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Arbre

Le Temps des Rêves

Allez, je la refais ! Normalement, là, j'ai compris le principe...

Ton ombre s'est brisée devant la fin des temps
Elle a frissonné face au vide, comme une âme qui a froid
Elle a longtemps chuté, elle a erré cent ans
S'est perdue dans l'éther avant d'échouer dans un étang gelé
Comme la pleine lune trop lourde pour le ciel
C'est l'ombre de ton ombre qui éclatait en larmes
Implorant le soleil de ne jamais l'oublier
Puisqu'elle avait périt en tombant de son rêve
Elle n'a laissé sur ton front, pâle de son absence
Le temps d'un doux sommeil, quand les mots s'évaporent,
Quand les cèdres chuchotent, effleurement de sève
Que des sillons de labours, firmaments étoilés de ton corps scindé
Et tes mains implorant, profondes écorchures