Le Temps des Rêves

Haha, moi aussi j'en parlais avec poulix^^ (bon Titou, on en parle ? XD)
Je suis persuadée qu'il faut avoir foi en son intuition, plus généralement avoir foi en SOI, et aussi en l'Autre... En général la confiance amène la confiance.
Personnellement, je sais que plus on me fait confiance, plus je me sens en confiance avec moi-même, et donc plus je trouve cette confiance justifiée, ce qui n'est pas toujours une évidence... c'est un véritable cercle vertueux du coup

(^^)

"Charité bien ordonnée commence par soi-même" ? Ce proverbe a du vrai ! ^^

J'approuve ton cercle vertueux, le délicat ajustement étant de ne pas devenir dépendant de la confiance de l'autre pour pouvoir avoir confiance en soi, sinon le jour où l'autre n'est plus là ... Quelle aventure d'apprendre à s'aimer !

Oui, ne pas être dépendant de la confiance de l'Autre, savoir, selon moi, mettre de temps en temps une certain distance pour pouvoir se retrouver (c'est comme ça en amitié aussi ...). Il y a pire aussi : c'est de tellement compter sur l'Autre qu'on en perd sa propre confiance en son être, là c'est vraiment mauvais.

Bon, fin remaniée, il fallait que je vous l'envoie
Je vous l'ai remis en entier, même si seule la fin change, histoire de voir si la cohérence est toujours là

Néo-Erotikon

EROS : Les corps s’enchaînent, se déchaînent, se lient les uns aux autres jusqu’à se fondre, se confondre… On appelle ça se faire brûler par un éclair. Se prendre un coup. Et quand soudain au-delà du moment de la révélation il s’agit de s’approprier le monde à deux, voilà que le corps, insuffisant à la fusion de l’esprit, semble se déchirer, de chaque côté.
AZOURAS : Une flèche n’est hélas jamais distillée au hasard.
EROS : Tu as raison, jeune femme. Femme ? Regarde-moi. C’est drôle, je n’en sais rien, en vérité. Le sais-tu toi-même ?
AZOURAS : Non. Je ne me sens ni homme ni femme. Je me sens vivante et c’est déjà pas mal.
EROS : Il est étonnant pour moi de rencontrer un être qui te ressemble. Si j’écoutais les mythes de mon pays, je conviendrais que tu n’as pas besoin de moi, si tu es déjà le 3ème sexe… Ou y aurait-il quelque chose que les miens ont oublié ?
AZOURAS : Hum… Peut-être qu’on ne se lie pas à un être parce qu’il nous manque, mais parce qu’on l’aime ?
EROS : N’est-on pas en manque loin d’un être que l’on aime ?
AZOURAS : Mais aime-t-on toujours vraiment un être qui nous manque ? N’est-ce pas parfois juste ce qu’il nous offre que l’on chérit ? On ne perd jamais un être que l’on aime et qui nous aime. Ce n’est jamais lui qui nous manque. Peut-être son regard, et sa présence. Mais jamais son essence.
EROS : Et comment partager cette essence ? Comment la vivre sans la détruire ?
AZOURAS : En oubliant la vie. Du moins en oubliant les limites, que finalement seule la majorité, endormie encore, considère comme vraie, sans se poser de question. Et en étant tout entier cette essence qui nous lie à l’Autre, quand il se trouve en face de nous.
EROS : Alors c’était toi qui l’avais dit ! « La relation à l’Autre ne dépend pas de celle que l’on entretient avec tous les Autres…
AZOURAS : Quand on a un être humain en face de soi, il est seul à exister. » Oui, c’est moi qui ai dit cela, en effet.
EROS : Et tu n’as pas peur ?
AZOURAS : Peur de quoi ? De me confronter aux évidences ? Avant oui, maintenant non. Je ne regretterai rien si je me dirige là où mon cœur m’entraîne.
EROS : Et tu écoutes vraiment toujours ton cœur ?
AZOURAS : Oui, parce que j’ai cessé d’écouter ce que les autres voulaient faire de moi. Ceux avec qui je partage la beauté de la reconnaissance n’exigeront jamais rien de mon être. Ils écouteront eux aussi ce que leur volonté leur dicte, et je respecterai chaque choix fait dans cette perspective, si cette décision les mène un peu plus vers eux-mêmes. Et cela, Eros, parce que oui, je les aime.
EROS : Au-delà de moi…
AZOURAS : Oui. Au-delà.
EROS : Je ne sais pas vraiment ce que j’aurais de plus à te dire… Nous nous appartenons déjà. Laisse-moi te regarder et te tenir un instant encore. Je pourrais te laisser partir pour toujours après ça.

Ils s’enlacent.

AZOURAS : Comment était-ce ?
EROS : Conforme à mes surespérances.
AZOURAS : Rires. A bientôt, peut-être.
EROS : S’il le faut.

Cela me semble plus conforme à ce dont nous avons débattu, et puis le câlin à la fin c'est mignon.

Je vote pour ^^

J'aime les câlins^^

Je trouve moi aussi cette fin plus cohérente.

je n'ai pas lu la première version, mais j'aime celle-là pour une fois aussi j'ai trouvé ton dialogue simple, il n'y avait pas de truc en plus et encore en plus et encore un plus, donc même s'il était long, je suis arrivée au bout sans me lasser