la première bougie m'a emportée, je suis moins convaincue par la deuxième qui me semble un peu "j'ai envie d'en faire une deuxième, mais j'ai un peu la flemme de la bosser" ^^'' (c'est méchant... le danger des deuxièmes?). je trouve sinon le sujet intéressant et bien tourné
tu veux savoir ce que j'ai collé comme image sur ces poèmes ? je me suis dit que tu en écrirais un après chaque rencontre avec poulix... du coup, on aurait eu plein de bougies!
Wensaïlie a dit :
tu veux savoir ce que j'ai collé comme image sur ces poèmes ? je me suis dit que tu en écrirais un après chaque rencontre avec poulix... du coup, on aurait eu plein de bougies!
J'ai pensé à la même chose ...
Je veux pas répondre à ça... Et vous savez que des fois, je préfère m'exprimer par dessin ^^
Bon, c'est pas tout ça!!
Bougie - Épisode 3
Pourquoi…
Pourquoi t‘écoules tu, ma belle flamme
Vacillante à ta fenêtre de ténèbres ?
T’ennuis-tu ?
Rêves-tu de grands candélabres ?
L’hiver est las, le gel et le vent le clament…
J’ai froid pour toi. Mes doigts sont gourds.
Et mon cardio Palpite à contresens quand je te vois là-bas
De l’autre côté de la rue.
Un lourd tabac M’écorche les viscères.
Je ne suis qu’un idiot…
Mais mon briquet sera toujours là pour guider,
Tel un phare, ta clarté de luciole.
Ou dérider Sous tes coulures la plus belle des bougies
Je te veux libre et droite,
brillante et lumineuse,
Car j'adore ton éclat, ta fraîcheur chaleureuse,
Mais ne veux que brûler à ta cire rougie
J'ai eu ma réponse de toute façon,
et j'aime beaucoup cette troisième bougie, surtout la conclusion
Ma préférée des trois, même si j'aimais bien les deux autres. Comme toujours, je salue le mélange de niveaux de langues qui me scotche à chaque fois tant il passe aisément.
Simplement, j'ai buté sur deux vers :
Mais mon briquet sera toujours là pour guider,
Tel un phare, ta clarté de luciole.
Je trouve que ça casse vraiment le rythme, de séparer guider et son COD (oh ! de la grammaire !). Ta phrase est simple, épurée, et tout à coup, cette coupure la rend un peu maladroite, et j'ai dû relire pour comprendre la construction, c'est dommage.
Après coup, remarque, ça passe, donc peut-être que j'ai été la seule à buter à la première lecture.
Je peux couper avant "clarté", pitêt...
J'ai gardé la coupure à la rime en fait, mais c'est surement pas le bon choix, t'as surement raison...
Je ne suis qu’un idiot…
Mais mon briquet sera toujours là pour guider, Tel un phare,
ta clarté de luciole.
Moi j'aime bien ces vers ! Et le poème entier, même si ce n'est pas mon préféré. Juste mon "cardio" qui m'a gêné et dont je ne comprend pas vraiment l'intérêt, mais je suppose que ça fait partie du charme.
Bougie - Épisode 4
La ville scintille mais je n'ai d'yeux que pour elle
Et nos jeux d'ombres chinoises.
Flamme,
Mouvante,
Carmine...
Sur les murs mes doigts, par des gestes lents,
Dessinent Des corps tremblotants.
Les formes s'étirent,
Charnelles,
En une danse chatoyante.
Caresses langoureuses,
Sous l'éclat de ma bougie,
Se changent en silhouettes
S'allongent,
Se libèrent
... et s'envolent.
Puis pris par cette ardeur,
Tout mon corps sculpte des fées malicieuses.
Toujours plus près...
Les mains se collent à la chaleur.
Les ombres m'embrassent.
Je tremble à leur lueur.
La mèche s'écarte,
Révèle une ivresse incendiaire.
Collé à la cire.
Une douce brûlure.
Cri... étouffé.
Chaude et profonde éraflure...
La ville gèle.
Moi je vis,
A ma belle lumière...
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Et en version sonnet...
La ville scintille mais je n'ai d'yeux que pour elle
Et nos jeux d'ombres chinoises. Flamme, carmine, câline...
Sur les murs mes doigts, par des gestes lents, dessinent
Des corps tremblotants. Les formes s'étirent, charnelles,
En une danse chatoyante. Caresses langoureuses
Sous l'éclat de ma bougie, se changent en silhouettes
S'allongent, se libèrent et s'envolent. Puis pris par cette
Passion, tout mon corps sculpte des fées malicieuses.
Toujours plus près... Les mains se collent à la chaleur.
Les ombres m'embrassent. Je tremble à leur lueur.
La mèche s'écarte, révèle une ivresse incendiaire.
Collé à la cire. Une douce brûlure.
Un petit cri est à peine retenu. (Mais c'est dur)
La ville gèle. Moi je vis, à ma belle lumière.
"Des corps tremblotants" la majuscule est-elle vraiment nécessaire?
J'aime beaucoup. On dirait une suite de haikus qui formeraient ensemble une histoire.
Quelques remarques :
"Ee changent en silhouettes" coquille : "
Se changent en silhouettes"
Comme Wen : c'est exprès la majuscule au Des au milieu d'un vers ?
Puis pris par cette Passion,
Tout jusque là reflète implicitement le mot passion et du coup, si tu le mets, j'ai l'impression que tu me montres la charpente, les ficelles, alors que je voulais rester dans le rêve des apparences.
PS : bravo pour le dessin de la bougie précédente. J'aime sa simplicité !
Puis pris par cette... "Valse"? "Danse" est déjà utilisé.
Faudrait trouver un mot en deux pieds qui mime les mains qui se chevauchent et jouent à faire des ombres...
Et puis... merci ^^
Le dessin, c'est un PQLTS, mais ça a plus sa place ici, je trouve.
De toutes les versions, la quatrième me semble la plus raffinée et demeure ma favorite. C'est peut-être le côté sensuel qui me plaît notamment, et le rythme que je trouve assez proche du parfait : il provoque l'envoûtement.
J'aime beaucoup le fait de plusieurs poèmes d'une même scène, les jeux de réécritures.
Rien à redire...
Ballet? Ronde? Menuet?
ardeur? chaleur? transport? fièvre?
folie? désir? élan? ^^
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[Utilisateur supprimé]
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Citer - 17/01/2012 16:00:10
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