En théâtralisant le texte, plus de pb de rythme. Il permet de mettre de la tension ou il faut et idem pour le relachement. En revanche en lisant le titre je ne m'attendais pas à cela et c'est ... c'est... ouin
Bref, j'aime bcp, quitte à le rallonger un brin pour un monologue off lors d'une pièce
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Nouvelle mouture ! J'autorise les études comparatives^^
BIBLIO
Elle était bibliothécaire, même si le mot lui échappe
Comme le faisceau d’une lampe entre les pattes d’un chat
Elle ne sourit plus que d’un côté.
Elle comprend tout, et c’est plus dur encore
Parce qu’elle sait qu’on ne la comprend plus ;
Emprisonnée derrière ses lèvres,
Il n’y a plus que les livres pour entendre.
Tous les mots dansent devant ses yeux,
Mais se broient dans sa gorge
Et ses désirs effleurent des membres immobiles ;
Elle conseille à mi-voix des livres aux infirmières,
La bibliothécaire.
Il me touche beaucoup ce texte !
Juste, pourquoi les infirmières ?
Parce qu'elle est hospitalisée...
Simple et efficace. Puissant.
C'est marrant, je me souvenais qu'en lisant la première version, j'avais eu plus un sentiment de... coeur qui se serre et de regret, plus de sentiments de l'auteur qui passaient à travers les mots. Là, on en est plus détaché je trouve (de la situation). Mais l'un n'est pas mieux que l'autre, je trouve ces deux sensations intéressantes
C'est peut-être que, justement, j'ai eu le temps de prendre un peu plus de recul...
Je préfère de beaucoup la deuxième version. Déjà parce que la prise de distance distille l'émotion au lieu de la concentrer dans des expressions un peu "lourdes" (pas au sens stylistique mais en terme d'expression de sentiment) : certes, on a moins une plongée dans l'émotion de l'auteur mais justement, c'est plus souple, plus sain peut-être pour le lecteur, mais tout aussi touchant, et je pense que le portrait y gagne en clarté.
Et ta mise en page aérée donne son sens à chaque comparaison, à chaque phrase ; tu as trouvé la fluidité que je trouvais qu'il manquait dans ta première version.
Bref ! il est vraiment bien, ce texte !