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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 27/10/2013 21:26:38


Je t’aime
comme un kangourou en automne ;
une note lourde, qui coule et qui roule
le long du violon de ta joue.

Je t’aime
comme un oiseau fou au piège
qui bat frénétiquement des ailes derrière
la vitre trop épaisse – au-delà,
le paradis.

Le kangourou c’est toi
et le violon c’est moi
ou peut-être l’inverse, je ne sais pas.
L’oiseau ce n’est ni toi, ni moi.

L’oiseau, ce sont tous les Moi et les Toi,
c’est le Tout, le Rien,
le sublime et grotesque amour derrière
les barreaux de mon cœur.
Qui a picoré tous les mots pour se frayer jusqu’à toi.



Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 28/10/2013 21:32:17

C'est très déstabilisant, mais j'aime beaucoup ! Surtout les deux premiers vers,c'est juste génial^^.
J'aime aussi beaucoup la deuxième strophe ! Et la dernière (bref j'aime tout en fait, la troisième aussi même si elle est un peu moins riche en surprise que les autres). Par contre je suis moyennement convaincu par le point à l'avant dernier vers... La dernière phrase est vraiment belle.

Avatar de CAMILLE CAMILLE Mode Lecture - Citer - 29/10/2013 18:41:57

J'adore les deux premières strophes, le 1ier vers est super "je t'aime comme un kangourou en automne", c'est super beau et bien trouvé.
Par, contre j'aime moins les deux dernières strophes parce qu'elles se veulent explicatives et ça m'a dérangée, ça coupe tout le charme du début.
Mais tout cela n'est qu'un simple avis, faut voir avec l'avis de tous !

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 29/10/2013 19:23:18

Merci pour vos avis !
Camille, je pense que tes problèmes avec les deux dernières strophes sont peut-être liés à une lecture au premier degré. Pour moi, ce n'est pas vraiment une explication, c'est juste le prolongement du symbole en résonnance avec les pensées, les émotions du moi qui a asséné de telles idées surréalistes...

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 08/11/2013 21:39:48

J'adore, ça coule tout seul, c'est d'une logique illogique et puis on s'en fiche on se laisse porter par le titre qui est très bien trouvé je trouve.

J'ai juste bugué sur l'oiseau au piège... c'est normal qu'il n'y ait pas ''pris'' ? ça m'a un peu coupé dans mon élan Petit Sourire

Avatar de Kite_Trash Kite_Trash Mode Lecture - Citer - 09/11/2013 09:07:36

Je viens mettre mon petit grain de sel par ici.
Alors moi je l'ai vraiment bien aimé ce petit déluge de mots.
"fou au au piège" est surprenant mais ici il semble se poser là au naturel même s'il est vrai qu'il sonne étrange à la lecture mais il est dans le ton.
Donc pour finir merci !

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 09/11/2013 12:24:21

Merci !
Oui le "fou au piège" est totalement assumé... j'avoue que j'ai profité du délire verbal pour écrire vraiment les mots que je voulais mettre, sans réel souci de cohérence grammaticalo-sémantique.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 09/11/2013 19:01:06

j'étais quasi-certaine que c'était assumé venant de toi Zinzo, mais je voulais le soulever quand même ^^

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 11/11/2013 11:43:36

WHouuuu....
J'aime énormément ce poème. Il glisse, coule, sautille, a la joie et la mélancolie de l'automne. Tout ce qu'il faut quoi ^^
L'apparition, dès le début, du Kangourou, est juste géniale.
Je rejoins Camille sur la petite lourdeur que j'ai sentie. Autant j'aime bien
Le kangourou c’est toi
et le violon c’est moi
ou peut-être l’inverse, je ne sais pas.


autant je trouve que les vers suivants sont redondants et trop "explicatifs"
L’oiseau ce n’est ni toi, ni moi.

L’oiseau, ce sont tous les Moi et les Toi,
c’est le Tout, le Rien,


L'oiseau fou au piège ne m'a absolument pas gênée et j'adore l'image de l'oiseau qui picore à la fin.

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 11/11/2013 12:06:56

Merci !

Est-ce que si je supprime le dernier vers de la troisième strophe, le reste passe mieux, ou il faut vraiment une refonte de toute cette idée ?
C'est vrai qu'au début, je n'étais pas très décidée à le retravailler vu la manière dont il est né mais cela me chagrine qu'on puisse y lire de manière aussi coercitive une forme explicative... Le "ce sont" est un peu lourd, peut-être... je m'en vais méditer à l'alléger...

Avatar de Lune Lune Mode Lecture - Citer - 11/11/2013 12:20:59

J'aime beaucoup !!! Je ne vais pas ressortir tous les adjectifs que mes chers camarades ont déjà utilisés xD Mais vraiment merci pour ce petit bijou !

En ce qui concerne le passage sujet à débat :

"L’oiseau ce n’est ni toi, ni moi.

L’oiseau, ce sont tous les Moi et les Toi,
c’est le Tout, le Rien, "

S'il y a une phrase à enlever c'est celle du milieu que je choisirai .... (avis strictement personnel ^^"Clin d'oeil

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 11/11/2013 13:12:34

C'est vrai pourquoi pas... J'attends d'autres avis pour trancher mais ce remaniement me plaît bien...

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 11/11/2013 15:39:04

Je serais assez d'accord avec la proposition de Lune.

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 11/11/2013 16:37:53

moi j'aime bien toute cette strophe =.=

Avatar de Zinzolin Zinzolin Mode Lecture - Citer - 11/11/2013 17:36:19

Pour donner un aperçu... J'ai remanié selon la proposition de Lune et j'ai changé la ponctuation finale selon celle de Nani. J'ai juste l'impression qu'il manque quelque chose au début de la dernière strophe. J'ai tenté un moment un "mais" mais justement, ça me fait retomber dans l'aspect explicatif qu'on reproche à cette fin de poème...

Je t’aime
comme un kangourou en automne ;
une note lourde, qui coule et qui roule
le long du violon de ta joue.

Je t’aime
comme un oiseau fou au piège
qui bat frénétiquement des ailes derrière
la vitre trop épaisse – au-delà,
le paradis.

Le kangourou c’est toi
et le violon c’est moi
ou peut-être l’inverse, je ne sais pas.

L’oiseau ce n’est ni toi, ni moi.
C’est le Tout, le Rien,
le sublime et grotesque amour derrière
les barreaux de mon cœur,
qui a picoré tous les mots pour se frayer jusqu’à toi.