Deux mondes se pressent en mes songes
Deux monstres avides de mon essence.
La fuite de l'un me mène à l'autre
Mais toujours le premier m'emporte.
Plaisirs, fantasmes et utopie.
La Cité d'Or se fait palace.
Son opposée est tant absurde
Qu'un silence mort y est despote.
La Cité d'Or est un mirage
M'attire le jour, emporte mes nuits
Me nuit doucement, à contre-temps,
Cache en son sein un faux instinct.
Je fuis les coins du Bois des Âges
Je fuis au loin son vide soudain
Le bois s'étend et me lacère
Me torture sur fond d'écriture.
J’entends les voix, vois le silence.
J'ignore pourquoi, mais j'ai l'impression que j'aurais aimé plus de contrastes entre les deux mondes
J'aime bien, et en même temps j'aime pas ...
j'aime bien l'idée des deux mondes, ce que tu veux (ce que j'ai cru que tu voulais en tout cas) dire etc... mais je trouve qu'il manque quelque chose dans l'écriture, peut-être un peu de subtilité ? de mystère ?
Par ex : la répétition de "nuit " je la trouve dommage, je trouve qu'il manque un ou deux vers pour faire lien ou transition entre les cités d'or et le bois du temps, je me demande pourquoi les cités d'or deviennent palace : est-ce que ça veut dire qu'elles perdent de leur splendeur ou tu voulais dire le contraire ?...
elles perdent de leur attirance et deviennent... repoussantes je dirais, laides et sans vie.
Je rejoins mes deux acolytes: tu as une base et une idée très bonnes. Quitte à partir sur une prose pour balancer tes idées pour ensuite reformer un poème en vers.