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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 16/10/2011 09:47:52

Et voilà un super samedi qui s'achève hélas (je sais qu'on est dimanche), et qui me laisse le coeur en miettes... difficile de retourner bosser après une telle effusion de mots, de sons et de mouvements. Je vais ici vous faire une critique du festival en général, puis des intervenants un par un.


D'abord le cadre: ça c'est passé au Pannonica, de midi à minuit. C'est une salle pleine de chaises et de table (un peu trop de chaises?) qui accueille souvent des lectures et fait office de bar-jazz. Un petit coin bien sympa, il faut descendre des escaliers plus raides qui raides puis entrer dans cette cave "underground"(le mot est revenu souvent hier). Au fond de la salle une scène aux dimensions respectables, pas grande, pas petite, mais qui peut accueillir sans peine un piano à queue Yamaha noir... Un petit bar, et deux petites salles adjacentes. Pour l'occasion, l'une servait de cinéma (projection de films de Louis Michel de Vaulchier) et l'autre de salon du livre de la Librairie Vent d'Ouest.

Pour ce qui est des films, ne voulant rater aucune performance, je ne suis pas allé les voir. Pour la librairie oui, oui, oui, ça par contre, du moment qu'on ne se mettait pas à lire, c'était facile d'y aller et de revenir.
Et bien la librairie Vent d'Ouest est... Nantaise! et la maison d'édition qui va avec aussi! (à savoir que la maison d'édition l'Atalante l'est aussi, et qu'il y a pas mal de petites autres maisons d'éditions, notamment une qui publie une personne que nous ne connaissons pas du tout: Anne Poiré. En bref, je découvre qu'il y a plein de maisons d'éditions à Nantes!).

Bref. Revenons aux livres. Étaient présentées les ouvrages des intervenants présents, ainsi que des revues poétiques ( Gare maritime: http://www.maisondelapoesie-nantes.com/htm/gm.htm et Passage d'Encre :http://www.passagedencres.org/revue/Scripts/accueil.php#). Mais alors pour parler franchement, je n'aurais jamais le courage de lire l'une ou l'autre. Concernant Passage d'Encre, malgré les éloges qu'en faisait le libraire, je trouve la mise en page difficile et trop imposante, il n'y a pas de respiration. Bon, un point intéressant, apparemment des savants, philosophes et autres sont aussi invités à intervenir dans la revue (et les Poètes, j'ai eu du mal à les trouver!). A savoir que Passage d'Encre est aussi une maison d'édition, je développerais (presque pas) plus tard. Concernant Gare Maritime... un peu pareil, et puis ce n'est pas le genre de Poésie qui m'intéresse. Mais avis aux curieux, allez donc voir sur leur site (les liens arrivent).
Concernant les livres, voici quelques noms de maisons d'éditions qui paraissent sympa/bien: les Editions de l'Attente: http://www.editionsdelattente.com/, les Ateliers de l'Agneau: http://www.at-agneau.fr/ (publication de haïkus notamment, livre objet avec collage de feuille de bambou, annotations mains, couture...).

