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Arbre

Le Temps des Rêves


Deux mondes se pressent en mes songes
Deux monstres avides de mon essence.
La fuite de l'un me mène à l'autre
Mais toujours le premier m'emporte.

Plaisirs, fantasmes et utopie.
La Cité d'Or se fait palace.
Son opposée est tant absurde
Qu'un silence mort y est despote.

La Cité d'Or est un mirage
M'attire le jour, emporte mes nuits
Me nuit doucement, à contre-temps,
Cache en son sein un faux instinct.

Je fuis les coins du Bois des Âges
Je fuis au loin son vide soudain
Le bois s'étend et me lacère
Me torture sur fond d'écriture.

J’entends les voix, vois le silence.