En ce jour mon cœur saigne de ne pas t'appartenir et mon âme hurle à la Mort de l'accueillir mais une simple pensée de ton visage près du mien suffit à apaiser le souffle ardent parcourant mon corps et transperçant ma peau. Ce souffle de braise qu'alimentent ces prétendants voyant en toi la lueur qui les libérera de l'oubli tels des insectes perdus dans la nuit.
Ma chère et tendre, je ne veux pas prendre ta décision en otage et menacer de me jeter d'un toit si tu ne veux pas de moi seulement je ne peux non plus te promettre que tout ira bien et que je t'oublierai dans les semaines qui viennent. Impossible.
C'est toi et uniquement toi qui rythmera les battements de mon cœur, toi qui réchauffera mes pensées glacées par l'hiver ; toi que j'entendrai au chant des oiseaux printanier; toi qui te refléteras à la surface de l'eau au clair des lunes d'été et c'est toi que je pleurerai lorsque l'automne s'éteindra à mes pieds. Toi, Toi, Toi encore et toujours Toi.
Tiens, tu as édité ton message, non ?
Si ce texte a été écrit suite à une expérience autobiographique, l'important est que ça t'aie fait du bien de l'écrire, peu importe comme il est tourné. Je le trouve assez touchant, surtout la dernière partie qui dit bien l'omniprésence, la manière dont un manque se superpose à chaque seconde de vie.
En le considérant en dehors de sa dimension libératrice de sentiments, je trouve cependant certains passages sont un peu trop "mélo" et du coup moins touchant pour le lecteur que ça pourrait l'être, même si les pensées peuvent avoir cette teinte dans l'esprit de l'auteur. Je te fais un commentaire détaillé mais je ne sais pas si c'est àa que tu recherchais en postant ton texte :
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En ce jour mon cœur saigne(un peu trop cliché) de ne pas t'appartenir et mon âme hurle à la Mort(pareil) de l'accueillir mais une simple pensée de ton visage près du mien suffit à apaiser le souffle ardent parcourant mon corps et transperçant ma peau. Ce souffle de braise qu'alimentent ces prétendants voyant en toi la lueur qui les libérera de l'oubli tels des insectes perdus dans la nuit. (je trouve cette partie belle même si elle est un peu confuse)
Ma chère et tendre(ça fait un peu artificiel comme adresse), je ne veux pas prendre ta décision en otage et menacer de me jeter d'un toit si tu ne voulais (concordance des temps, c'est si tu ne veux pas de moi) pas de moi seulement je ne peux non plus te promettre que tout ira bien et que je t'oublierai dans les semaines qui viennent. Impossible.(pas forcément utile à mon avis, ça alourdit sans vraiment renforcer le sens)
C'est toi et uniquement toi qui rythmera les battements de mon cœur, toi qui réchauffera mes pensées glacées par l'hiver ; toi que j'entendrai au chant des oiseaux printanier; toi qui te refléteras à la surface de l'eau au clair des lunes d'été (très belle, cette phrase) et c'est toi que je pleurerai lorsque l'automne s'éteindra à mes pieds (par contre là on perd un peu la légèreté touchante du début de phrase. Peut-être "c'est toi qui t'en ira" plutôt ?). Toi, Toi, Toi encore et toujours Toi.
edit : normalement seules mes remarques devraient être en italique, mais je ne comprends pas pourquoi tout le texte a décidé de s'y mettre !
Oui c'est un édit car mes angoisses ont repris le dessus peu après l'écriture et m'ont poussé à continuer (1er paragraphe). Pour ce qui est des clichés... bah j'aime pas ça d'habitude je sais pas trop pourquoi je les aie ajoutés.
Le premier paragraphe a été écrit comme un exutoire, en ce qui concerne "voulais" je l'avais écrit correctement la première fois... je corrige ça.
Pour l'automne je voulais imager la chute des feuilles avec celle des larmes mais c'est vrai que ça alourdit beaucoup.
il y a un truc intéressant : dans le premier paragraphe il n'y a aucune virgule et plus le texte avance, plus il y en a. Et je trouve cette progression très intéressante. le premier paragraphe est presque tellement complexe qu'on lit plus des mots qu'une phrase qu'il y a du sens. puis il y a ma chère et tendre, ... et le dernier paragraphe on dirait que le narrateur est à court de souffle devant son mal et qu'il suffoque. J'ai beaucoup aimé cet effet
Sheedo
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Citer - 02/03/2014 00:09:19
