Le Temps des Rêves

La planète est déserte,
Un vent aride souffle
Sans discontinuer
Sur ces terres désolées.

Un tronc s'élève dans le lointain
Sans feuille, sans sève, sans vie.
Il en a oublié la couleur verte
Avant son dernier souffle.

Une grande inspiration
Et tout tourbillonne
Propulsé à demain
Avec le cerveau ébahi

Une douce expiration
Et la brume soulagée
Recouvre les landes
De l'esprit isolé

Le passé se ressasse
Le futur se languit
Tandis que le présent
se délasse de mon agonie

Une flûte de Pan
Résonne, monocorde
Dans ce lointain
Si vaste et incertain

Que je connais si bien

Le 06/01/2013
Mickaël Landès

Au début j'ai cru que je n'allais pas aimer du tout, en voyant la première strophe. Ben finalement j'aime bien, il me laisse une belle impression. J'ai trouvé ça un peu haché, un peu laborieux parfois dans certaines formulations, mais je ne me suis pas ennuyé et j'étais souvent surpris du prochain vers, pas toujours en bien au début mais il ont tous fini par me paraître à leur place. L'image s'est formée sans que j'ai à faire d'effort et j'aime beaucoup la fin.
Au final, il n'y a que la première strophe que je n'aime vraiment pas : je pense que commencer par "planète déserte" et finir par "terre désolée" ça me donne l'impression qu'il n'y a pas d'évolution dans la strophe, que la description se répète. Pourtant objectivement planète et terres ce n'est pas la même chose et tu introduis le vent aride. N'empêche, je ne la trouve pas très dynamique.

Je trouve ce poème un peu plat, mais sympathique à lire.

Après ressenti de première lecture, j'étais de l'avis des deux autres commentaires.
Mais après réflexion, le fait qu'on puisse avoir l'impression d'un manque de "souffle", de "vie/substance" dans le poème cadre au final plutôt bien avec le thème !
Du coup, avis quelque peu mitigé (et tout sauf constructif ), mais j'ai l'impression qu'il y a une bonne
idée à creuser =)

Je vais attendre encore qques avis pour faire d'éventuelles modifications, mais j'apporte quelques précisions: il a été écrit en 3 fois avec plusieurs semaines d'écart. J'étais à chaque fois dans un état "physique et mental" différent.

Alors, perso, c'est la période du milieu qui me parle le moins. Le poème est simple mais imagé ce qui fait qu'il s'imprime dans l'esprit du lecteur et laisse les visions défiler. Alors que les strophes 3 et 4 sont plus confuses et ne sont pas aussi "palpables" ... à mon goût