Ce poème est le plus long de tous mes poèmes. Enjoy!
Jungle astrale flamboyante,
Grande Cité incandescente,
Laissons choir le désespoir,
Ce soir est celui du départ.
Emporte-moi en ce voyage,
Délaissons donc ces mirages .
Fait de ma vie un livre ouvert,
Contes-y l'histoire de la Terre.
Faite de désirs, de silences,
De héros emplis d'arrogance.
Faite d'étoiles illuminant
La nuit, le jour, tout notre temps.
Évadons nous de ce désert !
Que l'orage de notre aire,
Au centre du déluge de verre,
Éclipse la ronde des horaires.
Emporte-moi en ce voyage !
Esquive les vents du fond des âges.
Fait de ma vie un livre ouvert,
Contes-y l'histoire de la Terre.
Que fuie le chant de brises fatales ,
Que s'aveugle le chœur des regards.
Plongés dans l'acre esprit des Arts,
Lac embelli des ondes astrales.
Emporte-moi en ce voyage,
Déroute les voix de tous ces sages.
Pureté de sons au rythme austère.
Empreinte des hymnes d'autrefois.
Que s'envole l'ombre de nos pairs,
Que l'emporte l'oubli par son éclat.
Emporte-moi en ce voyage ,
Efface ces sombres présages.
Fait de ma vie un livre ouvert ,
Contes-y l’histoire de la Terre.
Ouvre-moi le Palais des Glaces
Soit clé de cette sombre place ;
Où sommeilleront les milles démons
Maîtres des lieux, ruines sans sons.
Il est long mais avec un rythme agréable donc on ne voit pas tant que cela la longueur. Un mélange d'amour, de voyage et de tristesse plutôt bien mené. Il est agréable mais sans plus pour moi.
Alors moi non plus la longueur ne m'a absolument pas gênée. C'est un voyage, on est emportés. C'est doux, triste, comme le dit aussi MKl.
J'ai du mal à saisir la phrase soulignée ...
Et toutes ces rimes à la suite, je trouve ça un peu trop.
ça fait du bien quand, comme à la fin du poème, tu fais un peu de A/B/A/B ...
Évadons nous de ce désert !
Que l'orage de notre aire,
Au centre du déluge de verre,
Éclipse la ronde des horaires.
Je ne comprends pas trop ces deux vers ... Ils sont savoureux en images et sonorités mais leur sens est difficile à saisir ...
Que fuie le chant de brises fatales ,
Que s'aveugle le chœur des regards.
Plongés dans l'acre esprit des Arts,
Lac embelli des ondes astrales.
ça m'a fait bizarre que tu emploies ce verbe dans ce contexte ...
Déroute les voix de tous ces sages.
Tu décris cette aventure, rythmée par la ritournelle "Emporte-moi en ce voyage " et j'ai été déçue qu'à la fin tu décrives
où tu arrives. Cela accentué par le fait que je n'ai pas été touchée par la manière dont c'est amené (sauf le premier vers que j'aime bien).
Ouvre-moi le Palais des Glaces
Soit clé de cette sombre place ;
Où sommeilleront les milles démons
Maîtres des lieux, ruines sans sons.
Voilà pour moi
Que l'orage de notre aire,
--> c'est un jeu de mot: l'orage --> la rage
Que fuie le chant de brises fatales ,
Que s'aveugle le chœur des regards.
métaphore de harcèlement moral:
--> Le chant des brises c'est le son du vent sifflant dans tes oreilles lorsque tu vas vite.
Ici il représente simplement la voix des gens qui te critiquent ou t'attaquent sans chercher à te connaître: chant/brise
Ils jugent au premier coup d'oeil: vitesse.
--> fatales car ce harcèlement mène souvent au suicide
métaphore du regard des autres:
--> il est représenté comme un choeur dans le sens chorale. Le regard a une tonalité différente en fonction de la personne (tonalité de voix). Mais tous ces regards expriment la même chose: une critique.
fuie/s'aveugle
--> l'expression de la fuite: le son/chant s'éloigne et s'atténue lorsqu'on s'éloigne de lui, que l'on part loin comme si il abandonnait et fuyait.
--> s'aveugle: la vision disparaît, les regards ne voient plus rien, il n'y a plus que le néant face à eux.
Déroute les voix de tous ces sages.
Encore un jeu de mots: voix --> voies.
Voilà!
(Bon et bien ... toujours le manuscrit de décodage!)
vive les pavés d'explications.
long, mais pour moi il a coulé tout seul. je l'ai trouvé plutôt léger et les rimes ne m'ont pas gênée, du bon travail
Sheedo
Mode Lecture -
Citer - 09/12/2011 17:22:24
