Ton ombre s'est brisée devant la fin des temps
Elle a frissonné face au vide, comme une âme qui a froid
Elle a longtemps chuté, elle a erré cent ans
S'est perdue dans l'éther avant d'échouer dans un étang gelé
Comme la pleine lune trop lourde pour le ciel
C'est l'ombre de ton ombre qui éclatait en larmes
Implorant le soleil de ne jamais l'oublier
Puisqu'elle avait périt en tombant de son rêve
Elle n'a laissé sur ton front, pâle de son absence
Le temps d'un doux sommeil, quand les mots s'évaporent,
Quand les cèdres chuchotent, effleurement de sève
Que des sillons de labours, profondes écorchures.
Et autour des pupilles, des gouttes de rosée
Quand ton corps extatiquese scinde en mille morceaux
Il n'y a que la respiration du monde qui te berce
Puisqu'il ne reste que des fragments de ciel bleu.
C'est joli mais je crois que tu n'as pas bien compris le concept (d'ailleurs je m'étais planté moi aussi mais c'est corrigé.)
En fait moi j'ai avais découpé ce vers :
"Elle n'a laissé sur ton front, le temps d'un doux sommeil,"
Et complété pour faire :
"Elle n'a laissé sur ton front, pâle de son absence
Quand les mots s'évaporent ,le temps d'un doux sommeil"
(sauf que désolé j'avais inversé l'ordre pour le deuxième vers).
Du coup toi tu aurais dû découper ce vers (le suivant) :
"Que des sillons de labours, profondes écorchures"
Et compléter pour faire :
"Que des sillons de labour, blablablablablabla
Blablablablablabla, profondes écorchures"
Le suivant devrait ensuite découper :
"Et autour des pupilles, que des fragments de ciel bleu."
C'est le concept du vers scissipare ! Pour plus de détails, se référer à l'explication à la première page du topic^^.
Tu nous le refais ?
Allez, je la refais ! Normalement, là, j'ai compris le principe...
Ton ombre s'est brisée devant la fin des temps
Elle a frissonné face au vide, comme une âme qui a froid
Elle a longtemps chuté, elle a erré cent ans
S'est perdue dans l'éther avant d'échouer dans un étang gelé
Comme la pleine lune trop lourde pour le ciel
C'est l'ombre de ton ombre qui éclatait en larmes
Implorant le soleil de ne jamais l'oublier
Puisqu'elle avait périt en tombant de son rêve
Elle n'a laissé sur ton front, pâle de son absence
Le temps d'un doux sommeil, quand les mots s'évaporent,
Quand les cèdres chuchotent, effleurement de sève
Que des sillons de labours, firmaments étoilés de ton corps scindé
Et tes mains implorant, profondes écorchures
"Et autour des pupilles, que des fragments de ciel bleu."
(je complète le poème de Thaumiel ^^ il manquait le dernier vers)
Qui est/sont-ce le(s) coupable(s) :
"Elle n'a laissé sur ton front, pâle de son absence
Le temps d'un doux sommeil, quand les mots s'évaporent,
Quand les cèdres chuchotent, effleurement de sève
Que des sillons de labours, "
je trouve que "elle ne t'a laisse sur ton front" est trop loin de "que des sillons de labours" du coup c'est difficile à comprendre
(la fille qui ne fait que lire et se permet de critiquer)
Tout le monde est coupable :p C'est normal vu qu'on découpe les vers ... On les éloigne les uns des autres ... (c'est terrible! snif ^^"

oui mais une suite logique pourrait rester ^^
par exemple en mettant un que devant "le temps d'un doux sommeil"
Oui mais rajouter un "que" ce n'est pas possible, il faudrait l'ajouter dès la première apparition de ce bout de vers (et ce ne serait pas joli). Bien sûr on peut aussi choisir de bidouiller le poème un peu comme on veut pour l'améliorer. Mais c'est toute la difficulté de l'exercice, les bouts qui s'éloignent, il faut réussir à garder une cohérence... Pourquoi crois-tu que je me sois arrêté à seize vers dans le premier que j'ai fait ?^^ Après c'est aussi à chacun de choisir quel poème il préfère parmi toutes les étapes par lesquelles on est passé !
Il ne reste plus qu'un dernier vers à couper, qui s'y colle ?
Ton ombre s'est brisée devant la fin des temps
Elle a frissonné face au vide, comme une âme qui a froid
Elle a longtemps chuté, elle a erré cent ans
S'est perdue dans l'éther avant d'échouer dans un étang gelé
Comme la pleine lune trop lourde pour le ciel
C'est l'ombre de ton ombre qui éclatait en larmes
Implorant le soleil de ne jamais l'oublier
Puisqu'elle avait périt en tombant de son rêve
Elle n'a laissé sur ton front, pâle de son absence
Le temps d'un doux sommeil, quand les mots s'évaporent,
Quand les cèdres chuchotent, effleurement de sève
Que des sillons de labours, firmaments étoilés de ton corps scindé
Et tes mains implorant, profondes écorchures
Et autour des (de tes ?) pupilles, tes (des) cernes de mille ans
Qui n'ont gardé de la vie que des fragments de ciel bleu.
Certes, ce n'est pas parfait stylistiquement, mais je trouve cela génial de voir comment les images se développent à partir d'un premier vers. C'est original comme multiplume, non ?
On recommence quand ?^^
Ouiiii c'est chouettissime !!
On s'y remet ? Je n'ai pas d'idées de vers (j'ai cherché, je vous assure !), mais on peut essayer avec ça...
Chaque fleur s'évapore, ainsi q'un encensoir
Chaque fleur s'évapore, dissout ses couleurs
En une trainée dans l'azur, ainsi qu'un encensoir
Chaque fleur s'évapore en bulles irisées
Et le souffle d'un dieu dissout ses couleurs
En une traînée dans l'azur, ainsi qu'un encensoir
Chaque fleur s'évapore en bulles irisées
Et le souffle d'un dieu dissout ses couleurs
En une traînée dans l'azur de parfums échoués
Dispersant les regrets, ainsi qu'un encensoir.