Concernant l'ambiance générale:
peu de gens à par les artistes sont restés de midi à minuit (moi et... moi). Et d'ailleurs j'ai trouvé qu'il y avait peu de monde (mais cette année j'ai vu moins d'affiches en ville aussi!). Du coup la salle était remplie... des artistes! C'était sympa, de parler avec quelqu'un et le trouver sur scène ensuite, ou inversement. (et puis s'était de la triche, eux avaient droit à du couscous le midi, nous on a eu une dégustation de spécialités libanaises, sympa -enfin pas pour tous les goûts, mais qui ne remplie pas le ventre! Enfin il paraît que Baudelaire a dit quelque chose du genre "Un homme bien portant peut se passer deux jours de nourriture, mais pas de Poésie". Ben je peux vous dire que les vers ne nourrissent pas beaucoup tout de même....)
Le problème j'ai trouvé, c'était que la salle était organisée en table rondes flottant dans un océan de chaises, et cela ne favorisait pas la discussion. Par rapport à Durcet, j'ai trouvé que c'était beaucoup plus chacun dans son coin, il y avait beaucoup moins d'interconnexions qui se créaient. Ce qui est vraiment dommage vu que, comme je l'ai dit, les artistes étaient vraiment autant dans la salle que le public. Et c'est là que vous m'avez beaucoup manqué!
J'ai quand même fait quelques rencontres (qui sont reparties pour la plupart avec des jolies cartes de visite Petit Sourire ), une dame amoureuse de poésie (qui venait pour la première fois aussi), une dame rencontrée via un exercice d'archi, qui s'est avéré aimer la Poésie aussi (et qui avait l'air intéressé par Durcet), et puis des Amiénois (je n'en sors pas d'Amiens) dont l'un deux s'est avéré être.... un des lecteurs!!!

Voilà pour le général.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 16/10/2011 10:20:29

La manifestation commence par un discours de la directrice (je pense) de la Maison de la Poésie, puis des membres du Conseil Général (à noter : c'est à eux, et la DRAC - je ne sais pas comment ça s'écrit, qu'il faut demander des sous!). Du coup, je me dit ça après coup: on sent un peu la pression (je te donne de l'argent tu fais un truc culturel) et le festival me laisse un arrière goût de je ne sais quoi, c'était bien MAIS j'ai regretté l'ambiance de Durcet.

(note: en générale les lectures étaient un peu trop longue quand même!)


12h30 Ivar Ch'Vavar et Lucien Suel

http://ivarchvavar.e-monsite.com/
http://luciensuel.blogspot.com/
Picards purs souches (?), ils m'ont fait redécouvrir ce dialecte (qui se meurt) à travers la Poésie (et c'est beaucoup plus agréable comme ça qu'à entendre parler). Lucien Suel n'est malheureusement pas venu (à cause de problèmes familiaux), ça avait l'air d'être quelqu'un de vraiment très intéressant, et d'autres ont lus ces textes, tout n'était donc pas perdu!
J'ai beaucoup aimé leur travail sur les "inadaptés sociaux", les louanges des "loosers" et leur façon romantique, pleine d'humour, de parler de choses si incongrues qu'on aurait pu se demander si elles avaient leur place en Poésie (le chant shamanique pour invoquer l'âne... il fallait le faire quand même, et en picard s'il vous plaît!). Plein d'énergie, une belle voix grave, une diction rapide (et détail amusant: la main parle autant... mais ça je vous raconterais en live), énergique. C'était super.
Et puis ces messieurs ont inventés des nouveaux types de vers. Alors pour le coup, je ne suis pas certaine d'avoir compris ce que cela apporté, et ce que cela créait comme rythme ou sons, mais j'ai trouvé ça amusant dans la démarche.
Il y a le vers justifié par exemple, qui comme son nom l'indique, fait que le poème se présente sous une forme géométrique simple: il doit rentrer dans un rectangle/carré/triangle, et le texte doit prendre exactement la place qu'il faut. "On a un cadre et le texte doit rentrer dedans". "C'est faire mentir la définition même de Poésie puisqu'on dit que c'est avec des lignes inégales!" (citations plus ou moins mot pour mot).

13h31 Iskandar Habache: lecture bilingue arabe/français (Poète Libanais)
Jolies poésies, très courtes, qui font penser aux milles et une nuit... mais très axées sur la guerre, l'absence, la mort... très riche de sens. La lecture en arabe était très chantante (ok j'adore cette langue) mais vraiment dommage que je ne parle pas cette langue, parce que du coup je trouvais que ça manquait un peu de ton et que c'était très plat. Quoi qu'il en soit, vivement qu'il soit publié en français! (mais en laissant le texte original s'il vous plaît!).

