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Quand l'emporte devant le sort
Les vagues maudites des ports
S'insinuent les gris nuages
Des lentes armées de la rage.
Quand l'emporte devant le sable
Les remous des forêts de câbles
S'imprègne en l'homme d'en haut
Le sentiment de puissance du sot.
Et par la fenêtre il aperçoit
Lorsque les feux du monde rougeoient
Ce mont sombre que la nuit voile.
Nuit qui par ses lampes de verre
D'une aura bleutée, s'éclaire
Et révèle la beauté des étoiles,
Cristaux de nuit, tissés en sa toile.
Quand l'emportent devant le sort
Les vagues maudites des ports
S'insinuent les gris nuages
Des lentes armées de la rage.
Quand l'emportent devant le sable
Les remous des forêts de câbles
Le décor, en l'homme d'en haut,
Inspire un sourire sot.
Quand les feux du monde rougeoient
Par la fenêtre il aperçoit
Trônant au loin solitaire
Un mont sombre, funéraire.
Quand la nuit au delà du verre,
D'une aurore bleutée l'éclaire,
Les cristaux de lune tissent leur voile
Dans son regard privé d'étoiles.
J'aime beaucoup! Un peu moins la deuxième strophe.
J'ai adoré, sans trop savoir pourquoi le vers "Ce mont sombre que la nuit voile." je trouve que les sont vont bien ensembles!
Encore une fois, j'ai lu le poème très doucement. A cause de la mise en page ou/et des rimes? Je ne sais pas, peut être aussi ta façon d'écrire. Quoi qu'il en soit je trouve ça très agréable, car ça me donne le temps de reposer les images. Ca me fait penser à un long fleuve qui s'écoule paresseusement (sans le négatif de paresseux).
C'est ce que je recherche lorsque j'écris, le lecteur doit voir ce que je vois à travers mon écriture. C'est aussi la raison pour laquelle je ne lis pas mes poèmes aux autres, je veux qu'ils découvrent mon monde en entrant par leur porte et pas par la mienne...
(je ne sais pas si je me fais bien comprendre... ^^' )
Je crois que j'ai compris, mais lire ses poèmes s'est aussi offrir d'autres possibilités d'entrer dans le monde proposé. Certaine fois je trouve qu'un poème gagne beaucoup plus à être entendu que lu.
(mais ce n'est pas le cas pour les tiens jusqu'ici ^^)
Le problème que j'ai quand je relis un poème que j'ai écris c'est que je veux le modifier même si ça n'est pas nécessaire. Résultat ma lecture n'a plus aucun sens..
J'avoue... difficile de restreindre se genre d'envie, ça se travaille! (pour des résultats plus ou moins satisfaisants ^^')
j'aurais juste une question avant de vraiment dire ce que je pense: pourquoi troisième partie avec juste 3 vers?
bien répondu
bon...
ton texte me semble moins personnel que ceux que j'ai déjà lu... on dirait plus une image qui t'a captivée et que tu tentes de nous transmettre. C'est bien fait, bien construit mais... il me manque un petit quelque chose mais c'est aussi un commentaire et un ressenti très personnel.
J'adore ce "Quand l'emporte ... " ! Par contre les 2, 3 et 4è vers des deux premières strophes ... bof ... je ne suis pas très sensible à leurs rimes et aux images qu'ils provoquent. Mais heureusement, la fin reprend de l'intérêt à mes yeux, entre "Ce mont sombre que la nuit voile" et ces "Cristaux de nuit" que de pépites !
Il va falloir faire un catalogue de pépite... (Wen, déjà overbookée, qui se rajoute plein de boulot!)
Wen, le catalogue de pépites est censé être la revue, ne te rajoute pas du travail pour rien
(D'ailleurs vu tout ce que tu écris, Shaideath, tu pourrais envoyer plus de textes pour la sélection
)
Pardon, je parle de l'appel à texte pour le numéro 2 de la revue.
AAAH j'ai déjà envoyé un poème
mais bon je peux en envoyer d'autres