En ce jour mon cœur saigne de ne pas t'appartenir et mon âme hurle à la Mort de l'accueillir mais une simple pensée de ton visage près du mien suffit à apaiser le souffle ardent parcourant mon corps et transperçant ma peau. Ce souffle de braise qu'alimentent ces prétendants voyant en toi la lueur qui les libérera de l'oubli tels des insectes perdus dans la nuit.
Ma chère et tendre, je ne veux pas prendre ta décision en otage et menacer de me jeter d'un toit si tu ne veux pas de moi seulement je ne peux non plus te promettre que tout ira bien et que je t'oublierai dans les semaines qui viennent. Impossible.
C'est toi et uniquement toi qui rythmera les battements de mon cœur, toi qui réchauffera mes pensées glacées par l'hiver ; toi que j'entendrai au chant des oiseaux printanier; toi qui te refléteras à la surface de l'eau au clair des lunes d'été et c'est toi que je pleurerai lorsque l'automne s'éteindra à mes pieds. Toi, Toi, Toi encore et toujours Toi.