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Arbre

Le Temps des Rêves

Je suis vivant
Non, encore mieux
Je sais que je vis
Grâce à elle

Je la sens en moi
Au cœur de mes entrailles
Chaude et pulsante
Elle vit en dedans

Elle me coupe les ailes
Je dépéris
Me sens comme un vieux
Qui ne compte plus les ans

Elle me suit pas à pas
Me défie où que j'aille
Douleur envahichiante
Qui me rend dément

Mickaël Landès

Le 10 octobre 2014

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