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Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de Brumepin Brumepin Mode Lecture - Citer - 20/12/2011 20:51:11

Le 11/10/2011, Bruxelles, dans la cafétéria de l'HUB.

Les utopies que seules les passions raisonnent
L'agora publique réinventée
Presque telle qu'elle
C'est presque impossible.
Frôler les rêves qui ne restent que chimères.
Une fois réveillé, la réalité
Impossible à vivre,
Mais là,
Ici,
Présente
Imposante.
Dans toute sa force,
Son implacabilité.
Une machine à broyer les rêves.
La réalité.

De quoi tuer le temps !
Mais le temps ne meurt pas.
Ne reste même pas
Les souvenirs.
Juste la fatigue, d'avoir trop rêvé.
Sans dormir.
Debout !
Haut !
Les rêves de dignité
Egarés au coin
De ces vies qu'il faut gagner.
L'indignité suffisante,
Et la vie va comme ça
Entre chimères réelles
Saisissables.
Et cauchemars de réalisme
Insaisissables.
Même pas avec l'esprit!
Il suffisait de tendre la main
Lever le poing,
Et marcher...
Faire avancer l'espoir
Du changement...
Mais le changement n'est pas.
Aucune pensée, aucune nouveauté, aucune cité.
A l'appel.
Au chaos, au néant.
Ces pires événements paraissent souvenir.
Aucunes.
Elles ne figurent pas dans l'armada
Des utopies et des idéaux.
Ne reste que la condition Humaine
Autodestructrice.
Nous !
Humains,
Perfectibles
Dans nos cruautés.

Fuir !
Sur les chemins de nos errances,
La délivrance,
Sans lutte aucune.
Ce serait dire que vivre est un art.
Humain,
Pour accepter la balafre.
L'idiotie de notre espèce
Qui ne connaît plus l'empathie.
Jusque ces mouvements qui imposent la lutte pour le chaos.
La cohérence d'engagement irréel.
L'imposture de la délivrance
Car la fatalité de l'Humain
Est là
Présente
Imposante.
Bloquant les chemins de traverse.
Il n'y a pas de raccourci.
Les utopies s'atteignent
En longeant les routes
Que les voyants tracent
A coup de lettres.
Aux écritures imaginaires !
Inhumaines.
Et les paroles,
Les discours,
Les agoras,
En sont de même...
Il ne sert à rien de marcher.

Il ne reste plus qu'à déserter,
Découvrir d'autres ailleurs,
Et la splendeur véritable de l'Humain
Quand il est voyageur...

http://brumepin.blogspot.com/2011_11_01_archive.html

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 21/12/2011 17:03:04

J'aime beaucoup le sujet, et la forme que tu emplois! Ca m'a fait plaisir de lire ce poème, parce que ça faisait longtemps que j'avais pas réfléchi à ce sujet.

Il y a juste un endroit que j'ai moins aimer:
"Pour accepter la balafre.
L'idiotie de notre espèce
Qui ne connaît plus l'empathie."
mais de là à dire pourquoi... ^^

par contre, ton poème m'a assuré une chose: je crois que je n'aime (plus) les longs poèmes. Parce que c'est très difficile pour l'auteur de garder un vrai fil conducteur, une ambiance qui se tient du début à la fin, où on ait pas l'impression de voir plusieurs poèmes collés bout à bout. Tu y arrives presque! (c'est un compliment, parce que moi je sais que je n'y arrive pas, et le "presque" c'est parce que je pense qu'il suffirait de pas grand chose). Après c'est mon avis, la dernière fois que j'ai dit un truc du genre, tout le monde est arrivé en disant "Naaan, n'importe quoi". Donc à voir ^^

Mais j'ai hâte d'en lire d'autres!

Avatar de Lune Lune Mode Lecture - Citer - 21/12/2011 20:27:01

J'aime beaucoup le sujet et sa réalisation ! Notamment le rythme décousu .. et la conclusion finale :
Il ne reste plus qu'à déserter,
Découvrir d'autres ailleurs,
Et la splendeur véritable de l'Humain
Quand il est voyageur...


Je réponds à l'appel, désertons ! Voyageons !

Avatar de Wensaïlie Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 21/12/2011 21:12:23

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