Je commence à trouver de la poésie
à cette petite forêt de spaghettis
qui refusent d’entrer tout entiers dans la casserole
dépassant de l’eau bouillante comme des roseaux de l’extrême.
Est-ce que ce n’est pas un peu indécent,
juste avant la fin du monde,
de chercher la poésie des nouilles ?
Je n'accroche pas trop sur ce texte sans savoir vraiment le pourquoi. Je pense qu'au début je m'attendais à des rimes, un certain rythme, que je n'ai pas retrouvé.
C'est vrai que c'est à la limite de la prose...
C'est carrément ma tasse de thé ce petit poème ^^ J'aime beaucoup, c'est surprenant, et j'avoue que je regarde les spaghettis différemment maintenant. Personnellement je les casse avant de les mettre dans la casserole du coup je ne les ai jamais vu sous cet angle.
Je pense que ton texte pour gagner en force s'il ne répétait pas deux fois "poésie". Le premier vers n'a peut être pas besoin de dire que tu vois de la poésie puisque ce que tu décris ensuite est assez poétique. Et les trois derniers vers seraient alors renforcé avec l'esprit d'une "chute" en quelque sorte et en même temps d'une certaine fatalité ou désillusion.
Merci Dahij ! Je me disais qu'il y avait un truc qui clochait mais je ne voyais pas quoi