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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de Dahij Dahij Mode Lecture - Citer - 27/12/2013 22:55:52

Petit retour sur un texte que j'avais posté il y a quelque temps et qui a subit la procrastination. Voici la nouvelle version (ancienne version en spoiler):


Je t'arracherais bien la peau

Dans l'abîme de la conscience
noyé dans le secret de toi même
j'existe
et je me débat

De l'intérieur
je gratte ton écorce séchée
en attendant ta chute

Je suis là
entre ta chaire et ta peau
je suis les restes de toi

Ta colère, ta haine, tes larmes
refoulées
ta foi à l'agonie
ta voix perdue
a la recherche du silence

Est ce que tu sens
ton âme qui s'effrite
et ton cœur fossoyé

Je suis la gangrène de ton existence
et j'arracherais bien la peau
de ce masque
qui a peur d'être





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Je t'arracherais bien la peau

Je suis les restes de ton âme
Je suis le doute dans tes choix
Le bien le mal
Tu ne sais pas
Je suis le don de Dieu

Et j'arracherais bien ta peau
Ô créature parfaite
Je t'arracherais bien la peau
Toi qui a peur d'être

J'attends patiemment que tu trébuches
Je gratte l'écorce de ton cœur
De l'intérieur
En attendant ta chute

Tes poings se serrent
Tes dents raclent, grincent
En terrant la colère
Ta foi s'effrite
Et vient mon heure

Elle vient mon heure

Je le sens dans ta voix
Quand elle cherche le silence
Pour étouffer ses cris

J'entends ton âme qui ne bat plus
Elle hurle
Je sens ton âme qui ne bat plus

Ferme les yeux
Et vois sa désincarnation

Si tu sens quelque chose vivre en toi
La vérité: il n'y a que moi
Je me retourne dans ton abîme
Je me débat

Je gratte l'écorce sèche de tes restes
A l'intérieur
De ta fosse cardiaque

Nourris moi des sombres pensées que tu tais
De ta mauvaise foi, de ta colère, de tes peurs
De ta haine
Je suis les restes de toi

Et j'arracherais bien ta peau
Ô créature parfaite
Je t'arracherais bien la peau
Pour voir ce qu'il te reste


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"nafs" est un mot arabe qui signifie "égo", plus symboliquement il désigne la mauvaise foi, la part sombre qui habite en nous

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 31/12/2013 09:48:34

J'aurais bien voulu faire des remarques plus précises mais je n'ai n'ai malheureusement pas le temps de m'y mettre sérieusement. Aussi, je me cotenterai d'un commentaire plus général : j'ai vraiment aimé ce poème. A la deuxième lecture, surtout, une fois que j'avais le sens du titre. J'aime ce portrait de l'ego, d'une part sombre en chacun de nous qui abîme l'intérieur tout en guettant son heure. Je trouve l'image de gratter le coeur de l'intérieur particulièrement atroce et efficace. Peut-être dommage de l'avoir utilisé deux fois...
J'ai trouvé ça un peu long quand même, par moments, mais les nombreuses répétitions ne m'ont pas gêné.
Merci pour ce texte !

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Coquilles :

Et vienst mon heure (sauf si tu t'adressais à l'heure ?)
Nourries moi des sombres pensées que tu tais --> Nourris-moi

Avatar de Dahij Dahij Mode Lecture - Citer - 31/12/2013 13:16:55

Merci naniquolas Petit Sourire

C'est vrai qu'il est un peu long ce texte. Je viens de le relire et je me dis qu'il y a moyen de faire plus simple et peut être plus rythmé.
Et pour la répétition de gratter le coeur, tu as raison. Deux fois, ça perd un peu de sa force. Surtout que je redis quasiment la même chose.

Merci pour les fautes d'orthographe ><

Avatar de Dahij Dahij Mode Lecture - Citer - 22/04/2014 05:18:42

Ca fait quelques mois que je me dis que je dois retravaillé ce texte alors je profite de mon réveil matinal pour me pencher dessus.
J'ai sourtout, supprimer certaines strophes, déplacé d'autres pour donner plus de cohérence au texte, qu'il soit moins éparpillé.


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Si tu sens quelque chose vivre en toi
La vérité: il n'y a que moi
Je me retourne dans ton abîme
Je me débat

Et je t'arracherai bien la peau

Je gratte l'écorce sèche des restes
Dans ta fosse cardiaque

De l'intérieur
Je gratte ton écorce
En attendant ta chute

Et je serais là
Entre ta chair et ta peau

Je suis les restes de ton âme

Un don de Dieu
Le bien et le mal
Tu n'es pas schizo
Juste un menteur

Et j'arracherai la peau
De ton masque
Qui a peur d'être

Je sens dans ta voix
Quand elle cherche le silence
Pour étouffer la colère et les cris
Ta foi qui s'effrite

Elle vient mon heure

J'entends ton âme
Elle hurle
Je sens ton âme
Inerte

Ferme les yeux
Et vois sa désincarnation

Je suis ta haine, ta colère, tes peurs
Je suis les restes de toi

Et j'arracherai bien ta peau
Toi qui crois être
Je t'arracherai bien la peau
Pour voir ce qu'il te reste

Avatar de MKL MKL Mode Lecture - Citer - 25/04/2014 18:59:07

Alors commençons par des petits points négatifs:
"Dans fosse cardiaque" Flèche j'ai lu la suite du texte et j'ai pu voir des déterminants du coup ça m'a gêné qu'il n'y en ai pas ici.
Skizo Flèche fait exprès ou pas? (schizo)
J'arracherais Flèche futur donc pas de s sauf si conditionnel

J'aime bcp ce texte, de la force dans les mots, les images. Le rythme est un peu haché mais colle avec les idées.

Avatar de Dahij Dahij Mode Lecture - Citer - 25/04/2014 19:41:30

Merci pour tes corrections MKL, ce sont toutes des fautes d'inattention ... (j'ai honte !)

Avatar de MKL MKL Mode Lecture - Citer - 25/04/2014 19:45:58

Ne t'en fais pas cela arrive

Avatar de Dahij Dahij Mode Lecture - Citer - 29/05/2014 17:41:03

Nouvelle version du texte ( édit du premier post)

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 30/05/2014 22:28:02

Il a énormément gagné en efficacité, et pour ma part je préfère de beaucoup cette version. Un tout petit regret pour la fin, peut-être, je trouvais que "pour voir ce qu'il te reste" sonnait mieux mais le sens de cette nouvelle fin me va aussi. J'aurais bien aimé aussi retrouver l'image du "nourris-moi", mais la densification requiert parfois des sacrifices...

Avatar de Dahij Dahij Mode Lecture - Citer - 31/05/2014 20:51:27

Je crois que je vais revoir la fin du poème. En le relisant je vois mieux la première fin en fait, c'est plus direct. je garderais les deux derniers vers pour autre chose.
ca donnerait:

Je suis la gangrène de ton existence
et je t'arracherais bien la peau
pour voir ce qu'il te reste


L'image du "nourris moi" j'ai pensé à la mettre à la fin de la cinquième strophe mais j'ai peur que ça fasse trop

Ta colère, ta haine, tes larmes
refoulées
ta foi à l'agonie
ta voix perdue
a la recherche du silence
nourris moi de ton âme étouffée