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Arbre

Le Temps des Rêves

18h Pascale Bouhénic

Où comment décrire des boxeurs avec amours et sensualité. Cette petite voix très agréable qui raconte l'histoire de petit D ou d'autres étaient vraiment géniale. Une écriture soignée, épurée, à la portée de tous (une chose importante qui certains artistes du jour n'avait pas. Il me semble que la Poésie n'en est pas - philosophication de cette journée - si elle n'arrive pas à toucher les gens, jamais tous, mais une grande majorité, en leur faisant aimer, pleurer, se mettre en colère, se contrarier, s'indigner, s'amuser, s'intéresser peut importe du moment qu'elle fait réagir). Quoi qu'il en soit bravo!

18h45 Matthieu Gosztola


Lecture accompagnée du fameux piano à queue. Le texte était poignant d'après ma voisine. Moi j'ai eu du mal a accrocher à cause des nombreuses répétitions. J'aurais je pense aimé connaître le texte tout seul avant de l'écouter au piano. Mais cette fois-ci la performance texte/musique est plus réussie que tout à l'heure et je trouvais que les sons allaient beaucoup plus avec le texte (qui accessoirement parlait des guerres civiles au Rwanda... enfin l'idée était de parlé des morts, des atrocités du monde, et des gens découpés à la "machette" "machette" "machette..."Clin d'oeil. J'ai trouvé ça un peu long (enfin quand j'ai vraiment décroché il a arrêté, donc ça va).

19h45 Ivar Ch'Vavar le retour! On a beaucoup discuté (avant et après) de l'évolution de la Poésie sur Amiens, c'était très intéressant!

Il nous "inflige" alors un nouveau type de vers: le vers arithmétiques, qui doit absolument compter onze mots, c'est la seule contrainte! "Ca va contre tout principe métrique, mais c'est ce qui est intéressant". Et puis il nous torture encore les oreilles avec un roman poésie écris en vers arithméticojustifiés et... ce mot là je l'ai pas retenu, mais ça se présenté comme ça:


11 mots

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11 mots
(Era, où est l'alignement à gauche!!!)

(vous avez compris j'espère ^^')

20h30 Sandra Moussempès et Jacques-Marie Bernard.

La déception! Le programme s'alléchait annonçant... s'annonçait alléchant, et au final bof bof. Lecture de Sandra et masterisation, musique électronique de JM Bernard. De jolis sons (genre jeux videos japonais) mais je suis pas du tout convaincue. Le texte ne parlait pas, et les sons se répétaient trop, il n'y avait pas de diversités (pourtant on peut bien faire autre chose que les options "effet cathédrale s'il vous plaît" et disque rayé... c'est ce que j'avais cru comprendre des nouvelles technologies... je suis méchantes je crois... désolée). Bref. Donc bof bof. Et puis au début, problème: le micro marche pas, et Sandra, au lieu de jouer le jeu à l'air de se vexer et ne parle pas du tout au public. Je ne suis pas la seule à avoir ressentit ça, on a trouvé qu'elle avait un comportement un peu hautain, et une mauvaise présence sur scène (à croire qu'elle s'ennuyait et que c'était une torture). Propos modéré par une autre voisine qui pensait qu'elle était juste timide. Quoi qu'il en soit, à (ne pas) revoir!

21h15 Dominique Meens

Quelques petits poèmes sympa et une voix rocailleuse. Good.
Un autre point, à comparé plus au Printemps des Poètes de Rennes (d'ailleurs Jacques Josse a été cité, et j'était très fière, c'était le seul nom de la journée qui me disais quelque chose, si on compte pas les citations de Baudelaire et Hugo). Les présentations sont... catastrophiques! Non, à Nantes mieux qu'à Rennes. Mais les textes poétiques tout prêts, je trouve que ça manque d'énergie!! C'est incroyable (et les lectures un peu aussi, à par Ivar mais là il est hors catégorie, c'est un maître! - bien que ce ne soit pas, je le reconnais, le genre de diction que j'apprécie, mais quelle voix, quelle énergie! ... on s'éloigne). Donc, les présentations les amis, il faut faire quelque chose!


22h00 Lucien Suel


Remplacé pour l'occasion par Bernard Bretonnière, qui de Berck (picardie) est arrivé à Nantes... (à croire qu'on le fait tous, est-ce le syndrome non-Jules Vernes?) (en fait j'ai découvert que beaucoup d'artistes venaient de Berk, mais la seule que j'ai retenue est Sophie Kahle (voir l'orthographe)).
Les textes de Lucien sont très bien, dans la même veine que ceux d'Ivar. Et puis pour le dernier, en picard, on a eu le droit à un enregistrement qui a vraiment fait regretté sa présence!

22h45 Franck Doyen et Sandrine Gironde

Franck Doyen au texte, très bonne diction, belle voix. Le premier texte (dont hélas j'ai perdu le nom) était super intéressant. Ensuite, Sandrine Gironde faisait des ambiances sonores en soufflant/crachant/hululant/hurlant/parlant/chantant/grognant etc... à son micro. A la fin on avait l'impression d'être à la plage, puis à la campagne etc... beaucoup plus réussi que Sandra M. et son collègue (qui d'ailleurs n'avaient pas l'air de très bien s'entendre...).
Cependant cela n'a pas convaincu mais deux voisines qui sont parties après ce mini concert.

23h30 Médéric Collignon et Wilfried Wendling

Sons ordinateurs et improvisation de n'importe quoi au micro, c'était super! Un vrai laboratoire de son, de quoi ne pas mourir lentement....

00h15 Louis-Michel de Vaulchier:
une vidéo résumé du festival, pleine d'humour, super!

En partant, Antoine Mouton (qui est venu manger son couscous sous mon nez ce midi, c'est comme ça qu'on a fait connaissance, avant que je ne le vois sur scène) me plante (à son insu) un couteau dans le coeur en me demandant si aujourd'hui je serais au boeuf poétique à midi... et bien non! figurez-vous que j'ai du travail, je suis encore étudiante (hélas)! Bon, mes chers amis d'hier, j'aurais beaucoup aimé vous revoir et parlé avec vous! Qu'est-ce que ça aurait été intéressant!!! J'espère avoir l'occasion de vous re-rencontrer!