Le Temps des Rêves

Lorsqu’il ne nous reste rien
Qu’il n’y a plus qu’à être debout
Que les ténèbres nous enveloppent
Que notre corps veut s’y laisser porter.

Lorsqu’ils vous ont tout pris
Arraché vos plumes,
Piétiné vos âmes,
Massacré vos espoirs,
A la Liberté.

Lorsqu’on refuse à l’Homme
Le droit d’exister.

Que reste-t-il ?

(je vous conseil de lire ça sur The Cry of Mankind ou Ave inferi. Je l'avais écrit avant de les écouter, mais je l'ai retravaillé sur ces musiques, et j'avoue que ça concordait plutôt bien.)

J'ai beaucoup aimé le début, les deux première strophe et... la fin est arrivée bien trop vite pour moi.
Et... je ne sais si c'est fait exprès mais la réponse à la question est dans le premier vers... ce qui fait que la question rhétorique est trop clairement rhétorique.
Si j'étais toi, je bosserais un peu plus ce poème, j'y rajouterais de la fureur de la perte, de l'accrochement au reste, des plumes et des pieds énervés...

Et... vive les brouillons !

Moi j'ai beaucoup aimé!!

Ça ne me gène pas que la réponse à la question soit dans le premier vers parce que je ne lis pas les poèmes à l'envers et je trouve que justement une fois que tu as fini de tout lire, ça engendre une sorte de "cycle", un écho ... Et j'ai bien aimé que ça soit court, concis, il n'y a que l'essentiel.

Ha ha ha
Alors non je ne le ferais pas plus long, parce que, comme je l'ai exposé quelque part, je n'aime pas les longs poèmes en général. J'ai même très longtemps (et difficilement) travaillé pour réussir à faire des poèmes synthétiques, qui parlaient juste de ce que je voulais dire, et ce poème traduit pile poil ce que je voulais dire. Plus ce serait trop.

"j'y rajouterais de la fureur de la perte, de l'accrochement au reste, des plumes et des pieds énervés..."
Mais justement, lorsqu'on en est à penser cela, la fureur est déjà passé. On ne tient plus à rien, et on est dans un tel état apathique qu'on ne peut plus s'énerver. On est juste... stone.

Et l'impression de répétition est volontaire (pour la question) et je suis contente que tu notes le cycle Lune. En fait, j'ai livré ce poème dans ce sens, mais il se trouve qu'on peut le lire à l'envers tout aussi bien (à mon sens). Ca peut paraître un peu brouillon, mais en fait ça ne l'est pas.
L'inspiration vient de la BD SOS bonheur, qui met en scène une société utopique "pour le bien de tous" et où l'on se rend vite compte qu'en fait c'est la pire des horreurs (enfin, à mon sens... mais si quelqu'un a une autre interprétation du fait qu'on interdise aux gens d'aller en vacances où ils veulent, d'écrire s'ils n'ont pas de licence...). Sauf que, à la fin de la dernière BD...il y a une révolution et... tout recommence! Donc, le cycle est fait exprès.

Je reste sur mes positions mais j'admets que l'argumentaire est solide.
J'ai bien pensé au "cycle" mais je n'arrivais pas à en voir l'intérêt.
Par contre, je me plie totalement à tes arguments pour l'effet "stone"... que tu perdais si tu m'écoutais ^^

par contre, même si l'inspiration vient de la BD, je n'aime pas DU TOUT le titre ^^

ah, sur ce point on est d'accord.
Au départ je voulais l'appeler "Lorsque", mais j'avais écris "SOS bonheur" en haut du brouillon, et j'aimerais quand même y faire allusion...

J'aime beaucoup également. Ça me rappelle mes vagues de rébellions de jeunesse et mes tentatives de création de mondes utopiques, ou justement on retrouverait cette chère liberté.

Du coup me voilà tout nostalgique XD

Je me suis aussi nostalgisée en l'écrivant, ce n'est plus le genre de thème qui me vient spontanément!

Mais la liberté il ne faut pas l'oublier !!

Non mais c'est justement parce que je l'ai trouvé

Ah toi aussi ?

(ceci est une question qui ne demande pas de réponse ^^)

(on ne répond donc pas)

()