Le Temps des Rêves

Conclure

Une odeur sur la rive, une ouverture que l’on attend de
Conclure
Avec la certitude qu’elle manque déjà
Qu’elle a déjà brisé le monde
Dans la perspective de son prochain départ.
Nous sommes acculés devant le ciel
Enfin le soleil s’est levé avec l’envie de te revoir
De t’avoir,
Sans posséder ce qui a déjà ravi le monde.
Là, le flux coule à nouveau, dans l’obscurité ambiante,
Alors même que la vie brille dans mon cœur,
Sous un astre à l’amour spirituel.

La réalité m’échappe.
Ce n’est pas vrai, je ne suis pas triste.
Je suis fière en cet instant
D’être encore un individu en puissance
Qui s’aperçoit bien vite que l’envie de vivre l’obsède,
Jusqu’à ce qu’il évolue et se réalise.

Les mouvements qui m’entraînent ont cela de beau
Que bien qu’ils échappent à mon contrôle
Ils frisent l’infini sans cesse parce qu’ils ont été créés pour moi.

Février 2012

C'est le premier poème de toi que je lis (et là tout le monde a la preuve de mon retard considérable =='). J'ai aimé, ça coule tout seul, alliant images poétiques et réflexions philosophiques, bref, ça m'a touché, merci

J'ai bien aimé aussi !
Juste un peu moins la fin de la première strophe...

J'aime beaucoup. Surtout les trois vers de conclusion...

J'ai beaucoup apprécié, simple, fluide et j'apprécie ta vision du sujet.
"Là, le flux coule à nouveau, dans l’obscurité ambiante," juste pour titiller, le "là" est en trop pour moi.

(pour faire original) : j'aime !
Tout a déjà été dit.
Petits chipottages personnels cependant :
Il est évident qu'il s'agit d'amour "spirituel" et ce mot est donc de trop pour moi.
"parce qu’ils ont été créés pour moi." je trouve cette partie de vers de trop. le "parce que" est trop lourd, ajouté au "bien que"

je suis d'accord pour le spirituel