Cette terre crie,
Ces mères prient,
La paix fuit,
La guerre pèse et tue.
Au nom de qui, au nom de quoi ?
Jérusalem, Gaza
Gaza, Jérusalem
Pour quel pays, pour quel emblème ?
Pourquoi le mur se dresse ?
Pourquoi ces tirs sans cesse ?
Et ce feu nourrit,
Pourquoi ces morts, pourquoi ces cris ?
Au nom de qui, au nom de quoi ?
Jérusalem, Gaza
Gaza, Jérusalem
Pour quel pays, pour quel emblème ?
Quels visages sous les tombes ?
Quels villages sous les bombes ?
Quels mots pour montrer la peur
Et quelles images pour dire les pleurs ?
Au nom de qui, au nom de quoi ?
Jérusalem, Gaza
Gaza, Jérusalem
Pour quel pays, pour quel emblème ?
À quel dieu vont ces prières
Et tous ces morts que l'on enterre ?
Quelle folie pour abattre au fusil
Des hommes en colère, des lanceurs de pierres ?
Jérusalem, Gaza
Pour un pays, pour n'importe quoi.
Gaza, Jérusalem
Sans foi et sans emblème.
À vouloir effacer le nom de Palestine
le nom de Palestine,
C'est la mémoire d'Israël qu'on assassine
qu'on assassine.
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Texte écrit après la journée sanglante à Gaza le lundi 14 mai dernier. Alors que les Etats-Unis inauguraient leur ambassade à Jérusalem, l'armée Israélienne a tiré sur des Palestiniens qui manifestaient près de la frontière dans la bande de Gaza. Ces manifestants avaient pour seules armes des pierres. D'après des médias divers, le bilan serait de plus de cinquante morts.
Dur dur de commenter
J'ai laissé passer quelques jours, et j'aime bien le rythme.
Ma strophe préférée:
Quels visages sous les tombes ?
Quels villages sous les bombes ?
Quels mots pour montrer la peur
Et quelles images pour dire les pleurs ?
ok, le texte est entre parenthèse beau mais ça ne me donne pas envie de le lire encore une fois ni de le croiser , ça se lit et puis c'est tout, ça ne fais rien, c'est tellement simple et naif .
en fait, bof.
C'est nul et beau
@Dliahk.ELM : ton commentaire est intéressant car il y a à la fois de positif et du négatif. On est d'accord que le négatif est souvent nécessaire pour progresser. Cependant, sur cette plateforme, on s'est donné pour règle de toujours argumenter ses propos et de chercher à ne pas être blessant pour son interlocuteur. Je pense que tu peux dire la même chose en étant moins agressif.
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Cela dit, pour le fond, j'ai un ressenti assez proche : en mettant de côté l'émotion provoquée par l'événement, le texte en lui même ne m'emballe pas trop. Il est rythmé, bien construit, et les questions rhétoriques font leur effet, mais dans l'ensemble il adopte un point de vue très général avec un fond finalement assez commun (l'inutilité de la guerre et l'absurdité des conflits religieux), ce qui à mon avis le rend trop lisse dans l'ensemble. Je n'en retiens finalement pas grand chose de plus que tous les poèmes anti-guerre que j'ai pu lire jusque-là.
A la rigueur j'ai mieux aimé la toute dernière strophe dans laquelle tu te mouilles un peu plus et qui touche un point sensible de cette situation précise, qui adopte un point de vue plus pertinent à mon sens que le pacifisme un peu trop universel du reste du texte.
Au plaisir !
je ne sais pas je vais bien m'exprimer mais je vais essayer.
en réalité je n'apprécie pas du tout ce genre d'écriture , ni le thème , genre ( la Palestine nanana naninani )
les meilleures des meilleurs ont parler de ça , ( et en en fait , je n'aimais pas du tout ) car la poésie et l'écriture en général est sauvage, bien plus forte que ça , bien loin de tout ce qui est politique , religieux , quotidien ...
pour moi ce que tu as fais c'est de dire ce que un simple homme politique ( par exemple ) dit devant la télé ou plutôt n'importe qui et tu as ajouter des rimes et un rythme musical, je dis bof .
et je vais te dire un truc monsieur , le problème ce n'est pas Israël ( ce n'est pas du tout eux les méchants )
Merci pour vos messages.
Pour vous répondre rapidement, disons que j'avais conscience que c'était loin d'être un texte emballant. J'ai eu des moments plus inspirés (enfin, j'espère ^^)
Je l'ai écrit parce que je considérais qu'on ne pouvait pas ne rien dire, ne rien faire. Qu'un poème était certes une chose inutile mais que justement cette inutilité justifiait d'autant plus le texte.
Pour ce qui est du reste, je suis d'accord avec toi dans l'ensemble Nani. Le texte est principalement construit sur des aspects rhétoriques et la fin, donne (enfin) la couleur du texte.
Et Pour Dilahk. ELM, je comprends ton point de vue sur la nature de la poésie, ce qu'elle devrait être, et les idéaux que tu portes à son sujet. Une écriture qui transcenderait l'auteur, un verbe qui dépasserait le locuteur... et c'est vrai que dans cette démarche, d'autres engagements peuvent avoir du mal à trouver leur place...
Je vous propose un billet que j'ai écrit sur le sujet pour éclaircir un peu mon point de vue sur le conflit là-bas : http://brumepin.e-monsite.com/blog/pensees/au-dela-d-israel-et-de-la-palestine-les-derives-du-nationalisme-et-l-humanisme-a-reconstruire.html
PS : @ Dilahk. ELM, sans rancune pour le commentaire précédant. Fais juste attention la prochaine fois pour les autres
'' faire attention ? ''
c'est à moi que tu parles ?
j'ai pas peur moi , je suis une Kaira moi , lol
les meilleures des meilleurs ont parler de ça , ( et en en fait , je n'aimais pas du tout ) car la poésie et l'écriture en général est sauvage, bien plus forte que ça , bien loin de tout ce qui est politique , religieux , quotidien ...
Je vois ce que tu veux dire, mais je ne suis pas d'accord. Pas du tout. D'une part je pense que qui que ce soit qui ait déjà dit les choses avant, même très bien, on peut toujours trouver un angle assez personnel pour parler de la même chose d'une manière un peu originale et qui touchera d'autres personnes. D'autre part la poésie peut être aussi sauvage et forte qu'elle veut, c'est
ta poésie, celle que tu aimes, qui est loin de la politiques, du religieux, du quotidien. Pour d'autre c'est là qu'elle trouve le mieux sa place ; et l'histoire a fourni tout un tas de trésors de poèmes engagés.
Les quotes sont pas réparés?
Je suis aussi d'accord que les poèmes engagés recèlent des pépites, selon l'angle selon lesquels on les aborde.