14h30 Daniel Pozner


Edité dans la revue passage d'encre. Alors là, désolé, mais je n'ai pas du tout accroché. A la lecture, et puis au texte, beaucoup trop décousu et je ne lui ai pas trouvé de sens profond (du coup tout en écoutant, j'ai philosophé sur mon cahier de note). C'était un patchwork de mot incompréhensibles (ceci est mon avis hein!), à mon sens des poèmes aussi décousu doivent parler de choses fortes, ou très légères, mais pas moyennes. Et puis les poèmes de 500 pages, ce ne sont plus vraiment des poèmes si? Ce sont des odyssés de la langue... enfin c'est à discuter.

15h00 Présentation de la revue Passage d'Encre, interview (par le directeur de la Librairie Vent d'Ouest?) de la directrice de la revue Christiane Tricoit.

Alors ça c'était intéressant! Bon, pas pour la revue en elle-même, mais toutes les démarches à faire en tant que revue pour exister et survivre. Alors prenons-en de la graine:
Cette revue travail avec le soutient du centre national du livre (à demander) qui les a aidé à créer des sites internet (bon pour l'informatique, on a peut-être pas besoin d'aide, mais c'est une grande organisation qui peut apporter beaucoup surement), et en partenariat avec arte (qui annonce sur son site la parution des numéros). Pour chaque numéro de sortis, ils créent des évènements pluridisciplinaires: concerts, expos, lecture... Ils sont distribués par Assodis (vérifier l'orhographe) (qui appartient à Gallimard) et sont plutôt content de cette collaboration. Au départ ils étaient distribués par Kalibre (orthographe à voir) et ça n'a pas marché (attention donc! Il paraît que c'est un organisme dépendant du gouvernement, et que c'est pour ça que c'était bof).
Passage d'Encre est aussi une maison d'édition avec plusieurs collections (dont Trace qui ne m'était pas inconnue de nom). (lien à venir)

15h30 Louis-Michel Vaulchier et Hubert Dupont

http://lm.devaulchier.free.fr/
Ayez pitié de cette contrebasse mr Hubert, pitié! Baguettes chinoises entortillées, clochettes, tubes de pilules, tout est passé dans, sur, à travers ses cordes.
Mise à part se détail qui fait crisser des dents, la contrebasse, c'est quand même magnifique. Mais je n'ais pas vraiment été convaincue par ce mélange de texte/musique, j'ai trouvé que les deux ne se répondaient pas assez, ou n'étaient pas assez en décalage. Les textes étaient de bonne qualité. Le petit fillm au départ, idem, je n'ai pas compris la relation entre les photos (mur graffités, trottoirs patchwork) et le texte. Dans les livres (consultés au petit salon) on voit que la mise en page (Matelamatique des genres) est hyper importante. Dans ce genre de situation, dommage qu'elle ne soit pas projeté en même temps que la lecture (surtout qu'on avait là deux video projecteurs!).
Et puis pour avoir parlé avec Louis-Michel le soir, je peux vous dire ce que je pense du personnage... un homme assez simple, plein d'humour et puis pétillant, pleins d'idées! Et le petit catogan de cheveux blanc, la classe!


16h15 Vannina Maestri

Encore une fois désolée mais non. Et je me suis remise à philosopher. Cette dame n'est pour moi pas une poète mais une plasticienne qui utilise la langue comme principal outil. Alors je suis allé la voir après sa lecture. Et elle a avoué qu'elle se considérait plus comme une plasticienne (ça m'a rassuré). Parce qu'en fait ses textes sont des fragments découpés, recollés, et mis en page de manière fort intéressante sur word avec les trucs primaires que le logiciel propose: bulles, traits, flèches, polices différentes.... la mise en page m'a beaucoup parlée, et je l'ai trouvé extrêmement intéressante. Mais je n'ai pas acheté le livre, parce que le texte lui ne me parlait pas du tout. Il parlé d'entreprise, j'avais l'impression de voir des textes de TOEIC! Du coup, la lecture manquait aussi de projection. Mais on ne devrait pas la publier en livre, étant donné que chaque page est un tableau...

