Le Temps des Rêves

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Che, s'il te plaît, ne le prends pas mal, mais on a compris... je préférerais ne pas lire de tels détails...

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^^



Quelle horreur pour moi .... l'immuable solide certain ...

Pour ma part j'oscille, je ne peux donner tout à l'éphémère, mais je me suis rendu compte que tout au caillou, c'était trop et ça me créait des attaches qui me faisait souffrir. Je préfère être cerf-volant...

Je suis d'accord avec Wen... La difficulté de "construire dans l'éphémère" (en soi cette expression je la déteste^^) sans tomber dans la médiocrité... Rester lié à quelque chose d'essentiel, rester mué par le désir, qui lui est souvent éphémère et renouvelle nos êtres et nos vies sans cesse, et créer des liens aussi, s'attacher... J'aime l'expression "être cerf-volant" Je retiens.
Quant à la question de base... Personnellement, je ne me fie pas au regard des autres, je m'en contrefous. Le seul regard qui compte c'est celui des gens qui m'entourent et en qui j'ai confiance. Et encore, il y a certaines personnes qui peuvent juger de certaines choses, et pas d'autres, et même mes plus proches amis parfois ne peuvent pas tout comprendre, et heureusement, sinon on n'apprendrait rien les uns des autres
Quand ça concerne des choses aussi essentielles que le bien-être individuel, il faut écouter son être, quitte à être seul : ça demande de la force, mais pour être bien avec les autres faut déjà être bien avec soi-même, nan ?
(Sur l'histoire des choses éphémères que l'on ferait, et qui n'atteindrait personne... C'est pas vrai, je pense. Le père d'une très bonne amie est hyper calée en spiritualité, et il me disait que jamais un mot, jamais une pensée, jamais une chanson, n'est créée au hasard : "les vibrations font le tour du monde" comme il dit )

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Je suis aussi d'accord, les vibrations font le tour du monde, et chaque action même éphémère se répercute sur d'autres personnes.

J’approuve les approbations de Wen (pour l'éphémère qui n'atteindrait personne c'est exactement ce que j'ai voulu expliquer)

Ben moi l'éphémère me touche, mais je ne m'y plait pas.
Je veux dire par là que je trouve autant de beauté dans un feu d'artifice que dans la vision d'un paysage ou d'une cathédrale mais... je ne saurai jamais rendre ma vision, dans sa profondeur, à travers quelque chose qui s’efface. Peut être parce que je ne sais pas partager. Je ne sais pas. Dans ce cas là c'est seulement moi qui suis handicapé de la vie, peut être... En fait je suis simplement jaloux, surement. Le dessin, la peinture et la sculpture ne sont pas des arts "sociaux", un truc du genre...
Peut être que du coup je comble ce handicap, cette envie de crier, par un cri gravé dans le roc. Une chose que quelqu'un pourrait voir des siècles plus tard. Pas quelque chose gorgée de poussière, ni un soupir nostalgique. Non. Quelque chose qui serait là vie au-delà de la vie. Le ciel vivant à l'intérieur d'un geste exécuté et fixé par l'encre ou les pigments. Ou la pierre. Un souvenir ancré dans les cœurs.


"Et moi je voue un culte au solide, à la pierre et à la mémoire qui s'efface, aux ruines..."
Ce que je mets là dedans ce n'est pas de l'immuable. En fait c'est plus la réappropriation de l’œuvre de l'homme par le monde et par le temps. J'admets n'être qu'un cailloux, une poussière. Mais je souhaite aussi être une des briques qui permettent au monde de vivre, d'évoluer.
C'est pour ça que l’évanescence me fait peur. Je l'associe à la déliquescence. Une perte de l'essence. La perte de soi vers... partout et nulle part. L'être devient non-être en se dispersant dans un néant. Et ce néant me fait peur. Je préfère du coup être terre, cailloux. M'accepter comme tel et cristalliser pour devenir un joyaux. Une gemme qui pourra être taillée par la main d'autrui, polie par la société, contenant l'eau de mes larmes, des étoiles d'espoir, accrochant la lumière d'êtres magnifiques et reflétant les étoiles que sont mes amis. Un univers à part entière... et non des vapeurs éparpillées.

Lorsque Contraste a lancé le débat, je pense que nous parlions surtout de la création éphémère, et évidemment cela s'étend logiquement à nous-même comme tu viens de le faire. Mais il y a quelque chose de différent pour moi. Nos actes et notre incarnation prennent place dans un monde, une réalité, notre bonne vieille Terre. Et ils sont éphémères parce que toute matière est vouée à redevenir poussière (à plus ou moins long terme). Et comme je l'ai exprimé précédemment, ma manière de traverser la vie est de ne pas laisser de traces matérielles (ou du moins d'essayer désespérément, bref). Mais cela ne veut pas dire que je ne crois pas à l'immuable (je dirais plutôt l'éternel) et que cela soit obligatoirement contraire à la notion d’éphémère. Parce que lorsque la forme disparait, le fond perdure et devient matière à une autre formulation. Parce que ta chair devient terre, oui par exemple, mais pour moi aussi parce que l'énergie des êtres continue un chemin plus vaste ... (Et là Wen arrive en courant avec une banderole "Univion !!". Donc pour moi il y a une différence entre laisser des traces dans une certaine réalité ... et être (avec un E majuscule surement) dans l'infiniment grand (où il n'y a pas d’espace) et dans l'infiniment éternel (où il n'y a pas de temps).

et je suis complètement perdue dans vos histoires alors j'en dirais pas plus :p

== qu'est-ce que l'univion vient faire là dedans (pour les non-initiés, y'a un topic sur le sujet qui se balade quelque part, quand la fonction recherche sera rétablie...) ?

Non elle l'a fait ======="

oui j'ai pas pu me retenir "bannière Univion" ça sonnait tellement bien et vous étiez trop sérieux je devais vous libérez de ce poids !