naniquolas
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Citer - 11/04/2013 15:22:48
C'est un bouquin que j'ai trouvé dans le train, et qui parle de voyages. De voyages en bateau, des petits plaisirs qu'on peut avoir en mer, des choses à ne pas faire, de rencontres qui les ponctuent. L'auteur y met pas mal d'humour (on trouve par exemple à la fin du livre un lexique de chansons faciles à retenir pour lutter contre les passagers qui ne connaissent que les paroles d'un couplet, toujours le même, et sifflotent le reste de la même chanson à longueur de temps) et ne se prend pas trop au sérieux ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas, malgré quelques répétitions vers la fin. Même ma totale inculture en vocabulaire nautique ne m'a pas empêché d'apprécier !
Il y a un chapitre (non représentatif du tout) intitulé "prière", qui m'a particulièrement marqué (en fait, surtout la dernière phrase), et que je voulais vous faire partager :
"Seigneur, Vous qui le septième jour, après avoir créé ce monde, Vous êtes reposé, laissez-nous aussi nous reposer de ce monde.
Seigneur, Vous qui le sixième jour avez fait l'homme de Votre souffle et d'un peu de la poussière de la terre, permettez-nous d'oublier un peu la poussière de la terre.
Seigneur, Vous qui le cinquième jour avez créé les animaux sauvages et les animaux domestiques, selon leurs espèces, et les monstres marins et la multitude des êtres vivants qui fourmillent dans les eaux ainsi que tous les oiseaux ailés, selon leurs espèces ; Seigneur, ne distinguez plus notre espèce, laissez-nous être les habitants à la fois de la terre, de la mer et du ciel, et que les oiseaux ailés et les monstres marins nous soient également familiers.
Seigneur, Vous qui le quatrième jour avez opposé le soleil et la lune et divisé le temps qui passe en marquant chaque jour l'alternance du jour et de la nuit, faites que pour nous le temps qui passe ne se décompte plus.
Seigneur, Vous qui le troisième jour avez tiré les eaux d'en bas d'une part la mer et de l'autre la terre, acceptez que l'une ne soit pas moins notre domaine que l'autre et que la vague nous soit amicale sans que la côte nous soit hostile.
Seigneur, vous qui le deuxième jour avez séparé les eaux d'en haut et celles d'en bas en créant le firmament, faites que le ciel nous guide, la mer nous porte, le vent nous aide, la terre nous accueille : oui, faites que tous les éléments que vous avez divisés ne se séparent plus pour se combattre à notre grand péril, quand la voix de la mer et la voix du vent qui s'affrontent montent sans cesse plus haut, plus haut qu'on ne peut le croire ; faites, au contraire, Seigneur, que les éléments de nouveau s'unissent, pour notre paix.
Seigneur, Vous qui le premier jour avez séparé la lumière des ténèbres, faites qu'aucune heure ne nous soit vraiment obscure.
Laissez-nous revenir à cette première aube où il n'y avait que les eaux, et l'esprit de Dieu planait sur les eaux."
Il y a un chapitre (non représentatif du tout) intitulé "prière", qui m'a particulièrement marqué (en fait, surtout la dernière phrase), et que je voulais vous faire partager :
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"Seigneur, Vous qui le septième jour, après avoir créé ce monde, Vous êtes reposé, laissez-nous aussi nous reposer de ce monde.
Seigneur, Vous qui le sixième jour avez fait l'homme de Votre souffle et d'un peu de la poussière de la terre, permettez-nous d'oublier un peu la poussière de la terre.
Seigneur, Vous qui le cinquième jour avez créé les animaux sauvages et les animaux domestiques, selon leurs espèces, et les monstres marins et la multitude des êtres vivants qui fourmillent dans les eaux ainsi que tous les oiseaux ailés, selon leurs espèces ; Seigneur, ne distinguez plus notre espèce, laissez-nous être les habitants à la fois de la terre, de la mer et du ciel, et que les oiseaux ailés et les monstres marins nous soient également familiers.
Seigneur, Vous qui le quatrième jour avez opposé le soleil et la lune et divisé le temps qui passe en marquant chaque jour l'alternance du jour et de la nuit, faites que pour nous le temps qui passe ne se décompte plus.
Seigneur, Vous qui le troisième jour avez tiré les eaux d'en bas d'une part la mer et de l'autre la terre, acceptez que l'une ne soit pas moins notre domaine que l'autre et que la vague nous soit amicale sans que la côte nous soit hostile.
Seigneur, vous qui le deuxième jour avez séparé les eaux d'en haut et celles d'en bas en créant le firmament, faites que le ciel nous guide, la mer nous porte, le vent nous aide, la terre nous accueille : oui, faites que tous les éléments que vous avez divisés ne se séparent plus pour se combattre à notre grand péril, quand la voix de la mer et la voix du vent qui s'affrontent montent sans cesse plus haut, plus haut qu'on ne peut le croire ; faites, au contraire, Seigneur, que les éléments de nouveau s'unissent, pour notre paix.
Seigneur, Vous qui le premier jour avez séparé la lumière des ténèbres, faites qu'aucune heure ne nous soit vraiment obscure.
Laissez-nous revenir à cette première aube où il n'y avait que les eaux, et l'esprit de Dieu planait sur les eaux."
