La planète est déserte,
Un vent aride souffle
Sans discontinuer
Sur ces terres désolées.
Un tronc s'élève dans le lointain
Sans feuille, sans sève, sans vie.
Il en a oublié la couleur verte
Avant son dernier souffle.
Une grande inspiration
Et tout tourbillonne
Propulsé à demain
Avec le cerveau ébahi
Une douce expiration
Et la brume soulagée
Recouvre les landes
De l'esprit isolé
Le passé se ressasse
Le futur se languit
Tandis que le présent
se délasse de mon agonie
Une flûte de Pan
Résonne, monocorde
Dans ce lointain
Si vaste et incertain
Que je connais si bien
Le 06/01/2013
Mickaël Landès