Et d'un cœur ouvert, aux pleurs solitaires,
Et d'un cœur ouvert, s'échappe la complainte.
D'une vie éteinte, par toutes ces prières,
D'une vie éteinte, sans rayon solaire.
Au fond du gouffre, du poète l'heure sonne
Au fond du gouffre, s'éclipse l'automne.
S'acharne la main d'un destin millénaire
S’abat sur son âme ses essences amères.
Et d'un cœur ouvert, fuyant cette absinthe,
Et d'un cœur ouvert, s'échappe la complainte.
Même chose que pour le poème précédent.
Je reconnais ton style, ce qui arrive toujours plus ou moins à m'emporter mais là les répétitions m'ont assez freinées. Mais j'aime tout de même, regrettant un poil la "courteur" ^^
Intéressant. On dirait une comptine triste. Je trouve que "rayon solaire" fait limite scientifique, c'est astucieux pour contourner une formulation plus bateau mais pour le coup ça perd de sa poésie. Je n'ai pas compris en quoi s'éclipsait l'automne, pour laisser la place à l'hiver ?... J'apprécie l'essence amère et l'absinthe mais pour le reste, je ne me sens pas emporté. J'ai l'impression de ne pas tout saisir, ou trop bien.
Merci pour vos commentaires ^^ C'est vrai que j'ai un peu abusé sur les répétitions... ^^'
Je peux pas expliquer pour l'automne... c'était sur le coup de l'écriture, il faut que je me replonge dedans je pense...
Malheureusement, une fois encore je n'ai pas été emporté par ton poème. J'ai toujours cette impression de fouillis d'images qui se recouvrent les unes les autres sans parvenir à se compléter. Dommage, car certaines sont intéressantes.
j'aime bien l'aspect comptine, et les répétitions ne m'ont pas gênées, par contre je trouve qu'il manque un peu d'une chute ici aussi ^^
malheureusement les répétitions trop nombreuses m'ont trop freinés et ne m'emportaient pas!