Le Temps des Rêves

En hommage à mon Grand-Père paternel.

Le bruit des vagues berce mes pensées mouvementées.
L'astre solaire croit pouvoir se cacher derrière un nuage.
L'absence de ses rayons me fait frissonner.
Des enfants jouent encore le long de la plage.
J'aurai voulu que tu sois là, toi mon aîné,
Celui à qui je dois tant et temps.
Juste un moment, une soirée à partager.
Je n'étais pas là quand tu es parti devant.
Je batifolais dans la Big Apple
Tandis que Noël prenait des allures de deuil.
Tombé de l'avion, tombé des nues.
Je t'avais toujours cru invincible
Mais la Mort sans être aucunement émue
T'avais choisi, sans rien dire à personne, comme cible.
J'ai pleuré et pleure encore.
Le soleil ne daigne même pas se coucher.
Il s'estompe telle l'agitation d'un gamin qui s'endort,
Comme pour ne pas sécher les larmes à toi destinées,
Mon grand-père, mon Papy bien-aimé.

Mickaël Landès
Le 30/04/05

(est-ce qu'on a le droit de faire des remarques sur le style?)

"Je t'avais toujours cru invincible" moi (aussi?) je pense toujours ça face à une perte ='=

oui bien sûr Wen.

Difficile de commenter ce genre d'écrits... J'apprécie le rythme doux, mélancolique. Il me rend un peu triste, c'est donc qu'il fait passer la chose.

Vrai qu'il est dur de commenter ce genre de texte.
J'essaye ?

Au début, j'aime beaucoup la succession de vers qui semble hachée, juste assez décousue pour montrer l'émotion.

Petites remarques


En définitive, il y a certaines parties de ton poème qui m'ont vraiment plu (je n'ai pas tout cité ^^) mais certaines ont fait retomber l'émotion. Ceci est bien sûr subjectif et les mots ont bien souvent leur valeur bien au-delà du style.

Je ne cherche pas à me justifier mais à expliquer pour que vous puissiez encore mieux m'aider ^^
Mon grand-père est décédé à Noël alors que j'étais à l'étranger. En revanche je n'ai pu sortir ces mots qu'au mois d'avril suivant, en étant sur la plage où j'allais avec lui quand j'étais enfant.