Contraste
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Citer - 20/01/2012 22:11:21
Je crie à l'attaque personnelle, chère Wen 
Dans tout cet ensemble de textes, avec Venin, La chrysalide et le papillon, et celui-ci, je retrouve énormément de ma dernière histoire d'amour en date, qui est en train de se conclure.
Par conséquent cela me remue les entrailles. Et ce qui me remue le plus, c'est l'idée de voir une fille grandir, s'élever un peu aussi grâce aux soins que l'on apporte à son cocon, pour finalement effacer tout ce que l'on a vu, le renier, et ne voir en elle qu'une larve. Alors qu'il y a bien eu une expérience, qui change forcément quelque chose, cela ne peut pas laisser exactement pareil qu'avant l'histoire. Même si la fille en question a joué avec un bulldozer dans notre tête, et semble ne pas être reconnaissante, au fond, on lui apporté quelque chose. Elle grandira... Et sinon, malgré les douleurs que ça inflige, c'est belle une gamine éternelle.
Quant à ta théorie, non je ne crains pas la gamelle, ni l'arrivée. Je suis tenté d'empêcher cette dernière, parce que je n'aime pas sentir les choses venir de manière irréductibles, même quand elles sont splendides de lumière. Ca me donne envie de me donner une tournure tragique, plutôt que d'accepter la complexité de ce que le futur amènera. Parfois, c'est très dur d'accepter que l'on puisse et doive évoluer. Comme si je me voyais tel que je suis maintenant, et que je voyais un potentiel énorme, mais que je n'ai pas envie de l'accepter tout de suite, parce que ça me ferait trop lourd à porter maintenant. Il est simplement trop tôt. Je dois être damné pour pouvoir goûter, peut-être, plus tard, à une rédemption. Il est possible que je reste éternellement dans l'hésitation, aussi... Histoire de tricher et de goûter à tout tour à tour.
Je sais qu'après avoir été longtemps Ombre, et ce nom me convenait parfaitement, je me sens désormais assez exister pour me nommer Contraste et trouver ce nom juste avec ma personne. Je sais que je parviendrai, à court ou long terme, à décapiter la forteresse des démons, et à pouvoir goûter aux infinies variantes de la joie. Du bonheur de vivre. Je ne sais pas ce qu'il y a ensuite. Parfois je crois que, le jour où je parviendrai à prendre conscience de toutes les beautés du monde et des êtres, je mourrai, tout simplement, parce que mon chemin ici sera terminé. Et je me demande si il y en aura un autre ailleurs...
Lune ? ^^
Dans tout cet ensemble de textes, avec Venin, La chrysalide et le papillon, et celui-ci, je retrouve énormément de ma dernière histoire d'amour en date, qui est en train de se conclure.
Par conséquent cela me remue les entrailles. Et ce qui me remue le plus, c'est l'idée de voir une fille grandir, s'élever un peu aussi grâce aux soins que l'on apporte à son cocon, pour finalement effacer tout ce que l'on a vu, le renier, et ne voir en elle qu'une larve. Alors qu'il y a bien eu une expérience, qui change forcément quelque chose, cela ne peut pas laisser exactement pareil qu'avant l'histoire. Même si la fille en question a joué avec un bulldozer dans notre tête, et semble ne pas être reconnaissante, au fond, on lui apporté quelque chose. Elle grandira... Et sinon, malgré les douleurs que ça inflige, c'est belle une gamine éternelle.
Quant à ta théorie, non je ne crains pas la gamelle, ni l'arrivée. Je suis tenté d'empêcher cette dernière, parce que je n'aime pas sentir les choses venir de manière irréductibles, même quand elles sont splendides de lumière. Ca me donne envie de me donner une tournure tragique, plutôt que d'accepter la complexité de ce que le futur amènera. Parfois, c'est très dur d'accepter que l'on puisse et doive évoluer. Comme si je me voyais tel que je suis maintenant, et que je voyais un potentiel énorme, mais que je n'ai pas envie de l'accepter tout de suite, parce que ça me ferait trop lourd à porter maintenant. Il est simplement trop tôt. Je dois être damné pour pouvoir goûter, peut-être, plus tard, à une rédemption. Il est possible que je reste éternellement dans l'hésitation, aussi... Histoire de tricher et de goûter à tout tour à tour.
Je sais qu'après avoir été longtemps Ombre, et ce nom me convenait parfaitement, je me sens désormais assez exister pour me nommer Contraste et trouver ce nom juste avec ma personne. Je sais que je parviendrai, à court ou long terme, à décapiter la forteresse des démons, et à pouvoir goûter aux infinies variantes de la joie. Du bonheur de vivre. Je ne sais pas ce qu'il y a ensuite. Parfois je crois que, le jour où je parviendrai à prendre conscience de toutes les beautés du monde et des êtres, je mourrai, tout simplement, parce que mon chemin ici sera terminé. Et je me demande si il y en aura un autre ailleurs...
Lune ? ^^
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