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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de Vacuum Vacuum Mode Lecture - Citer - 30/01/2012 00:59:36

Il hurle sans cesse sa douleur au fin fond de mon âme,
Perdu dans les profondeurs du lieu des déchirements,
Aveuglé de noirceur il tente en vain de percer ce blâme,
Ses pulsions paraissent silencieuses mais gisent abondamment,
Dès lors se dresse devant moi l'obscurité immuable de ses peurs,
Lui accordant un terme au silence perpétuel de ses pensées spirituelles...
Il fait soudain si froid sans ce monde sans chaleur,
Je ressens que je peux lire comme dans un livre à travers les songes de son appel,
Soudain sa mémoire me revient et me plonge dans l'inertie de ce vide,
Il fait si sombre que mes yeux ne peuvent plus percevoir la beauté du ciel,
Je peux sentir le torrent de ses pleurs au toucher de ce sol usé si humide,
Je m'égare rapidement sur cette route perfide me semblant éternelle,
Mais je persiste à continuer attiré par le mystère que m'inspire ce calvaire,
Je continue à m'obstiner même si je sens s'approcher le cœur du désespoir,
Je ne cesse de tourner en rond dans le noir à en devenir abdicataire,
Quand soudain je me retrouve perdu au centre du cauchemar, figé devant un miroir...

Avatar de Jibouille Jibouille Mode Lecture - Citer - 30/01/2012 02:59:13

Vous etes tous suicidaires ici en ce moment où quoi ??? il est grand temps que je revienne avec mes petites fleurs de hippies ;-)

Plaisanterie mise a part, je trouve ton poème assez chouette dans l'ensemble, une thématique tres.. baudelairienne (toute comparaison gardée) meme si je trouve les vers un peu long, enfin... disons que souvent j'aime bien lire a voix haute pour un peu mieux m'impregnier du poeme (c'est mon coté " interprete"Clin d'oeil mais du coup dans le cas présent j'ai du mal a accrocher d'un point de vue rythmique, mais c'est peut etre simplement parce que je ne suis pas habitué a aller au dela de l'alexandrin.
Autre explication possible : il est trois heures du mat et mon cerveau est en état de décomposition déjà fort avancé, les miasmes m'intoxiquent et je devrai aller me coucher d'urgence...

Avatar de [Utilisateur supprimé] [Utilisateur supprimé] Mode Lecture - Citer - 30/01/2012 03:19:56

[Contenu supprimé]

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 31/01/2012 23:04:07

Salut à toi, Vacuum !^^

C'est vrai qu'on a pas l'habitude de vers si long, par moments ça rend bien mais du coup le retour à la ligne casse encore plus le rythme que dans des vers d'une longueur un peu plus conventionnelle. Le poème a réussi à m'emporter, même si je me suis un peu endormi à partir de "je ressens" (rassure toi je me suis repris très vite), j'ai commencé à survoler les vers sans faire attention aux mots, c'est très tentant quand ils font cette longueur là. Mais finalement j'ai bien aimé. Surtout la fin.
je pense que pour nous emporter plus tout en gardant la longueur des vers, tu pourrais travailler sur les mots de liaison :

par exemple :

"Ses pulsions paraissent silencieuses mais gisent abondamment"

je n'arrive pas à comprendre à quoi vient s'opposer le "mais". Ne peut-on pas gésir silencieusement ?
Le "dès lors" et les "soudain" sont un peu trop narratifs pour ce que tu décris, je trouve. C'est bien de vouloir donner un dynamisme mais peut-être vaut-il mieux s'y prendre autrement qu'avec ces adverbes un peu évidents.


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Il hurle sans cesse sa douleur au fin fond de mon âme,
Perdu dans les profondeurs du lieu des déchirements,
Aveuglé de noirceur il tente en vain de percer ce blâme,
Ses pulsions paraissent silencieuses mais gisent abondamment,
Dès lors se dresse devant moi l'obscurité immuable de ses peurs,
Lui accordant un terme au silence perpétuel de ses pensées spirituelles...
Il fait soudain si froid sans ce monde sans chaleur,
Je ressens que je peux lire comme dans un livre à travers les songes de son appel,
Soudain sa mémoire me revient et me plonge dans l'inertie de ce vide,
Il fait si sombre que mes yeux ne peuvent plus percevoir la beauté du ciel,
Je peux sentir le torrent de ses pleurs au toucher de ce sol usé si humide,
Je m'égare rapidement sur cette route perfide me semblant éternelle,
Mais je persiste à continuer attiré par le mystère que m'inspire ce calvaire,
Je continue à m'obstiner même si je sens s'approcher le cœur du désespoir,
Je ne cesse de tourner en rond dans le noir à en devenir abdicataire,
Quand soudain je me retrouve perdu au centre du cauchemar, figé devant un miroir...


Je pense qu'en variant plus les manières de faire des revirement dans les phrases on serait plus endurants à la lecture.
Quelques petits trucs que j'ai trouvé un peu lourds aussi :
-le silence perpétuel de ses pensées spirituelles (pensées spirituelles c'est un peu répétitif)
-"je m'égare rapidement sur cette route perfide que je pensais éternelle" l'effet trainant est réussi, mais j'aurais préféré un peu moins de saturation d'adverbes et d'adjectifs pour imprimer le sens de la phrase.
-"je persiste à continuer" suivi de "je continue à m'obstiner".

Bon c'est des critiques un peu rigides désolé...
Niveau émotion, je suis vraiment rentré dedans et certaines images m'ont marquées, mais j'ai été content d'apercevoir quelques bribes d'espoir et de curiosité au milieu de cette noirceur...
Merci !

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 14/06/2012 11:43:06

j'approuve ce que dit Nani,
moi le vers "Je ressens que je peux lire comme dans un livre à travers les songes de son appel," m'a fait décrocher aussi, mais je le trouve vraiment trop long et du coup j'ai eu du mal à lire la fin.