poulix
Mode Lecture -
Citer - 24/04/2011 12:06:41
C'est marrant comme il y a des coïncidences parfois. Vous avez lu Je n'voudrais pas grandir, ce poème sur l'évolution d'une vie, sur ce qu'on perd et ce qu'on croit gagner qui a pas mal déclenché de réactions (et c'était chouette). Et bien je viens de regarder l'âge de raison de Yann Samuel (avec Sophie Marceau dans le rôle principal mais au pire on s'en fiche pas mal).
Parce que ce qui compte dans ce film ce sont les questions qu'il pose et la fraîcheur avec laquelle il les pose.
Imaginez une femme d'affaire, tout lui réussit, elle a une belle maison, un mari qui travaille dans le business aussi, on répond à ses ordres avec la plus grande diligence, elle a une belle voiture (pas de chien) et sûrement bientôt un gamin. (ça me rappelle une description ^^). Bon ok elle est stressée, elle n'a pas une minute à elle mais elle est "quelqu'un".
Et puis un jour... elle reçoit des lettres d'elle-même. D'elle-même quand elle avait 7 ans... l'âge de raison.
Y'a des dessins, des rêves, des trésors, des idéaux de gamines. Y'a le refus de devenir une "vieille conne" et une prise à partie de cette femme que la ptite fille se doute bien qu'elle est devenue malgré ce qu'elle voulait.
Les frontières s'estompent et les barrières en fer inoxydable que la femme d'affaire avait patiemment fabriqué s'effritent. Elle résiste, cède, résiste, hésite, pleure et balance des assiettes pour passer sa rage d'être ce qu'elle est, ce qu'elle a été, ce qu'elle voulait être et ce qu'elle pense devoir être.
Ce film m'a vraiment fait quelque chose. Au fond, peut-être que malgré les mots, les "il faut évoluer", je me suis un (touptipeu ^^) retrouvée dans cette vie qui nous échappe. (non, je ne casserai pas d'assiettes
à voir. Vraiment. (là, j'ai la musique du générique du début qui passe en boucle ^^)
P.S : et y'a de ptites alternances français/anglais pas désagréable ^^
Parce que ce qui compte dans ce film ce sont les questions qu'il pose et la fraîcheur avec laquelle il les pose.
Imaginez une femme d'affaire, tout lui réussit, elle a une belle maison, un mari qui travaille dans le business aussi, on répond à ses ordres avec la plus grande diligence, elle a une belle voiture (pas de chien) et sûrement bientôt un gamin. (ça me rappelle une description ^^). Bon ok elle est stressée, elle n'a pas une minute à elle mais elle est "quelqu'un".
Et puis un jour... elle reçoit des lettres d'elle-même. D'elle-même quand elle avait 7 ans... l'âge de raison.
Y'a des dessins, des rêves, des trésors, des idéaux de gamines. Y'a le refus de devenir une "vieille conne" et une prise à partie de cette femme que la ptite fille se doute bien qu'elle est devenue malgré ce qu'elle voulait.
Les frontières s'estompent et les barrières en fer inoxydable que la femme d'affaire avait patiemment fabriqué s'effritent. Elle résiste, cède, résiste, hésite, pleure et balance des assiettes pour passer sa rage d'être ce qu'elle est, ce qu'elle a été, ce qu'elle voulait être et ce qu'elle pense devoir être.
Ce film m'a vraiment fait quelque chose. Au fond, peut-être que malgré les mots, les "il faut évoluer", je me suis un (touptipeu ^^) retrouvée dans cette vie qui nous échappe. (non, je ne casserai pas d'assiettes
à voir. Vraiment. (là, j'ai la musique du générique du début qui passe en boucle ^^)
P.S : et y'a de ptites alternances français/anglais pas désagréable ^^