17h Antoine Mouton et Carole Bonneau

http://www.editionsladragonne.com/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=17
Ce sont eux qui ont le mieux réussis je trouve! Texte au sens profond (titre: Où vont ceux qui s'en vont?), mise en scène super, avec Carole qui dansait pendant qu'Antoine lisait son texte extrêmement sensible et parlant! Je n'en décris pas plus (parce que j'espère trouver une vidéo) mais c'était vraiment très bien fait. Deux jeunes personnes à suivre avec attention, dans les librairies pour Antoine et dans les salles de spectacle pour Carole (professeur de Danse à Rennes je crois).

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 16/10/2011 11:09:09

18h Pascale Bouhénic

Où comment décrire des boxeurs avec amours et sensualité. Cette petite voix très agréable qui raconte l'histoire de petit D ou d'autres étaient vraiment géniale. Une écriture soignée, épurée, à la portée de tous (une chose importante qui certains artistes du jour n'avait pas. Il me semble que la Poésie n'en est pas - philosophication de cette journée - si elle n'arrive pas à toucher les gens, jamais tous, mais une grande majorité, en leur faisant aimer, pleurer, se mettre en colère, se contrarier, s'indigner, s'amuser, s'intéresser peut importe du moment qu'elle fait réagir). Quoi qu'il en soit bravo!

18h45 Matthieu Gosztola


Lecture accompagnée du fameux piano à queue. Le texte était poignant d'après ma voisine. Moi j'ai eu du mal a accrocher à cause des nombreuses répétitions. J'aurais je pense aimé connaître le texte tout seul avant de l'écouter au piano. Mais cette fois-ci la performance texte/musique est plus réussie que tout à l'heure et je trouvais que les sons allaient beaucoup plus avec le texte (qui accessoirement parlait des guerres civiles au Rwanda... enfin l'idée était de parlé des morts, des atrocités du monde, et des gens découpés à la "machette" "machette" "machette..."Clin d'oeil. J'ai trouvé ça un peu long (enfin quand j'ai vraiment décroché il a arrêté, donc ça va).

19h45 Ivar Ch'Vavar le retour! On a beaucoup discuté (avant et après) de l'évolution de la Poésie sur Amiens, c'était très intéressant!

Il nous "inflige" alors un nouveau type de vers: le vers arithmétiques, qui doit absolument compter onze mots, c'est la seule contrainte! "Ca va contre tout principe métrique, mais c'est ce qui est intéressant". Et puis il nous torture encore les oreilles avec un roman poésie écris en vers arithméticojustifiés et... ce mot là je l'ai pas retenu, mais ça se présenté comme ça:


11 mots

11 mots



11 mots
(Era, où est l'alignement à gauche!!!)

(vous avez compris j'espère ^^')

20h30 Sandra Moussempès et Jacques-Marie Bernard.

La déception! Le programme s'alléchait annonçant... s'annonçait alléchant, et au final bof bof. Lecture de Sandra et masterisation, musique électronique de JM Bernard. De jolis sons (genre jeux videos japonais) mais je suis pas du tout convaincue. Le texte ne parlait pas, et les sons se répétaient trop, il n'y avait pas de diversités (pourtant on peut bien faire autre chose que les options "effet cathédrale s'il vous plaît" et disque rayé... c'est ce que j'avais cru comprendre des nouvelles technologies... je suis méchantes je crois... désolée). Bref. Donc bof bof. Et puis au début, problème: le micro marche pas, et Sandra, au lieu de jouer le jeu à l'air de se vexer et ne parle pas du tout au public. Je ne suis pas la seule à avoir ressentit ça, on a trouvé qu'elle avait un comportement un peu hautain, et une mauvaise présence sur scène (à croire qu'elle s'ennuyait et que c'était une torture). Propos modéré par une autre voisine qui pensait qu'elle était juste timide. Quoi qu'il en soit, à (ne pas) revoir!

