Je suis vivant
Non, encore mieux
Je sais que je vis
Grâce à elle
Je la sens en moi
Au cœur de mes entrailles
Chaude et pulsante
Elle vit en dedans
Elle me coupe les ailes
Je dépéris
Me sens comme un vieux
Qui ne compte plus les ans
Elle me suit pas à pas
Me défie où que j'aille
Douleur envahichiante
Qui me rend dément
Mickaël Landès
Le 10 octobre 2014
Je trouve très intéressant l'ambiguité de la douleur dans ton poème : à la fois amie et ennemie, qui te définit et qui te détruit en même temps...
Au niveau de la forme, j'aurais peut être aimé un rythme un peu plus pêchu, je ne sais pas pourquoi mais comme ça je trouve que le rythme donne un côté désabusé. Qui va plutôt bien avec le sujet, ceci dit...
"Pulsatile" au lieu de "pulsante" ?
je n'aurai plus ma rime si pulsative. Et la mise en page n'est pas passée, normalement les quatrains 2 et 4 sont décalés vers la droite
chaude et pulsante m'a dérangé. Je trouve que ça dessert un peu l'image de la fille dans un paragraphe où ça aurait pas vraiment lieu d'être (ça a une consonance un peu sale/négative alors que là tu es plutôt dans quelque chose d'heureux)
J'aime bien l'envahichiante comme trouvaille.
Sinon je suis d'accord avec Nani, j'aime l’ambiguïté du sentiment mais c'est peut être dommage l'air blasé qui se cache derrière tes vers
Comme je l'ai compris c'est une description de la douleur depuis le début, donc ce vers ne m'a pas dérangé (même si j'aurais peut-être préféré un autre choix de mots, comme "brûlante" au lieu de "chaude", mais ce n'est pas exactement la même chose qui serait exprimée...)
Belle description de la douleur et tellement vraie (: La première strophe tâtonne un peu je trouve.
J'ai essayé de récité ton poème et j'aime bien il y a un côté lassé dans le rythme mais le sens rappelle que ça ne peut être autrement.