Le Temps des Rêves

J'entends bien ce que tu dis Phil, mais je pense que la vision proposée par ce poème à aussi lieu d'être.

Pour donner également mon avis sur la question, je ne serais pas soulagée non plus si un proche mourrait et que moi je restais, mais alors pas du tout du tout. Il y aurait cet instant de vide intérieur et cette tristesse particulière désormais inscrite en soi, mais aussi avant tout le fait de rebondir dans la vie avec une nouvelle force, avec une nouvelle intensité, un nouveau rapport à soi-même et aux autres. Et on peut tous donner nos réponses en disant "en connaissance de cause" ce qui prouve bien qu'il n’existe pas une seule vision, un seul ressenti, ... Et même, je pense qu'on ne réagira jamais vraiment de la même façon au cours de notre vie, selon les gens touchés... Je pense qu'on ne peut pas faire de généralités sur ce genre de sujet et non plus de réponse définitive ...

Je ne suis pas d'accord avec l'idée évoquée par Contraste non plus, et je ne pense pas non plus (pour l'anecdote) que la rejoindre dans la mort soit la réaction la plus adaptée à avoir. Et pourtant, j'ai aimé ce poème. Je suis d'accord avec Nico, le poème propose une façon de voir les choses. On pourrait décliner toutes les situations possibles face à la perte d'une vie, et ici on nous en propose une.

Pour continuer la polémique, a quel moment ai-je parlé d'un proche? Est-ce qu'il s'agit d'un proche sentimental ou d'un proche physique (genre un inconnu dans le train)?

Personnellement, comme Nani, je n'ai pas eu l'impression que tu t'adressais à un proche dans ton poème. Mais que c'était plutôt un "tu" universel et/ou un "je" caché

Je suis d'accord, tu n'a jamais parlé d'un proche,
à mon avis, le fait de parler de la réaction face à la mort nous induit à nous demander comment nous réagirions nous aussi, et la première situation qui vient à l'esprit est celle de la mort d'un proche (tentative d'analyse de réactions à un poème ^^)