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Arbre

Le Temps des Rêves

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Quand l'emporte devant le sort
Les vagues maudites des ports
S'insinuent les gris nuages
Des lentes armées de la rage.

Quand l'emporte devant le sable
Les remous des forêts de câbles
S'imprègne en l'homme d'en haut
Le sentiment de puissance du sot.

Et par la fenêtre il aperçoit
Lorsque les feux du monde rougeoient
Ce mont sombre que la nuit voile.

Nuit qui par ses lampes de verre
D'une aura bleutée, s'éclaire
Et révèle la beauté des étoiles,
Cristaux de nuit, tissés en sa toile.




Quand l'emportent devant le sort
Les vagues maudites des ports
S'insinuent les gris nuages
Des lentes armées de la rage.

Quand l'emportent devant le sable
Les remous des forêts de câbles
Le décor, en l'homme d'en haut,
Inspire un sourire sot.

Quand les feux du monde rougeoient
Par la fenêtre il aperçoit
Trônant au loin solitaire
Un mont sombre, funéraire.

Quand la nuit au delà du verre,
D'une aurore bleutée l'éclaire,
Les cristaux de lune tissent leur voile
Dans son regard privé d'étoiles.