Je préfère de beaucoup la deuxième version. Déjà parce que la prise de distance distille l'émotion au lieu de la concentrer dans des expressions un peu "lourdes" (pas au sens stylistique mais en terme d'expression de sentiment) : certes, on a moins une plongée dans l'émotion de l'auteur mais justement, c'est plus souple, plus sain peut-être pour le lecteur, mais tout aussi touchant, et je pense que le portrait y gagne en clarté.
Et ta mise en page aérée donne son sens à chaque comparaison, à chaque phrase ; tu as trouvé la fluidité que je trouvais qu'il manquait dans ta première version.
Bref ! il est vraiment bien, ce texte !