invite après que
Les amoureux de la place aux bâtisses biscornues ait fini de bécoter.
Nues.
Dénue.
Presque désirable, la pierre.
Le Minéral.
Le glacial des mots gravés dans la bibliothèque.
La rectitude a presque des courbes !

Une bouffée de tabac.
Prélude avant la mort.

Arf ! Je ne suis pas du tout sensible à cette architecture. Je ressens des images modernes entrecoupées d'éclats plus vétustes, mais au final ne me parvient qu'un étrange vide qui n'accroche pas ... Oui, voilà, je crois que je n'arrive pas du tout à saisir l'ambiance.

[Contenu supprimé]

Che, je sais qu'on est souvent du même avis avec Lune, mais je n'ai encore rien dit ^^

J'ai bien aimé l'intro, je me suis dit chouette un truc architecturalement mathématique... et en fait je trouve qu'à partir d'un moment, des cordes, puis de la cigarette, je n'ai pas compris pourquoi ce changement de sujet, d'où il venait, ce qu'il apportait, et du coup la bibliothèque que j'avais en tête pour laisser la place à l'image d'une fille déprimée fumant sur un quai de la Seine sous la pluie... tu voulais exprimer quoi à travers ce poème?

Hop, je reposte ici un remix de... d'ailleurs ^^

Brumepin, tu connais mon avis sur les exercices de style surréalistes. Je suis pas trop fan. Mon trip, c'est l'interprétation d'un réalité, d'un truc observable, puis sa transcription à travers un geste et/ou des mots. En gros : je suis un enfoiré d'académique.

Bon, ben ici je trouve que tu t'en sors bien. Et que même si toutes les images ne me font pas de frissons, l'ensemble possède une cohérence graphique à travers mon esprit fracturé. Je m'explique.
A travers ce texte, je retrouve des sensations que j'ai quand je dessine un lieu, en pleine rue. Tout d'abord la recherche des lignes fortes, une esquisse des perspectives, d'une dynamique d'image, puis des masses de couleur qui jouent sur l'ambiance, l'ajout de détails et de matières, mais pas partout, jusqu’au dernier coup de pinceau ou de crayon, flashy, point rouge de la cigarette...
Voilà, c'est ça... je trouve entre les lignes une scène dépeinte à gros coups de couteau (et ouais en fait, même pas de pinceau ici!). Ça va dans tous les sens, mais au final une image se dégage, je pourrais presque te la faire, comme ça, si j'étais assez rapide (et surtout assez doué... arg!! un truc genre ça, mais avec le rouge criard d'une cigarette sur le perso seul en bas, par exemple)!

Dis, justement, si tu as une image qui était en tête au moment de cette mise en plume, tu peux nous la poster?

pour moi l'image du lapin va bien avec la deuxième partie du texte, dans la première j'avais l'image (allons savoir pourquoi) de cet anime sur la guerre des livres... c'était quoi déjà le titre Lapinou?

Ah oui, Toshokan Setsou!

C'est l'effet "j'défends ma bibliothèque" ça

et puis l'effet un peu surréaliste de la bibliothèque carrée-ronde... l'ambiance générale ^^