Le Temps des Rêves

Quelques petits générateurs de poèmes en ligne pour tester et s'amuser un peu ^^


Le Barde Enchanté (http://www.encyclopedie-incomplete.com/?Le-Barde-Enchante-Generateur-de) : on peut générer un texte en s'appuyant sur un corpus prédéfini, le logiciel ajuste tout seul la versification (on verra que ce n'est pas encore parfait dans l'exemple ci-dessous...).

Mon résultat :

Le charme tout-puissant de la philosophie
Vous croyez en l'amour dont l'âpre feu vous presse
Élève un esprit sage au-dessus de l'envie
Mais la fleur que vous brisez soupire avec ivresse

Avant de nous entrer dans l'âme il nous effleure
Et comme un voile pur du ciel resplendissant
Et une fois pénétré et brisé viennent les pleurs
Tu jetas la clarté sur ce monde naissant

De ces triomphes vains mon coeur n'est plus touché
Comme d'anciens passants nocturnes qui longent les murs
Que le jaloux arbre, à la terre attaché
S'en vont les remords taciturnes de leurs ans impurs

La désolée, la ténébreuse, l'inconsolée, l'Eve
Vision d'ombres sanguinolentes
Mêlant son âme à la tienne en un mystique rêve
Râles d'expirations lentes

Notre crime est d'être et de vouloir connaître
Dites-moi quelle cause éclipse dans leur cours
Ignorer et servir, c'est la loi de notre être
Le clair flambeau des nuits, l'astre pompeux des jours

Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge
Imagination réveillée et hantée de remords
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge
Rêves nocturnes où l'on voit danser les morts

En un vaste écho, la grande âme inquiète
Reconnais-tu le temple au péristyle immense
De la mort et du temps entreprend la conquête
Où du dragon vaincu dort l'antique semence ?

Des yeux sans nombre ont vu l'aurore
Que t'importe après tout que cet ordre barbare
Et des rêves le soleil se lève encore
Que t'importe en quels lieux le destin se prépare

GenPo : (http://www.pascal-nordmann.com/GenPo%20un%20poeme.php)

On clique et le générateur nous offre un poème "contemporain". Mon résultat :

La nuit, mon ange, je n'y suis pas !
Une infirmière rusée avait immergé ma machine a écrire
Cristal de l'œil, mais où sommes-nous ?
Une infirmière trompeuse avait mangé ma machine à écrire

On peut aussi faire "muter" un texte en modifiant des paramètres que je vous laisse découvrir.

Quelques exemples réalisés à partir du texte ci-dessus :

La concubine, mon baillage, je n'y suis pas !
Une guillotine ferraillée avait répudié ma cavalerie à comploter.
Paladin de l'assignat, mais où sommes-nous ?
Une guillotine armoriale avait adoubé ma cavalerie à comploter.

La vodka, mon détritus, je n'y suis pas !
Une ténèbre criée avait déchiqueté ma toxicomanie à picoler.
Naufrage du somnifère, mais où sommes-nous ?
Une ténèbre sombre avait détruit ma toxicomanie à picoler.

Cependant il vaut mieux faire "muter" des textes courts si on veut se tenir à l'abri des bugs ^^

La bibliothèque d'alexandrins : http://graner.net/nicolas/OULIPO/alex.html

Comme son nom l'indique, on peut générer des poèmes en alexandrin assez facilement. Le moteur est assez bien fichu même si les vers ont beaucoup de chevilles.

Ici, une tirade :

Des courtes vérités commencèrent des dents
Quels personnages clairs font vingt-huit présidents ?
Les vraies herbes perdues payent des vieux roses drôles
Des goûts et des nations, un éclat puis l'épaule
Cinquante chers nouveaux sur soixante riront
Soixante-quatre fruits pénètrent environ
Dommage, les métiers ! hé ! nous traînions ensuite
Des louves renversaient si les côtés profitent
Les sentiers, qui marchaient, songeaient jusqu'à la nuit
L'œil puis un général, un sac sinon un bruit
Elles liaient une motte, or ils se disloquèrent
Les poètes passaient des certains caractères
Des véritables nez reçurent les métiers
Des nuages brisaient la rapide moitié
L'eau puis la religion, les chasses puis des haines
Des œils sinon les lois, des objets ou des plaines
La vraie plante n'usait ni l'eau ni la chaleur
Quels intérêts précieux créent beaucoup de douleurs ?
Quelles nuits absolues posèrent des étages ?
Des mémoires partaient qu'un système dégage

A noter que le site du monsieur regorge de trésors ^^

J'adore ! Le tout premier poème sonne plutôt bien je trouve... C'est à la hauteur de ce qu'écrivent certains humains ^^
Je me pose un question : qui a les droits d'auteurs sur des poèmes générés par des ordinateurs ? Celui qui clique, qui définit les paramètres ? Celui qui a créé l’algorithme ? Celui qui le revendique le premier ? Personne ?