Le Temps des Rêves

Le cafteur

Il débute comme un exercice d’association de mot (ou branlette de mammouth pour certains connaisseurs …) c-a-d en cercle avec, en plus, l’animateur à l’intérieur du cercle.

Il va demander aux participants de lui donner tout ce qu’on peut trouver dans un endroit précis (par exemple une chambre d’enfants)

Il va tourner à l’intérieur du cercle face aux participants qui devront lui citer un objet à chaque fois qu’il passera devant eux . Pour mettre du rythme, je conseille à l’animateur de redire le mot qui vient d’être cité.

A chaque fois qu’une personne ne trouve pas de mot, l’animateur dans sa rythmique , dit « Merci » et la personne fait un pas en arrière pour sortir du cercle ; Elle devient alors un cafteur, cad que si une autre personne donne un objet déjà cité : Elle dit « Déjà dit » et elle se met à la place même du « sortant » du cercle.

Malgré ces remplacements, A la fin il n’en restera toujours plus qu’un qui sera le vainqueur.

L’avantage de ce jeu est qu’il permet d’avoir le petit « plus » du stress dû à l’élimination mais sans en avoir les inconvénients puisque la personne éliminée ne devient pas spectatrice et peut rentrer dans le jeu à tous moments avec le « déjà dit »

Ainsi , un personne éliminée d’entrée peut très bien se retrouver en finale et gagner.



et un autre :



La nuit, tous les chats sont gris
L’exercice se pratique seul devant le reste du groupe.

Un participant se place au lointain, dos au public. Il commence à rire, se retourne, avance vers le public, s’arrête et dit “La nuit, tous les chats sont gris” en continuant à rire. Il se tourne ensuite, dos public, passe la main sur son visage pour “effacer” le masque comique, se retourne, et dit la même phrase sur une tonalité très tragique, pouvant aller jusqu’aux larmes. Il met en boucle la phrase, jusqu’à ce que l’animateur tape dans les mains. Dès qu’il entend ce signal, le participant bascule de nouveau très rapidement sur la tonalité comique, et ainsi de suite à chaque fois que l’animateur tape dans les mains.

On peut dans un premier temps attendre la fin d’une phrase pour donner le signal de bascule, puis accélérer, et faire changer la tonalité au milieu d’une phrase, qui commencera par exemple sur la plainte tragique, et se terminera sur un éclat de rire.



L’exercice est difficile, mais il permet de travailler sur la netteté des ruptures.