Il me regardait, surpris. J’étais devenu un.
Pur.
Esprit.
C’est comme ça que ça a commencé, tout se tenait, j’étais bel et bien un pur esprit qui allait se battre contre lui-même. J’allais danser dans la lumière. Léger.
Je danse dans la lumière sémantique. Je suis une eau glacière, combattant de l’irréel, je danse dans le néant fondamental, ce n’est pas un délire morphinique, ce sont des années de travail, la recherche du vide, la libération syntaxique. Mes mots sont complexes, mes phrases chaloupent, ma vie était un livre, mal foutu, j’ai beaucoup raturé, reste désormais l’essentiel. Je suis pur comme le verbe premier, je suis bientôt. Mort. Les morts deviennent des étoiles puis se tiennent par la main, la mimine étoilée, elles sont là haut libres et libérées. Dans le ciel on ne se marche pas sur les pieds, ensemble mais séparés, pas de promiscuité, de l’intimité décente, de vieil Anglais. J’ai rejoint les déserts septentrionaux dégoutés que j’avais été par les populaces du sud, les marchés bondés, les vieux Chinois édentés. Je brille sur le fond noir, je suis une star tu es une star, ma vie était anonyme - maintenant je suis un anonyme étoilé.
La lave.
La glace.
La neige.
La légèreté.
La liberté.
Aux vues du début, c'est presque dommage que la mise en page soit aussi "pavé au milieu"
Je verrais
plus un truc plus dé
cousu
et explOsé!!
^^.
Il me regardait, surpris. J’étais devenu un.
Pur.
Esprit.
C’est comme ça que ça a commencé, tout se tenait, j’étais bel et bien un pur esprit qui allait se battre contre lui-même. J’allais danser dans la lumière. Léger.
Je danse dans la lumière sémantique.
Je suis une eau glacière, combattant de l’irréel, je danse dans le néant fondamental, ce n’est pas un délire morphinique, ce sont des années de travail, la recherche du vide,
la libération syntaxique.
Mes mots sont complexes, mes phrases chaloupent, ma vie était un livre, mal foutu, j’ai beaucoup raturé, reste désormais l’essentiel. Je suis pur comme le verbe premier, je suis bientôt.
Mort.
Les morts deviennent des étoiles puis se tiennent par la main, la mimine étoilée, elles sont là-haut libres et libérées. Dans le ciel on ne se marche pas sur les pieds, ensemble
mais séparés,
pas de promiscuité, d’intimité décente, de vieil anglais. J’ai rejoint les déserts septentrionaux dégoutés que j’avais été par les populaces du Sud, les marchés bondés, les vieux Chinois édentés.
Je brille sur le fond noir, je suis une star tu es une star,
ma vie était anonyme - maintenant je suis un anonyme
étoilé.
Carrément !
(et t'as bien choisi tes mots et tes écarts, nickel. La "liberté sémantique", par exemple... ça colle pas mal, je trouve.)
J'avais laissé un long commentaire... dis-pa-ru...
Je disais, entre autre, la même chose qu'un autre lapin.
Je disais que j'aimais beaucoup ton univers.
Que la fin, cependant, (
La lave.
La glace.
La neige.
La légèreté.
La liberté.)
me paraissait inutile et décalée, venant rombre une ambiance qui avait atteint sa perfection.
Désolée, j'avais dit beaucoup plus de choses, de manière bien plus élégante mais... devoir tout ré-écrire me décourage ^^
Mais je relirai de tes textes !
J'ai bien aimé. Je suis d'accord avec Poulix concernant la fin, elle ne sert pas vraiment ton texte.
Cependant même si j'y ai trouvé de beaux éclats poétiques, des surprises, des images, je dois dire que je me suis senti assez perdu tout au long du texte, jusqu'à parfois me donner une impression de "fouillis" trop dense.
Je ne comprends pas le "de" dans "de vieil anglais".
"Pas de promiscuité, de l’intimité décente, de vieil Anglais."
Pour moi c'est soit "pas de promiscuité, d'intimité décente, de vieil anglais, soit "pas de promiscuité, de l'intimité décente, du vieil anglais."
J'ai d'abord lu le texte "original" et j'allais te faire un commentaire mixé du Lapin et de Nani. Mais avec les écarts (très bien choisis en effet), ton texte prend beaucoup plus de sens à mon avis et j'ai pu en apprécier le déroulement et les images sans cette impression "bric-à-brac" qu'il y avait dans le texte tout serré. J'aime ta manière de donner l'impression d'écrire au fil de tes pensées, presque sans fil directeur.
Par contre, je rejoins les autres pour la fin : la dernière énumération n'apporte rien à ton poème et sonne faux par rapport au reste.
Un petite question : pourquoi ce titre ?
J'enlève la fin, à l'unanimité !
Nani : comme quoi l'oubli de relecture fait faire de grooosses fautes pas jolies jolies !
Zinzolin : je n'ai pas pour habitude de donner des titres à mes textes. Mais celui-là faisait écho à la dernière phrase du texte ("La liberté."
que j'ai supprimée, il n'a donc plus de sens, et c'est peut-être aussi bien ainsi.
(J'ai lu la nouvelle version uniquement.)
Wahouuu ça claque ! Je ne suis pas fan en général des textes trop denses de part l'emploi de terme savants et recherchés, mais je trouve qu'ici c'est à juste dose. J'aime beaucoup le sens, l'idée, l'histoire, qui me touche. Comme Nani, je trouve qu'il y a des éclats qui jaillissent. Et le côté "bric-à-brac" n'est pas trop envahissant, juste ce qu'il faut, pour donner l'ambiance "au fil de mes pensées bordéliques". ^^"
Même si je crois que c’est le premier texte que je lis de toi, on voit qu'il y a un style, une personnalité, quelque chose, et ça participe aussi grandement.
Pour moi, c'est plus un poème qu'une nouvelle d'ailleurs ...
Merci, Lune !
Tu me motives à poster de nouvelles petites choses ici
.
je commente en retard les textes des gens qui ne passent plus souvent mais peu importe XD
de mon côté j'ai trouvé que les mots savants du texte nous amenés petit à petit dans un rêve de science-fiction et j'ai bien aimé, même si au début je me disais oulalala est-ce que ça va aller.
je trouve aussi que les coupures sont bien choisies et elles apportent bien du rythme au texte (je n'a lu que le deuxième)
il y a trois bouts de phrases qui m'ont gênée :
"’ai rejoint les déserts septentrionaux
dégoutés que j’avais été par les populaces du Sud''
"
C’est comme ça que ça a commencé,"
je trouve que les passages en gras ne sont pas élégants ^^'
"je suis une star tu es une star,"
là, je trouve que ça casse un peu ton beau vocabulaire pour tomber dans un truc commun et familier (que dans le poème on dit qu'on est dégoûté par les populaces alors du coup ... le narrateur devient ceux qu'il fuit? ) stellaire? peut être mais ça n'a pas non plus le même sens
bref
merci pour ce joli texte