Le Temps des Rêves

Je ne me sens absolument pas visé...

(on parle plutôt d'un nain...)

Qui postera le dixième ?

Au cœur du tourbillon



Dans un ciel noir de monde
colère exacerbée
des millions dans la ronde
les insectes embourbés

ils parcours la planète
sur les larges ailes du vent
ne laissant dans leur quête
que débris au levant

souvenir à l'amer
pays de mon enfance
hypothèque d'isomère
je maudis ton silence

apatride désormais
je m'oublie au reflet
de l'azur immortel
des feuilles qui me rappellent


dans le silence paisible s'épanouit l'orage...

je l'aime moins que le premier, mais il est tout de même génial.
Petite remarque : "ils parcours la planète", devrait être "ils parcourent la planète. Du coup pour garder le rythme tu pourrais peut-être supprimer le "ils" ?

Quant à moi j'ai fait une tentative, mon ouragan a plutôt bien pris, mais il est assez vite retombé. Faut que je le retravaille...

NOTA BENE: Dimanche j'envoie tout (faites-y moi penser ! )

D'Ombre de Lumière:

Ouragan quand tu me tiens
Dans le vide de ton oeil
Tout autour est chaos
Alors que je suis une paix calme.

Et l'oeil voit s'emporter les corps
L'eau, les feuilles et les pierres
Tout se déchire entre les murs de vents
Mais toujours l'oeil ne peut que pleurer.

Ce sont ses larmes qui font la tempête
C'est l'eau de son âme si calme,
Mais torturée
Qui érige ce mur venteux enragé. [/c]

D'Ombre de Lumière:

O Ouragan, tu me tiens entre tes bras impures
Prison au sein vide, dont l'oeil est ma close serrure
Forme qui s'érige vers le ciel, l'eau s'envole, libre
Beauté qui s'éviscère en fiel, maux violents, fibres
Du sombre corps rêche, démon élémentaire
Il manque aux vent l'apaisement de la terre
Calme toi, ouragan.

Léger bruissement de feuilles
Fremissement d'atmosphère
Spirale élémentaire
Comme dans un bol de chocolat
Quand on tourne doucement la cuillère.

Les nuages lentement s'acheminent,
De reptations en reptations
Les nuages lentement s'animent
Pèlerins de la dépression

Où s'en viennent mourir
Les nuées grises de désir
Ils approchent pas à pas
Nuages gros, nuages bas.

Les hommes sur leur sol se murent en leur pensées
Les chiens aboient dans la cour.
Et les arbres de se raidir, et les maisons de gémir.
Les secondes s'écartent et quelques vents soupirent.

Résignés pour un temps ils se tendent, se ramassent
S'élancent et se fracassent
Rafale grave et sifflante
Folle, implacable, puissante.
Dure, inlassable, démente.
Les gouttes d'eau dans leur ballet
Forment des spectres ondulants
Au milieu des vents assoiffés
Inquiétants revenants
Frappant les murs, lynchant le monde
Fantômes libérés.
Tout s'envole au dehors, et les arbres se rendent
Tout se distord et les secondes pendent
Aux pendules figées
Au temps roulé en boule.
De rafales en rafales
En un semblant d'infini
De désespoir en désespoir
Et de villes en pays
Tout est mouvance, tout est souffrance
Sublime ouragan dans sa danse.

Bien joué les gars !

Comme d'habitude nos Intermittents de dernière minute ... (on ne les changera pas )

Superbes vos ouragans !

C'est clair ^^
Bon, il y a celui de David à rajouter, aussi.

Et puis... Je crois les doigts pour que vous puissiez en lire un d'un illustre inconnu avant dimanche. Si il arrive à s'en sortir avec ses copies, on aura pitêt droit à une nouvelle déferlante (il hésite à s'inscrire, le prof, arf!).

Mais non!! faut pas qu'il hésite! Il est welcome! (s'il a pas trop peur de nos délires, tout se passera bien)

Bienvenue par avance à l'inconnu !!