21h15 Dominique Meens

Quelques petits poèmes sympa et une voix rocailleuse. Good.
Un autre point, à comparé plus au Printemps des Poètes de Rennes (d'ailleurs Jacques Josse a été cité, et j'était très fière, c'était le seul nom de la journée qui me disais quelque chose, si on compte pas les citations de Baudelaire et Hugo). Les présentations sont... catastrophiques! Non, à Nantes mieux qu'à Rennes. Mais les textes poétiques tout prêts, je trouve que ça manque d'énergie!! C'est incroyable (et les lectures un peu aussi, à par Ivar mais là il est hors catégorie, c'est un maître! - bien que ce ne soit pas, je le reconnais, le genre de diction que j'apprécie, mais quelle voix, quelle énergie! ... on s'éloigne). Donc, les présentations les amis, il faut faire quelque chose!


22h00 Lucien Suel


Remplacé pour l'occasion par Bernard Bretonnière, qui de Berck (picardie) est arrivé à Nantes... (à croire qu'on le fait tous, est-ce le syndrome non-Jules Vernes?) (en fait j'ai découvert que beaucoup d'artistes venaient de Berk, mais la seule que j'ai retenue est Sophie Kahle (voir l'orthographe)).
Les textes de Lucien sont très bien, dans la même veine que ceux d'Ivar. Et puis pour le dernier, en picard, on a eu le droit à un enregistrement qui a vraiment fait regretté sa présence!

22h45 Franck Doyen et Sandrine Gironde

Franck Doyen au texte, très bonne diction, belle voix. Le premier texte (dont hélas j'ai perdu le nom) était super intéressant. Ensuite, Sandrine Gironde faisait des ambiances sonores en soufflant/crachant/hululant/hurlant/parlant/chantant/grognant etc... à son micro. A la fin on avait l'impression d'être à la plage, puis à la campagne etc... beaucoup plus réussi que Sandra M. et son collègue (qui d'ailleurs n'avaient pas l'air de très bien s'entendre...).
Cependant cela n'a pas convaincu mais deux voisines qui sont parties après ce mini concert.

23h30 Médéric Collignon et Wilfried Wendling

Sons ordinateurs et improvisation de n'importe quoi au micro, c'était super! Un vrai laboratoire de son, de quoi ne pas mourir lentement....

00h15 Louis-Michel de Vaulchier:
une vidéo résumé du festival, pleine d'humour, super!

En partant, Antoine Mouton (qui est venu manger son couscous sous mon nez ce midi, c'est comme ça qu'on a fait connaissance, avant que je ne le vois sur scène) me plante (à son insu) un couteau dans le coeur en me demandant si aujourd'hui je serais au boeuf poétique à midi... et bien non! figurez-vous que j'ai du travail, je suis encore étudiante (hélas)! Bon, mes chers amis d'hier, j'aurais beaucoup aimé vous revoir et parlé avec vous! Qu'est-ce que ça aurait été intéressant!!! J'espère avoir l'occasion de vous re-rencontrer!








Avatar de Eraneon Eraneon Mode Lecture - Citer - 16/10/2011 21:51:52

L'alignement a gauche est par défaut, c'est l'alignement a droite qu'il te fallait, et il est présent.

Et Berck, c'est le Nord-Pas de Calais, pas la Picardie.

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 16/10/2011 22:43:31

Merci pour ce beau compte-rendu Wen !
Et ne nous décourageons pas (dit poulix au bord du suicide (je plaisante (presque)) à cause du fait qu'elle n'arrive pas à se mettre dans une optique boulot parce qu'elle voudrait juste vivre et écrire), même si on a le coeur en miette après ce genre de manifestation, on s'en remet toujours !
Si on peut venir l'année prochaine ma foi... ^^

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 17/10/2011 19:59:26

Pour le on s'en remet toujours, excuse moi mais là c'est encore pire qu'après Durcet. Et je crains le WE prochain...